Le gouvernement propose de consacrer jusqu’� 7,8 milliards de dollars en all�gements fiscaux et en financement, afin de stimuler le secteur du logement et d’am�liorer la situation du logement partout au Canada.
Le budget de 2009 :
Le logement social procure � de nombreux Canadiens un logement de qualit� � un prix abordable. Le budget de 2009 :
Afin d’aider les administrations locales � combler leurs besoins, le budget de 2009 :
Parmi les pays industrialis�s, le Canada jouit d’un haut taux d’accession � la propri�t�. Le pays affiche un march� locatif dynamique et dispose d’un vaste r�seau de logements sociaux destin�s aux Canadiens qui ont besoin d’aide.
Au cours des derni�res ann�es, le secteur canadien du logement est devenu un facteur important de la croissance �conomique, alimentant la demande d’emplois dans les m�tiers de la construction et d’autres corps de m�tiers, ainsi que dans le secteur des mat�riaux de construction et d’autres biens et services.
Dans le but de relier les d�sirs des Canadiens de disposer d’un logement de qualit�, de stimuler l’activit� du secteur de la construction et d’accro�tre l’efficacit� �nerg�tique, le budget de 2009 pr�voit un soutien financier pouvant atteindre 7,8 milliards de dollars au moyen de cr�dits d’imp�t, de subventions et de pr�ts, et le versement de fonds aux provinces et aux territoires afin de stimuler le secteur du logement et d’am�liorer la situation du logement partout au pays.
L’accession � la propri�t� est, pour un bon nombre de Canadiens, la r�alisation d’un important objectif personnel et le plus gros investissement qu’ils feront dans leur vie. Par ailleurs, un secteur du logement dynamique contribue � l’activit� �conomique au Canada, puisqu’il favorise la demande de main-d’œuvre, de mat�riaux de construction et d’autres biens. Afin d’apporter � l’�conomie une stimulation n�cessaire en cette p�riode difficile, le budget de 2009 propose quatre mesures pour aider les Canadiens � acheter un logement ou � am�liorer celui‑ci.
La r�novation domiciliaire peut s’av�rer un bon investissement dans la valeur � long terme d’un logement tout en favorisant l’activit� �conomique g�n�ralis�e. Elle peut aussi r�duire la consommation d’�nergie et le co�t � long terme associ� au fait d’�tre propri�taire d’un logement. Le budget de 2009 propose une mesure temporaire, le cr�dit d’imp�t pour la r�novation domiciliaire (CIRD), dans le but de favoriser la croissance �conomique en cette p�riode difficile.
Le CIRD est une mesure temporaire qui incitera les Canadiens � entreprendre des projets de r�novation ou � acc�l�rer la r�alisation de projets pr�vus. Cette mesure aura pour effet de dynamiser rapidement l’�conomie canadienne, tout en am�liorant l’efficacit� �nerg�tique et en bonifiant la valeur du stock de logements au Canada.
En vertu du CIRD propos�, un cr�dit d’imp�t temporaire de 15 % sera accord� au titre des d�penses de r�novation domiciliaire admissibles pour des travaux effectu�s ou des biens achet�s apr�s le 27 janvier 2009 et avant le 1er f�vrier 2010, conform�ment � des accords conclus apr�s le 27 janvier 2009. La part des d�penses admissibles sup�rieure � 1 000 $, mais n’exc�dant pas 10 000 $, pourra faire l’objet d’une r�clamation pour l’ann�e d’imposition 2009. L’all�gement fiscal maximal sera de 1 350 $.
Le cr�dit propos� sera destin� aux familles. Aux fins du cr�dit, une famille sera g�n�ralement d�finie comme une personne et, s’il y a lieu, son �poux ou conjoint de fait. Les membres de la famille pourront partager le cr�dit.
Le montant admissible aux fins du cr�dit sera �tabli en fonction de la valeur totale des d�penses admissibles engag�es dans chaque logement admissible. En r�gle g�n�rale, un logement sera consid�r� comme admissible lorsque le propri�taire l’utilise � des fins personnelles. Il pourra s’agir d’une maison, d’un chalet ou d’un condominium.
On estime qu’environ 4,6 millions des familles canadiennes pourront b�n�ficier du cr�dit d’imp�t pour la r�novation domiciliaire.
Avantages du cr�dit d’imp�t temporaire pour la r�novation domiciliaire
Les exemples suivants illustrent certaines des utilisations et des avantages du CIRD.
1. Sandra et �ric forment un couple ayant r�cemment achet� une maison. Afin de pouvoir b�n�ficier du cr�dit d’imp�t temporaire, ils d�cident de remplacer leurs fen�tres et d’am�liorer l’isolation de la maison d�s 2009. Leurs d�penses totales s’�l�vent � 10 000 $. En tenant compte du seuil minimum de 1 000 $, un cr�dit de 15 % leur est accord� sur les d�penses admissibles de 9 000 $, ce qui leur donne un all�gement fiscal de 1 350 $.
2. Robert et Marie forment un couple. Ils songent � acheter un syst�me de chauffage plus �conerg�tique pour leur maison et � construire plus tard une terrasse � leur chalet. Afin de b�n�ficier du plein cr�dit d’imp�t, ils d�cident de r�aliser les deux projets en 2009. Le nouveau syst�me de chauffage co�te 5 000 $ et la terrasse, 3 500 $. Ils d�cident de plus de faire am�nager le terrain autour de la terrasse, � un co�t de 2 500 $. Les d�penses totales s’�tablissent � 11 000 $ (5 000 $ + 3 500 $ + 2 500 $). Marie r�clame un cr�dit de 1 350 $ sur le montant maximum admissible de 9 000 $. Ce cr�dit s’ajoute � la subvention qu’ils recevront du programme �co�NERGIE R�novation pour l’installation du syst�me de chauffage plus �co�nergique.
3. Karine et Julie sont deux amies copropri�taires d’un logement dans une copropri�t� de logements. Elles d�pensent chacune 7 500 $ pour la r�novation de la cuisine de leur logement, notamment pour l’adapter au fauteuil roulant de Julie. Karine et Julie r�clament toutes deux un cr�dit de 975 $ sur des d�penses admissibles de 6 500 $ (7 500 $ – 1 000 $). Ce cr�dit s’ajoute au cr�dit d’imp�t pour frais m�dicaux que Julie peut demander � l’�gard de la part des d�penses qui y sont admissibles.
Le budget de 2009 propose que le cr�dit d’imp�t puisse �tre r�clam� pour des travaux de r�novation ou de modification durables effectu�s dans un logement ou sur le terrain o� est situ� celui-ci. Les propri�taires pourront r�clamer les d�penses engag�es pour des travaux majeurs de r�novation, comme l’am�nagement du sous-sol, la r�novation de la cuisine ou l’agrandissement du logement. Les co�ts li�s � ces travaux seront admissibles, y compris les permis de construire, les services professionnels, la location d’�quipement et les frais accessoires.
Ne seront admissibles ni les d�penses li�es aux travaux habituels de r�paration ou d’entretien effectu�s chaque ann�e ou plus fr�quemment, comme le nettoyage, la fertilisation de la pelouse ou le d�neigement, ni l’achat de meubles, d’�lectrom�nagers, d’appareils �lectroniques audiovisuels ou de mat�riel de construction.
Les particuliers devront conserver les re�us des d�penses et pourront r�clamer le CIRD lorsqu’ils produiront leur d�claration de revenus de 2009.
Exemples de d�penses admissibles et non admissibles au CIRD
D�penses admissibles
D�penses inadmissibles
Le cr�dit d’imp�t s’ajoute � l’aide offerte aux Canadiens par le gouvernement pour l’am�lioration de l’efficacit� �nerg�tique r�sidentielle. Les subventions f�d�rales vers�es par le biais du programme �co�NERGIE R�novation ne r�duiront pas la valeur des d�penses r�clam�es au titre du CIRD. De plus, les d�penses de r�novation admissibles r�clam�es au titre du cr�dit d’imp�t pour frais m�dicaux pourront �galement �tre r�clam�es au titre du CIRD.
L’efficacit� du CIRD sera accrue dans la mesure o� les d�taillants incitent de leur c�t� les propri�taires � effectuer des r�novations dans leur r�sidence.
Cette mesure devrait co�ter 500 millions de dollars en 2008-2009 et 2,5 milliards en 2009-2010.
La promotion de l’efficacit� et de la conservation �nerg�tiques constitue un excellent moyen de r�duire la demande d’�nergie. Le programme �co�NERGIE R�novation – maisons accorde aux propri�taires de r�sidences et de propri�t�s des subventions allant jusqu’� 5 000 $ pour aider � couvrir le co�t de mesures d’am�lioration de l’efficacit� �nerg�tique. Les subventions du programme �co�NERGIE R�novation s’appliquent � un �ventail de mesures visant � r�duire la consommation d’�nergie, telles que l’am�lioration de l’isolation ou la modernisation d’un appareil de chauffage.
Compte tenu du succ�s du programme existant, le budget de 2009 pr�voit un montant additionnel de 300 millions de dollars sur deux ans pour le programme �co�NERGIE R�novation – maisons afin de financer la r�novation de quelque 200 000 maisons de plus.
Pour de nombreuses personnes d�sirant acc�der � la propri�t�, il peut �tre difficile d’�pargner pour la mise de fonds.
Le R�gime d’accession � la propri�t� (RAP) permet aux acheteurs d’une premi�re habitation de retirer jusqu’� 20 000 $ d’un r�gime enregistr� d’�pargne-retraite (REER) pour acheter ou construire ce logement. Contrairement � un retrait ordinaire du REER, celui effectu� dans le cadre d’un RAP est libre d’imp�t. Les retraits doivent �tre rembours�s dans le REER au cours d’une p�riode de 15 ans, en commen�ant d�s la deuxi�me ann�e suivant le retrait, ou sont inclus dans le revenu du particulier s’ils ne sont pas rembours�s.
Afin de donner aux acc�dants � la propri�t� de meilleures possibilit�s d’acheter ou de construire un logement, le budget de 2009 pr�voit faire passer de 20 000 $ � 25 000 $ la limite des retraits autoris�s d’un RAP, et ce, pour les retraits effectu�s apr�s le 27 janvier 2009. Le gouvernement propose �galement que cette hausse s’applique aux retraits d’un RAP effectu�s pour l’achat d’un logement plus accessible ou fonctionnel par une personne admissible au cr�dit d’imp�t pour personnes handicap�es (CIPH) ou par un parent de cette personne, au b�n�fice de celle-ci. Il s’agit de la premi�re hausse de la limite de retrait du RAP depuis la cr�ation de celui-ci en 1992.
Gr�ce � la hausse de 5 000 $ de la limite de retrait, deux acc�dants � la propri�t� qui forment un couple (p. ex., couple mari� ou en union de fait) qui disposent de fonds suffisants dans leur REER personnel pourront retirer ensemble jusqu’� 50 000 $ pour l’achat d’une r�sidence au Canada.
On pr�voit que cette mesure entra�nera des d�penses de 15 millions de dollars en 2009-2010 ainsi qu’en 2010-2011.
Les frais li�s � l’achat d’une r�sidence, comme les honoraires de services juridiques, les d�boursements et les frais de cession immobili�re, peuvent repr�senter un lourd fardeau pour les acc�dants � la propri�t�, qui doivent payer ces d�penses tout en �pargnant pour la mise de fonds.
Afin d’aider les acheteurs d’une premi�re habitation � payer ces frais, le budget de 2009 propose la cr�ation d’un cr�dit d’imp�t pour l’achat d’une premi�re habitation. Il s’agit d’un cr�dit d’imp�t non remboursable de 5 000 $ pour une r�sidence admissible achet�e apr�s le 27 janvier 2009. Un b�n�ficiaire admissible pourrait ainsi recevoir un all�gement fiscal f�d�ral jusqu’� concurrence de 750 $ d�s 2009.
Le budget propose que le cr�dit d’imp�t pour l’achat d’une premi�re habitation soit �galement accord� � un propri�taire actuel � l’�gard de l’achat d’un logement plus accessible ou fonctionnel achet� par un particulier admissible au CIPH ou par un parent de cette personne, au b�n�fice de celle-ci.
Cette mesure devrait entra�ner des d�penses de 30 millions de dollars en 2008-2009, de 175 millions en 2009-2010 et de 180 millions in 2010-2011.
Le logement social permet � de nombreux Canadiens de disposer d’un logement de qualit� � un prix abordable. Il existe au Canada environ 630 000 logements sociaux financ�s principalement aux moyens de subventions vers�es par les administrations f�d�rale, provinciales, territoriales et municipales. La plus grande partie du stock de logements est administr�e par les provinces et les territoires avec un soutien financier du gouvernement f�d�ral. Une forte proportion des unit�s existantes prennent de l’�ge et ont besoin de r�parations et de r�novations importantes afin de satisfaire aux normes modernes d’efficacit� �nerg�tique et d’accessibilit�.
Le budget de 2009 pr�voit un investissement f�d�ral ponctuel de 1 milliard de dollars sur les deux prochaines ann�es afin de rattraper l’arri�r� des demandes au sujet de travaux de r�novation et d’am�lioration de l’efficacit� �nerg�tique. Les activit�s de r�novation comprendront les am�liorations g�n�rales, l’am�lioration de l’efficacit� �nerg�tique ou les conversions �nerg�tiques ainsi que les am�nagements destin�s � des personnes handicap�es. Afin d’acc�l�rer la mise en œuvre du programme, les nouveaux fonds seront vers�s par l’interm�diaire des ententes en vigueur et seront administr�s par la Soci�t� canadienne d’hypoth�ques et de logement, selon un partage des co�ts � parts �gales avec les provinces, lesquelles sont les principales responsables du logement social et des habitations � loyer modique.
Ces investissements majeurs destin�s aux Canadiens � faible revenu permettront aux gouvernements de travailler de concert afin d’am�liorer jusqu’� 200 000 logements sociaux et d’en accro�tre l’efficacit� �nerg�tique au profit des Canadiens qui en ont le plus besoin. Cette injection de 1 milliard de dollars s’ajoute � l’investissement de 1,9 milliard sur cinq ans que le gouvernement a annonc� en septembre 2008, destin� � �largir les programmes ax�s sur le logement et la lutte contre l’itin�rance pour les Canadiens � faible revenu. Ces programmes comprennent notamment la Strat�gie des partenariats de lutte contre l’itin�rance, l’Initiative en mati�re de logement abordable et l’ensemble des programmes de r�novation de logements comme le Programme d’aide � la remise en �tat des logements.
Au cours des derni�res ann�es, le gouvernement a investi de fa�on substantielle dans l’am�lioration de la s�curit� financi�re et du bien-�tre des a�n�s. Le gouvernement reconna�t toutefois qu’en ces temps difficiles, les a�n�s ayant un faible revenu peuvent �prouver des difficult�s accrues � trouver un logement abordable.
Le budget de 2009 pr�voit un financement cibl� de 400 millions de dollars sur deux ans pour la construction de logements destin�s aux a�n�s � faible revenu. Les fonds seront vers�s par l’entremise de l’Initiative en mati�re de logement abordable et les co�ts seront partag�s avec les provinces et les territoires.
Les personnes handicap�es ont souvent de la difficult� � trouver un logement adapt� � leurs besoins particuliers.
Reconnaissant ce fait, le gouvernement pr�voit dans le budget de 2009 un financement de 75 millions de dollars sur deux ans pour la construction de logements. Les fonds seront remis par l’interm�diaire de l’Initiative en mati�re de logement abordable, et les co�ts seront partag�s avec les provinces et les territoires.
Le principal objectif strat�gique du gouvernement du Canada en ce qui concerne le logement dans les r�serves demeure d’aider les Premi�res nations � progresser dans la voie de la privatisation du secteur du logement. Afin de faciliter l’atteinte de cet objectif, le gouvernement a investi, dans le budget de 2007, 300 millions de dollars dans le Fonds pour les logements du march� destin�s aux Premi�res nations, un r�gime de bonification des cr�dits con�u pour encourager le logement ax� sur les m�canismes du march� dans les r�serves. Bien que le gouvernement soit soucieux d’augmenter l’accession � la propri�t� individuelle de logements dans les r�serves, nombre de collectivit�s des Premi�res nations continuent d’�tre aux prises avec des besoins importants de logements abordables, y compris de logements sociaux.
Le budget de 2009 pr�voit 400 millions de dollars sur deux ans pour le logement dans les r�serves, somme consacr�e � de nouveaux projets de logements sociaux, � la remise en �tat des logements sociaux existants et � des activit�s de logement compl�mentaires. Ces fonds seront vers�s par l’entremise de la Soci�t� canadienne d’hypoth�ques et de logement et d’Affaires indiennes et du Nord Canada.
Ces mesures faciliteront la transition vers le logement ax� sur les m�canismes du march� dans les r�serves et r�pondront aux besoins imm�diats en mati�re de logement. Elles serviront aussi de stimulant financier dans nombre de collectivit�s des Premi�res nations et r�gions rurales, puisqu’elles favoriseront la cr�ation d’emplois, la progression des m�tiers sp�cialis�s et la mise sur pied de petites entreprises.
Reconnaissant que les territoires ont des besoins particuliers, le budget de 2009 leur octroie 200 millions de dollars sur deux ans en financement cibl� � l’appui de la r�novation et de la construction de logements sociaux. Le Yukon et les Territoires du Nord-Ouest recevront chacun 50 millions, tandis que la part restante de 100 millions sera attribu�e au Nunavut, o� les besoins en nouveaux logements sociaux se font le plus sentir. Le financement d�crit ci-dessus sera accord� aux territoires par l’interm�diaire de la Soci�t� canadienne d’hypoth�ques et de logement.
Les foyers canadiens doivent prendre appui sur un large �ventail d’infrastructures pour assurer l’essor, la force et la prosp�rit� des collectivit�s du pays. Cependant, le gouvernement croit comprendre qu’une part importante de la responsabilit� de l’entretien des infrastructures des collectivit�s canadiennes incombe aux municipalit�s.
Compte tenu de cette importante responsabilit� des administrations municipales et des difficult�s qu’elles �prouvent � r�unir le financement n�cessaire � des projets fin pr�ts � d�marrer en p�riode de ralentissement �conomique, le budget de 2009 pr�voit le versement aux municipalit�s, par l’interm�diaire de la Soci�t� canadienne d’hypoth�ques et de logement, d’un montant pouvant atteindre 2 milliards de dollars �tal�s sur deux ans sous forme de pr�ts directs � faible taux. Ces pr�ts permettront de r�duire de fa�on substentielle les co�ts d’emprunt des municipalit�s. Celles-ci pourront employer les pr�ts au financement de leur contribution � des programmes f�d�raux d’infrastructure � frais partag�s.
Gr�ce � cette nouvelle source de financement, les municipalit�s pourront investir dans des projets d’infrastructure li�s � l’habitation, par exemple �gouts, aqueducs et projets de revitalisation de quartier. Cela favorisera des collectivit�s saines, s�res et modernes au profit des Canadiens et de leur famille.
Outre l’offre de pr�ts � faible taux aux municipalit�s, le budget de 2009 annonce de nombreuses autre mesures d’envergure qui acc�l�reront la r�alisation et augmenteront le nombre de projets d’infrastructure provinciaux, territoriaux et municipaux.