Afin d’aider les travailleurs canadiens touch�s par le ralentissement de l’�conomie mondiale, le budget de 2009 :
Pour multiplier et am�liorer les possibilit�s qui s’offrent aux travailleurs canadiens gr�ce au d�veloppement des comp�tences, le budget de 2009 :
Afin d’ajouter aux investissements ant�rieurs dans le savoir, le budget de 2009 :
Poursuivant sur la lanc�e des budgets pr�c�dents afin d’investir dans de nouveaux partenariats pour la prestation de services critiques, le budget de 2009 :
Le budget de 2009 pr�voit des r�ductions de l’imp�t sur le revenu des particuliers totalisant 20 milliards de dollars pour 2008-2009 et les cinq exercices suivants. Ainsi, � compter du 1er janvier 2009, le budget :
Strat�gie canadienne de transition et d’acquisition de comp�tences
Au cours de cette p�riode de turbulences �conomiques exceptionnelles � l’�chelle mondiale, les Canadiens ont compos� de fa�on remarquable avec les d�fis auxquels ils ont �t� confront�s. Toutefois, la capacit� d’adaptation de la main-d’œuvre a �t� mise � l’�preuve au cours des derniers mois. Les effets d’une r�cession �conomique mondiale qui s’intensifie ont commenc� � frapper les travailleurs – surtout ceux de secteurs plus vuln�rables – et leurs familles.
Afin de s’attaquer � ces probl�mes, le budget de 2009 pr�voit des mesures �nergiques pour venir en aide aux travailleurs et aux familles. Le gouvernement r�agit ainsi au ralentissement � court terme de l’�conomie, tout en adoptant une strat�gie � long terme qui tient compte du fait que bon nombre de r�gions du pays sont aux prises avec une p�nurie de travailleurs qualifi�s. Les initiatives annonc�es dans le pr�sent budget visent non seulement � aider les Canadiens � traverser une p�riode �conomique difficile, mais aussi � encourager les travailleurs canadiens � acqu�rir les comp�tences et l’expertise qui leur permettront de tirer profit des nouvelles possibilit�s qui s’offriront � eux lors de la reprise �conomique.
Cette approche globale est � la base de la Strat�gie canadienne de transition et d’acquisition de comp�tences du budget de 2009, qui pr�voit l’injection de 8,3 milliards de dollars dans un �ventail d’initiatives qui vont � la fois aider les Canadiens � surmonter la tourmente �conomique d’aujourd’hui et les doter de la formation n�cessaire pour r�ussir dans l’�conomie de demain.
La Strat�gie canadienne de transition et d’acquisition de comp�tences aidera les travailleurs canadiens et leurs familles au moyen de mesures r�parties en trois volets :
Tout comme d’autres programmes f�d�raux, provinciaux et territoriaux, le programme d’assurance-emploi offre un vaste �ventail de mesures d’aide financi�re destin�es aux particuliers et � leurs familles dans les temps difficiles. Dans le budget de 2009, le gouvernement propose une s�rie d’am�liorations visant � aider les Canadiens et leurs familles � surmonter les d�fis extraordinaires � venir.
Le programme d’assurance-emploi a pour but de procurer une aide financi�re aux Canadiens qui ont perdu leur emploi. Le niveau de cette aide s’ajuste rapidement et automatiquement aux variations r�gionales du taux de ch�mage. Par exemple, une personne assur�e pourrait avoir droit � 38 semaines de prestations quand le taux de ch�mage dans sa r�gion est de 6,5 %, mais la p�riode maximale serait port�e � 42 semaines si le taux de ch�mage augmentait � 8,5 %.
Le gouvernement cherche � faire en sorte que ce soutien financier soit fourni de mani�re rapide et efficiente en rationalisant l’ex�cution du programme et en all�geant les formalit�s administratives qui y sont associ�es.
En p�riode d’incertitude, les travailleurs canadiens comptent sur leurs gouvernements pour une aide accrue. Le gouvernement prolongera donc tous les droits � prestations r�guli�res de cinq semaines additionnelles jusqu’� concurrence d’un maximum de 50 semaines, pour les deux prochaines ann�es, au co�t estimatif de 1,15 milliard de dollars. Dans les faits, cette prolongation �tend � l’�chelle nationale une version am�lior�e d’un projet pilote qui jusqu’ici s’appliquait seulement dans les r�gions affichant les taux de ch�mage les plus �lev�s.
Tous les clients r�guliers de l’assurance-emploi auront ainsi la garantie qu’ils pourront b�n�ficier, s’il le faut, d’une aide financi�re pendant une plus longue p�riode alors qu’ils cherchent un nouvel emploi. Un soutien du revenu additionnel sera aussi offert aux ch�meurs canadiens qui auraient autrement �puis� leurs droits � prestations.
� mesure que le ralentissement �conomique se concr�tisait, plusieurs collectivit�s, dans toutes les r�gions au pays, ont �t� durement touch�es par ses cons�quences. Des personnes qui avaient travaill� pendant des ann�es dans un seul secteur ou pour un seul employeur sont maintenant confront�es au spectre du ch�mage et � la n�cessit� de suivre une formation en vue d’un nouveau travail, peut-�tre dans un secteur tout � fait diff�rent.
Afin que les travailleurs canadiens disposent d’un soutien financier pendant qu’ils re�oivent une formation en vue de nouvelles possibilit�s d’emploi, le gouvernement consacrera 500 millions de dollars sur deux ans afin de prolonger les prestations d’assurance-emploi pour les personnes qui suivent une formation de longue dur�e.
Ce financement donnera � au plus 10 000 travailleurs de longue date plus de temps et de ressources financi�res pour acqu�rir les nouvelles comp�tences n�cessaires afin de s’adapter avec succ�s � l’�volution de l’�conomie. Il permettra aussi aux travailleurs qui ont obtenu des indemnit�s de d�part de recevoir plus rapidement des prestations d’assurance-emploi, s’ils utilisent une partie ou la totalit� de ces indemnit�s pour s’inscrire � leur propre compte � des programmes de formation ou d’acquisition de comp�tences.
L’un des volets actuels du programme d’assurance-emploi, le travail partag�, peut grandement aider les entreprises aux prises avec un ralentissement temporaire de leurs activit�s caus� par des facteurs qui �chappent � leur contr�le. Cette pratique est con�ue pour �viter les mises � pied; les travailleurs admissibles qui acceptent un horaire de travail r�duit pendant la p�riode de r�tablissement de leur employeur re�oivent alors des prestations d’assurance-emploi.
Compte tenu de la forte incertitude � laquelle un grand nombre d’entreprises sont actuellement confront�es dans cette p�riode de grande volatilit� des march�s mondiaux, le gouvernement bonifiera certaines modalit�s du travail partag� pour les deux prochaines ann�es. Plus pr�cis�ment, il prolongera de 14 semaines la dur�e des accords de travail partag�, dont le maximum passera � 52 semaines, et il �largira l’acc�s � ces accords en assouplissant les crit�res d’admissibilit� et en simplifiant les proc�dures que doivent suivre les employeurs. Le co�t estimatif de cette mesure s’�tablit � 200 millions de dollars sur deux ans.
Cette mesure permettra � un plus grand nombre d’employeurs d’�viter de proc�der � des mises � pied en attendant la reprise dans leur secteur, ce qui r�duira l’impact financier du ralentissement �conomique sur les travailleurs touch�s et les collectivit�s qu’ils habitent.
Actuellement, le Programme de protection des salari�s (PPS) pr�voit le versement rapide et garanti aux travailleurs admissibles des salaires et cong�s annuels non pay�s par un employeur en faillite, jusqu’� concurrence d’un montant �quivalant � quatre semaines de la r�mun�ration assurable maximale aux termes de la Loi sur l’assurance-emploi (pr�sentement, 3 254 $).
Le budget de 2009 pr�voit d’�largir en permanence la protection offerte aux travailleurs par l’entremise du PPS pour qu’elle comprenne les indemnit�s de d�part et de cessation d’emploi, sous r�serve du plafond actuel de quatre semaines de r�mun�ration assurable. Le co�t estimatif de cette mesure s’�tablit � 50 millions de dollars pour les deux premi�res ann�es.
� la suite de ces modifications, les personnes qui ont perdu leur emploi en raison de la faillite de leur employeur sauront qu’elles recevront tout de m�me la r�mun�ration qui leur est due.
La ministre des Ressources humaines et du D�veloppement des comp�tences sera charg�e de mettre sur pied un groupe d’experts afin de consulter les Canadiens sur la meilleure fa�on de faire en sorte que les travailleurs ind�pendants aient acc�s aux prestations parentales et de maternit� de l’assurance-emploi.
Ces prestations faciliteraient la conciliation travail-famille pour les parents qui sont travailleurs ind�pendants et leur permettraient de passer davantage de temps avec leurs enfants nouveau-n�s ou nouvellement adopt�s.
Le programme d’assurance-emploi consacre 1,95 milliard de dollars par ann�e � l’aide � l’emploi pour plus de 600 000 clients. Les services et les mesures de soutien offerts comprennent notamment la formation, ainsi que l’aide � la recherche d’emploi et au travail ind�pendant. En outre, dans le budget de 2007, le gouvernement a instaur� un programme enti�rement nouveau visant le march� du travail � l’intention des Canadiens qui ne sont pas admissibles � l’assurance-emploi. Ce programme fournit 500 millions de dollars par ann�e pendant six ans. Il offre un vaste �ventail d’appuis con�us pour satisfaire � leurs besoins particuliers et est ax� sur l’aide aux groupes sous-repr�sent�s au sein de la population active.
� l’instar d’autres programmes � l’intention des jeunes, des travailleurs �g�s, des apprentis, des travailleurs form�s � l’�tranger et des Canadiens autochtones, ces programmes aident pr�sentement les Canadiens. Les mesures annonc�es dans le budget de 2009 vont les renforcer de mani�re � ce qu’ils procurent un plus grand soutien.
Pour les travailleurs de longue date de plusieurs secteurs cl�s, la situation du march� du travail dans la conjoncture �conomique actuelle pr�sente certains d�fis tr�s particuliers. Certaines de ces personnes auront besoin d’une formation approfondie et de longue dur�e afin de pouvoir trouver un nouvel emploi, tandis que d’autres auront besoin d’une aide � court terme afin de d�nicher rapidement un emploi.
Conscient de ces besoins, le gouvernement affectera 1 milliard de dollars sur deux ans, au-del� de la somme de 1,95 milliard d�j� octroy�e annuellement, afin d’�largir l’acc�s � la formation offerte par les provinces et les territoires dans le cadre du programme d’assurance-emploi. Puisque l’impact de l’adaptation des diff�rents secteurs se r�partira de fa�on in�gale au pays, ce nouveau financement cibl� sera attribu� selon la proportion des ch�meurs de chaque province ou territoire.
Cette mesure profitera particuli�rement aux travailleurs des secteurs les plus durement touch�s par les bouleversements �conomiques mondiaux, comme la fabrication et le secteur forestier, pendant qu’ils se pr�parent � entreprendre une nouvelle carri�re dans d’autres secteurs. Elle permettra � 100 000 Canadiens de plus de profiter d’une formation et de mesures de soutien au cours des deux prochaines ann�es. Ce nouveau financement de 1 milliard se veut un compl�ment du nouvel investissement de 500 millions en vue de prolonger les prestations d’assurance-emploi pour les personnes qui suivent une formation de longue dur�e.
Certains Canadiens ne sont pas admissibles � la formation offerte dans le cadre du programme d’assurance-emploi. C’est le cas notamment des travailleurs ind�pendants et des personnes qui sont absentes depuis longtemps du march� du travail. Ces personnes ont souvent des besoins de formation qui d�borde les capacit�s du programme d’assurance-emploi.
Dans le budget de 2009, le gouvernement consacre 500 millions de dollars sur deux ans au Fonds de transition et de formation strat�gique, qui appuiera les besoins particuliers de certaines personnes qui peuvent ou non �tre admissibles � l’assurance-emploi. Ce financement sera octroy� selon la part de la population de ch�meurs de chaque administration, et il sera administr� dans le cadre des ententes sur le march� du travail conclus avec les provinces et les territoires, de mani�re � suivre des normes ad�quates de reddition de comptes et de pr�sentation de rapports.
Ce fonds d’une dur�e de deux ans contribuera � ce que tous les Canadiens aient acc�s � la formation ou aux autres formes de soutien dont ils ont besoin, et il devrait profiter � 50 000 personnes de plus.
La Strat�gie emploi jeunesse du Canada constitue le principal programme f�d�ral d’aide aux jeunes. Les perturbations actuelles du march� du travail pourraient toutefois compliquer la recherche d’un emploi d’�t� pour un grand nombre de jeunes Canadiens.
Pour am�liorer leurs perspectives d’emploi, le budget de 2009 pr�voit un financement cibl� de 20 millions de dollars sur deux ans dans le cadre de l’initiative Emplois d’�t� Canada, afin de permettre � un plus grand nombre d’employeurs du secteur des organismes sans but lucratif d’embaucher des �tudiants pour l’�t�. Le gouvernement investira aussi 20 millions sur deux ans dans un programme cibl� d’une dur�e de deux ans afin d’am�liorer le programme d’emploi pour les �tudiants dans la fonction publique.
De plus, le gouvernement accordera une subvention ponctuelle de 15 millions de dollars aux organismes YMCA et YWCA afin de permettre le placement de jeunes dans des stages au sein d’organismes sans but lucratif et d’organismes communautaires, particuli�rement dans le cadre de projets portant sur l’environnement.
Ces mesures aideront grandement les jeunes Canadiens et leur permettront d’acqu�rir une exp�rience professionnelle inestimable tout en contribuant � financer leurs �tudes.
Les travailleurs �g�s des collectivit�s vuln�rables sont confront�s � des difficult�s qui leur sont propres quand vient le temps de chercher un emploi. C’est la raison pour laquelle le gouvernement a pr�vu dans le budget de 2008 un investissement additionnel de 90 millions de dollars sur trois ans afin de prolonger l’Initiative cibl�e pour les travailleurs �g�s (ICTA) jusqu’en mars 2012. L’ICTA est un programme f�d�ral-provincial-territorial proposant une gamme d’activit�s d’emploi aux ch�meurs �g�s afin de les aider � demeurer sur le march� du travail.
Pour mieux soutenir ces travailleurs et leurs familles, le budget de 2009 pr�voit l’affectation de 60 millions de dollars additionnels sur trois ans � l’ICTA, ce qui porte le financement du programme � 50 millions par ann�e. Le gouvernement �largira la port�e du programme pour inclure les villes vuln�rables de moins de 250 000 habitants, de sorte que l’aide sera disponible � un plus grand nombre de travailleurs �g�s dans un plus grand nombre de villes, particuli�rement celles qui d�pendent fortement d’un secteur particulier ou d’un employeur unique aux prises avec des ajustements.
Ces changements permettront d’accro�tre le nombre de collectivit�s admissibles et feront en sorte que des travailleurs �g�s de partout au pays pourront profiter de l’aide dont ils ont besoin pour s’adapter � la transformation de l’�conomie.
Dans certaines parties du Canada, l’�volution du profil d�mographique de la population fait en sorte que les p�nuries actuelles de travailleurs qualifi�s devraient se poursuivre ou m�me s’�tendre � d’autres r�gions, ce qui nuira au maintien de la productivit� et � la croissance �conomique. Le gouvernement a pris d’importantes initiatives afin de relever ce d�fi. Le cr�dit d’imp�t pour la cr�ation d’emplois d’apprentis incite les employeurs � embaucher de nouveaux apprentis, tandis que la subvention incitative aux apprentis encourage les jeunes � faire carri�re dans des m�tiers d�sign�s Sceau rouge.
Prenant appui sur ces mesures visant � rem�dier aux p�nuries de travailleurs qualifi�s, le gouvernement pr�voit dans le budget de 2009 l’octroi de 40 millions de dollars par ann�e pour cr�er la subvention � l’ach�vement de la formation d’apprenti. Les personnes qui r�ussissent leur formation d’apprentissage dans tout m�tier d�sign� Sceau rouge auront droit � une subvention imposable de 2 000 $.
Cette subvention incitera davantage les jeunes Canadiens � terminer leur formation et � entreprendre une carri�re stimulante dans un m�tier sp�cialis�. On estime qu’elle profitera chaque ann�e � environ 20 000 apprentis.
En vue de favoriser la comp�titivit� et la prosp�rit� de l’�conomie canadienne, le gouvernement a instaur� de nombreuses mesures afin de moderniser le syst�me d’immigration et d’attirer au pays les meilleurs �l�ments du monde entier. Toutefois, beaucoup de nouveaux arrivants �prouvent toujours de la difficult� � trouver un emploi qui corresponde � leur niveau de scolarit� et � leurs comp�tences, en partie parce que leurs titres de comp�tences ne sont pas reconnus � leur pleine valeur. Si le Canada veut r�aliser tout son potentiel �conomique, les immigrants et les nouveaux arrivants au pays doivent avoir l’occasion d’utiliser pleinement leurs comp�tences et leurs talents.
Avec le soutien du Bureau d’orientation relatif aux titres de comp�tences �trangers et du Programme de reconnaissance des titres de comp�tences �trangers, on accomplit des progr�s r�els en vue de surmonter les obstacles � la reconnaissance des titres de comp�tences �trangers au Canada. Lors d’une r�union tenue le 16 janvier dernier, les premiers ministres et les dirigeants des territoires ont convenu de prendre des mesures concert�es afin que les proc�dures d’�valuation et de reconnaissance des titres de comp�tences �trangers se d�roulent rapidement, et ils ont charg� les ministres responsables du travail d’�laborer d’ici septembre 2009 un cadre d’action pour y parvenir.
Le budget de 2009 pr�voit un investissement de 50 millions de dollars sur les deux prochaines ann�es � l’appui de ces actions. Ce financement additionnel soutiendra les efforts d�ploy�s par les administrations afin de mettre au point un m�canisme commun d’�valuation des titres de comp�tences �trangers, et il permettra une meilleure int�gration des immigrants � la population active du Canada.
L’un des �l�ments fondamentaux des efforts du gouvernement du Canada dans le domaine de la formation s’av�re le d�veloppement de partenariats avec les groupes autochtones et les secteurs public et priv� afin que les Canadiens autochtones puissent acqu�rir les comp�tences et suivre la formation dont ils ont besoin pour occuper une plus grande place sur le march� du travail et profiter pleinement des possibilit�s d’emploi qui se pr�sentent � eux.
Poursuivant le soutien accord� � l’approche ax�e sur les partenariats, le budget de 2009 pr�voit l’investissement de 200 millions de dollars additionnels sur trois ans � l’appui de la formation et de l’acquisition de comp�tences par les Autochtones. Ces fonds serviront � am�liorer le Partenariat pour les comp�tences et l’emploi des Autochtones et � cr�er un nouveau fonds.
Le gouvernement du Canada consacre plus de 10 milliards de dollars par ann�e � des priorit�s relatives aux Autochtones.
Le budget de 2009 investit 1,4 milliard de dollars de plus dans ce domaine :
En outre, le budget de 2009 pr�voit l’investissement de 250 millions de dollars � l’intention de tous les Canadiens qui habitent le Nord incluant les Canadiens autochtones :
Ces investissements porteront � pr�s de 6,3 milliards de dollars le montant des nouveaux fonds � l’intention des Canadiens autochtones qui ont �t� annonc�s par le gouvernement depuis 2006.
Au sein de l’Organisation de coop�ration et de d�veloppement �conomiques (OCDE), le Canada est l’un des pays o� les taux de charges sociales sont les moins �lev�s; cela conf�re un avantage concurrentiel aux employ�s et aux employeurs canadiens. Depuis son arriv�e au pouvoir, le gouvernement s’est montr� d�termin� � r�duire davantage les charges sociales, en ramenant les taux de cotisation d’assurance-emploi � 1,73 $ par tranche de 100 $ de r�mun�ration assurable, leur plus bas niveau depuis 1982.
Afin de conserver cet avantage concurrentiel et d’aider les employeurs ainsi que les employ�s, le gouvernement bloque les taux de cotisation d’assurance-emploi de 2010 au niveau de 2009, soit 1,73 $. Cette mesure aura un co�t budg�taire de 2,4 milliards de dollars mais devrait stimuler l’�conomie � hauteur de 4,5 milliards, par rapport � ce qui aurait �t� le cas si les taux de cotisation avaient �t� augment�s jusqu’au taux d’�quilibre pour ces deux ann�es.
L’Office de financement de l’assurance-emploi du Canada (OFAEC) – dont la cr�ation a �t� annonc�e dans le budget de 2008 – fixera les taux de cotisation pour 2011 et les ann�es suivantes en fonction du taux d’�quilibre. De sorte que les taux de cotisation augmentent graduellement, � un rythme favorisant une reprise vigoureuse de l’�conomie, l’Office recevra instruction de ne pas combler les d�ficits qui pourraient d�couler des d�penses additionnelles de 2,9 milliards de dollars qui sont pr�vues sur deux ans dans le budget de 2009 pour bonifier les prestations et les programmes de formation dans le cadre de l’assurance-emploi. De plus, afin de doter l’OFAEC d’un m�canisme d’�tablissement des taux nouveau et transparent d�s sa mise sur pied, le gouvernement donnera suite � la d�cision rendue par la Cour supr�me du Canada dans l’affaire CSN-Arvida.
La capacit� du Canada de prosp�rer dans une �conomie actuelle mondialis�e et ax�e sur l’innovation repose en bout de ligne sur les comp�tences, les connaissances et la cr�ativit� des Canadiens. Il est prioritaire de d�velopper davantage notre main-d’œuvre hautement qualifi�e et de veiller � ce que ce talent soit bien exploit�.
Dans le budget de 2009, le gouvernement ajoute aux investissements annonc�s dans les deux budgets pr�c�dents en affectant une somme additionnelle de 87,5 millions de dollars sur trois ans, � compter de 2009-2010, aux conseils subventionnaires f�d�raux. Ces fonds serviront � �largir temporairement le programme des Bourses d’�tudes sup�rieures du Canada, qui vient en aide aux meilleurs �tudiants canadiens des cycles sup�rieurs. Ce montant se r�partit comme suit : 35 millions par ann�e aux Instituts de recherche en sant� du Canada, le m�me montant au Conseil de recherches en sciences naturelles et en g�nie du Canada et 17,5 millions par ann�e au Conseil de recherches en sciences humaines du Canada. Ces fonds permettront d’offrir 500 bourses de doctorat additionnelles pendant trois ans � compter de 2009-2010, et 1 000 bourses de ma�trise de plus en 2009-2010 et en 2010-2011. La valeur de chacune de ces bourses est �valu�e � 35 000 $ par ann�e au niveau du doctorat et � 17 500 $ au niveau de la ma�trise. Les bourses d’�tudes accord�es par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada cibleront les dipl�mes li�s aux affaires.
Le budget de 2009 pr�voit aussi l’octroi d’une somme additionnelle de 3,5 millions de dollars sur deux ans afin d’offrir 600 stages d’�tudes sup�rieures additionnels dans les domaines des sciences et des affaires, dans le cadre du Programme de stages en recherche-d�veloppement industrielle instaur� dans le cadre du budget de 2007.
Une intervention efficace du Canada face aux d�fis mondiaux doit n�cessairement s’attaquer aux difficult�s � court terme et � long terme auxquelles les Autochtones sont confront�s. Le gouvernement est d�termin� � cibler les priorit�s, pour que les Canadiens autochtones puissent jouer un plus grand r�le dans l’�conomie canadienne. Il a adopt� dans ce domaine une d�marche ax�e sur la collaboration avec les administrations et les organisations autochtones, les provinces, les territoires et le secteur priv�, afin de traiter ces priorit�s d’une mani�re pr�cise et cibl�e. Cette fa�on de proc�der donne de bons r�sultats.
Le budget de 2009 pr�voit d’importants nouveaux investissements � l’intention des Canadiens autochtones.
L’am�lioration des r�sultats en mati�re de sant� chez les Premi�res nations et les Inuits du Canada fait partie des objectifs de base du gouvernement pour que les Autochtones puissent accro�tre leur participation au Canada de l’avenir. Le budget de 2008 pr�voyait 147 millions de dollars sur deux ans pour jeter les bases d’une strat�gie fond�e sur une plus grande int�gration des programmes de sant� des Premi�res nations et des syst�mes de sant� des provinces et des territoires.
Depuis, des progr�s ont �t� r�alis�s afin d’am�liorer la prestation des services de sant� au moyen d’une meilleure int�gration des syst�mes de sant� des provinces et des territoires int�ress�s et de ceux des groupes des Premi�res nations. On a aussi progress� en vue de r�gler certaines questions syst�miques, notamment pour que les enfants lourdement handicap�s puissent recevoir les services de sant� n�cessaires.
Dans le budget de 2009, le gouvernement engage 305 millions de dollars sur les deux prochaines ann�es pour que d’autres mesures soient prises en vue de r�aliser les objectifs suivants : renforcer les programmes actuels (services de sant� non assur�s et services de soins primaires), am�liorer les r�sultats en mati�re de sant� des membres des Premi�res nations et des Inuits, et poursuivre l’int�gration avec les r�seaux de sant� provinciaux et territoriaux. Ce financement sera soutenu par un investissement de 135 millions dans la construction et la r�novation d’ouvrages d’infrastructure de sant� dont profiteront les Premi�res nations, y compris des cliniques m�dicales et des r�sidences d’infirmi�res. Plus de 40 nouveaux projets et environ 230 projets de remise en �tat seront achev�s dans les deux prochaines ann�es.
Ce nouveau financement substantiel sera d’une importance d�terminante pour soutenir la d�marche gouvernementale ax�e sur les partenariats en vue d’am�liorer les soins de sant� pour les Canadiens autochtones.
Le gouvernement continue de faire des progr�s dans la mise en œuvre de changements concrets dans les services offerts aux enfants et aux familles dans les r�serves, de concert avec les provinces int�ress�es et les partenaires des Premi�res nations. Sa d�marche est ax�e sur le mod�le d’intervention de l’Alberta, qui aide � faire en sorte que les familles b�n�ficient en temps utile des services appropri�s destin�s aux enfants et aux familles, et qui a fait la preuve que l’intervention rapide, la pr�vention et le placement permanent en foyer d’accueil donnent des r�sultats tangibles. Un accord tripartite a �t� conclu en Alberta en avril 2007, et en Saskatchewan et en Nouvelle-�cosse dans la derni�re ann�e, afin de fournir aux organismes de services � l’enfance et � la famille des Premi�res nations de nouvelles ressources pour qu’ils adoptent une d�marche semblable, ax�e sur la pr�vention.
Le budget de 2009 pr�voit l’octroi de 20 millions de dollars sur les deux prochaines ann�es pour la poursuite de la mise en œuvre de cette strat�gie au moyen d’accords conclus avec d’autres provinces, ce qui permettra en outre d’accro�tre l’efficacit� de la collecte de renseignements et d’am�liorer la reddition de comptes et la pr�sentation de rapports.
En p�riode de difficult�s �conomiques, les all�gements fiscaux sont un �l�ment essentiel des efforts du gouvernement afin de stimuler l’�conomie. Des r�ductions d’imp�t permanentes contribuent �galement � jeter des bases solides pour la croissance �conomique future, la cr�ation d’emplois et l’augmentation du niveau de vie des Canadiens.
Les mesures propos�es dans le budget de 2009 se traduiront par des all�gements de l’imp�t sur le revenu des particuliers totalisant 20 milliards de dollars pour 2008-2009 et les cinq exercices suivants. Elles porteront � 160 milliards le total des all�gements fiscaux dont b�n�ficieront les particuliers pendant cette p�riode gr�ce aux mesures adopt�es depuis 2006.
L’annexe 2 donne un aper�u de tous les all�gements fiscaux accord�s aux particuliers et aux entreprises depuis 2006. � ces montants vient s’ajouter une aide additionnelle de 1,5 milliard de dollars vers�e aux familles canadiennes � revenu faible et moyen en 2008-2009 et au cours des cinq exercices suivants, sous forme de bonifications de la prestation de base au titre de la Prestation fiscale canadienne pour enfants et du suppl�ment de la Prestation nationale pour enfants.
Les mesures propos�es dans le budget de 2009 ajouteront au bilan �loquent du gouvernement en mati�re d’all�gements fiscaux. Une proportion importante des all�gements de l’imp�t sur le revenu des particuliers qui sont pr�vus dans le budget de 2009 – 75 % cette ann�e – est accord�e aux Canadiens dont le revenu se situe dans les deux fourchettes d’imposition les plus basses.
Le budget de 2009 propose une nouvelle r�duction de l’imp�t sur le revenu dont profiteront imm�diatement les contribuables, en particulier les Canadiens � revenu faible et moyen. Plus pr�cis�ment, le budget hausse de 7,5 %, par rapport � leur niveau de 2008, le montant personnel de base et les limites sup�rieures des deux fourchettes d’imposition les plus basses, � compter du 1er janvier 2009.
Le nouveau montant personnel de base et les limites sup�rieures des fourchettes d’imposition seront index�s chaque ann�e dans l’avenir.
Les contribuables commenceront � b�n�ficier des r�ductions propos�es de l’imp�t sur le revenu des particuliers d�s que l’Agence du revenu du Canada aura r�vis� ses tables de retenues d’imp�t, au printemps de 2009.
On estime le co�t de ces mesures � 470 millions de dollars en 2008-2009, 1 885 millions en 2009-2010 et 1 950 millions en 2010-2011.
Le budget de 2009 propose d’appliquer la nouvelle limite sup�rieure relative � la fourchette d’imposition de 15 % aux fins du calcul du revenu pour le suppl�ment de la Prestation nationale pour enfants (PNE) et la Prestation fiscale canadienne pour enfants (PFCE). Par cons�quent, les familles � faible revenu pourront gagner 1 894 $ de plus tout en demeurant admissibles au montant maximum. Les familles pourront �galement gagner 1 894 $ de plus avant que le montant de leur suppl�ment de la PNE ne tombe � z�ro ou que leur prestation de base de la PFCE ne commence � diminuer.
Pour les familles dont le revenu se situe � un niveau o� son augmentation entra�ne une diminution des prestations, la modification propos�e se traduira par des prestations suppl�mentaires pouvant atteindre 436 $ pour une famille � faible revenu ayant deux enfants, et 76 $ pour une famille � revenu moyen ayant deux enfants. Le tableau 3.4 indique le montant additionnel de prestations qui serait vers� aux familles monoparentales � revenu faible ou moyen.
Revenu familial |
Prestations existantes |
Prestations suppl�mentaires |
Nouveau total |
||
---|---|---|---|---|---|
Suppl�ment de la PNE |
PFCE | Suppl�ment de la PNE |
PFCE | ||
20 000 $ | 3 913 $ | 2 680 $ | 0 $ | 0 $ | 6 593 $ |
25 000 $ | 3 181 $ | 2 680 $ | 436 $ | 0 $ | 6 296 $ |
30 000 $ | 2 031 $ | 2 680 $ | 436 $ | 0 $ | 5 146 $ |
35 000 $ | 881 $ | 2 680 $ | 436 $ | 0 $ | 3 996 $ |
40 000 $ | 0 $ | 2 633 $ | 166 $ | 47 $ | 2 846 $ |
45 000 $ | 0 $ | 2 433 $ | 0 $ | 76 $ | 2 509 $ |
50 000 $ | 0 $ | 2 233 $ | 0 $ | 76 $ | 2 309 $ |
Nota – Les chiffres ayant �t� arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqu�. |
Il est propos� que l’augmentation des paiements au titre du suppl�ment de la PNE et que la prestation de base au titre de la PFCE entre en vigueur � compter de l’ann�e de prestations 2009-2010, qui d�bute en juillet 2009.
On estime que le co�t de cette mesure s’�tablira � 230 millions de dollars en 2009-2010 et � 310 millions en 2010-2011.
Les contribuables profiteront d’importantes mesures d’all�gement de l’imp�t sur le revenu des particuliers ainsi que d’une majoration des prestations pour enfants en 2009.
Les mesures propos�es dans le budget de 2009 r�duisent encore cet imp�t d’environ 483 $.
Les particuliers qui ach�tent une premi�re habitation ou qui proc�dent � des r�novations domiciliaires en 2009 profiteront d’all�gements fiscaux additionnels. Un cr�dit de 750 $ sera accord� au titre des co�ts associ�s � l’achat d’une premi�re habitation. Le nouveau cr�dit d’imp�t pour la r�novation domiciliaire est un cr�dit d’imp�t non remboursable correspondant � 15 % (montant maximal de 1 350 $) des d�penses de r�novation admissibles (voir prochaine section).
Beaucoup de Canadiens � faible revenu, en particulier ceux qui b�n�ficient de l’aide sociale, peuvent �tre confront�s � des obstacles financiers de taille qui les d�couragent de trouver ou de conserver un emploi. Par exemple, une m�re de famille monoparentale touchant des prestations d’aide sociale peut �tre port�e � ne pas vouloir un emploi parce qu’elle pourrait alors avoir � payer des imp�ts plus �lev�s et � renoncer � une partie de son soutien du revenu, une situation couramment appel�e le � pi�ge de l’aide sociale �.
Dans le cadre du budget de 2007, le gouvernement a mis en place la Prestation fiscale pour le revenu de travail (PFRT), un suppl�ment de revenu sous forme de cr�dit d’imp�t remboursable destin� aux travailleurs � faible revenu, qui aide � faire en sorte que ces personnes gagnent financi�rement � obtenir un emploi. La PFRT constitue �galement un important soutien du revenu pour les Canadiens � faible revenu qui travaillent. En 2007, pr�s de 1 million de Canadiens ont re�u la PFRT.
Suivant cet important premier pas, le budget de 2009 propose de bonifier l’all�gement fiscal que procure la PFRT � hauteur de 580 millions de dollars pour les ann�es d’imposition 2009 et suivantes, ce qui devrait en fait doubler l’all�gement fiscal total que g�n�re la PFRT.
Compte tenu du r�le cl� que jouent les provinces et les territoires pour assurer un soutien du revenu de base, le gouvernement du Canada collabore avec eux pour harmoniser les prestations dans la mesure du possible et accro�tre l’incitation � travailler pour les Canadiens � faible revenu, notamment en apportant des modifications aux modalit�s de la PFRT propres � une province ou � un territoire selon les principes �nonc�s dans le budget de 2007. Le Qu�bec, la Colombie-Britannique et le Nunavut ont d�j� b�n�fici� de cette souplesse. Le gouvernement consultera les provinces et les territoires avant de mettre en place les modalit�s finales de la PFRT bonifi�e pour l’ann�e d’imposition 2009.
Les exemples qui suivent serviront de point de d�part pour les discussions avec les provinces et les territoires.
Le graphique 3.1 illustre la situation d’une personne vivant seule qui b�n�ficierait d’une bonification de la PFRT. Elle recevrait un cr�dit d’imp�t remboursable de 25 % sur le revenu gagn� au-del� de 3 000 $, � concurrence d’une prestation maximale de 925 $ lorsque le revenu gagn� totalise 6 700 $. Lorsque le revenu d�passe 10 500 $, le montant de la PFRT diminuerait au rythme de 15 % du revenu suppl�mentaire jusqu’� ce que le montant de la prestation tombe � z�ro, lorsque le revenu atteint 16 667 $.
Le graphique 3.2 illustre l’impact d’une bonification de la PFRT pour les familles monoparentales et les couples. Cette mesure se traduirait par un cr�dit d’imp�t remboursable de 25 % sur le revenu gagn� au-del� de 3 000 $, � concurrence d’une prestation maximale de 1 680 $ lorsque le revenu gagn� totalise 9 720 $. Lorsque le revenu d�passe 14 500 $, le montant de la PFRT diminuerait au rythme de 15 % du revenu suppl�mentaire jusqu’� ce que le montant de la prestation tombe � z�ro, lorsque le revenu atteint 25 700 $.
Le montant maximum du suppl�ment de la PFRT pour les personnes admissibles au cr�dit d’imp�t pour personnes handicap�es augmenterait dans la m�me proportion que le maximum des droits � PFRT pour les personnes vivant seules.
Exemple d’une prestation fiscale pour le revenu de travail bonifi�e – 2009
Martin, p�re c�libataire d’une fille de cinq ans, vit en Nouvelle-�cosse et re�oit 15 020 $ en prestations f�d�rales et provinciales.
La bonification de la PFRT repr�sente un suivi des mesures ant�rieures visant � affaiblir le pi�ge de l’aide sociale de mani�re que les particuliers � faible revenu puissent conserver une plus grande part de leurs revenus, comme l’indique le graphique 3.3. En 2009, en l’absence de la PFRT, un chef de famille monoparentale � faible revenu type n’aurait conserv� que 25 cents sur chaque dollar gagn� dans la tranche de 3 000 $ � 10 000 $ par ann�e, en raison de l’imp�t et de la r�duction des prestations au titre des programmes f�d�raux et provinciaux fond�s sur le revenu. � la suite de l’�tablissement de la PFRT dans le cadre du budget de 2007, cette m�me famille peut maintenant conserver plus de 35 cents sur chaque dollar qu’elle gagne. Gr�ce � la bonification de la PFRT, cette famille pourra conserver environ 45 cents sur chaque dollar de revenu.
La PFRT abaisse sensiblement les taux effectifs marginaux d’imposition (TEMI) moyens sur la tranche de revenu de 3 000 $ � 10 000 $. En revanche, la diminution progressive de la PFRT fait augmenter les TEMI sur la tranche de revenu de 10 000 $ � 20 000 $, o� ils sont actuellement relativement bas. Toutefois, malgr� cette augmentation, la PFRT renforce l’incitation � la recherche et au maintien d’un emploi en haussant le rendement net tir� du travail.
Il ne s’agit pas du seul all�gement d’imp�t accord� par le gouvernement qui ait accru l’incitation � travailler pour les Canadiens � faible revenu. Par exemple, le montant qu’un chef de famille monoparentale ayant un enfant peut gagner en 2009 avant d’avoir � payer de l’imp�t a augment� de 5 080 $ par suite de l’instauration du cr�dit canadien pour emploi, du cr�dit d’imp�t pour enfants et des hausses pr�vues par la loi du montant personnel de base et du cr�dit pour une personne � charge admissible.
Incidence de la PFRT et d’autres all�gements fiscaux sur les taux effectifs marginaux d’imposition moyens (chef de famille monoparentale avec un enfant)
On s’attend � ce que plus de 1,5 million de particuliers et de familles profitent de la PFRT bonifi�e pour l’ann�e d’imposition 2009.
La bonification de la PFRT compl�tera les autres mesures instaur�es dans le budget de 2009 pour venir en aide aux ch�meurs en transition vers le march� du travail.
Afin d’all�ger davantage le fardeau fiscal des a�n�s, le gouvernement propose de hausser de 1 000 $ le montant du cr�dit en raison de l’�ge � compter de l’ann�e d’imposition 2009. Cette mesure se traduira par des �conomies d’imp�t pour environ 2,2 millions d’a�n�s en 2009. Gr�ce � cette hausse de 1 000 $, le montant du cr�dit en raison de l’�ge pour 2009 atteindra 6 408 $, ce qui se traduira par un all�gement fiscal pouvant atteindre 961 $ pour les a�n�s admissibles.
On estime que le co�t de cette mesure s’�tablira � 80 millions de dollars en 2008-2009, � 325 millions en 2009-2010 et � 340 millions en 2010-2011.
La majoration du montant du cr�dit en raison de l’�ge s’ajoute � d’importants all�gements du fardeau fiscal des a�n�s et des pensionn�s accord�s depuis 2006, notamment le doublement du montant du cr�dit pour revenu de pension (qui est pass� de 1 000 $ � 2 000 $), la hausse de 1 000 $ du montant du cr�dit en raison de l’�ge en 2006, l’instauration du fractionnement du revenu de pension en 2006, et le rel�vement, de 69 � 71 ans, de l’�ge auquel les r�gimes de pension et les r�gimes enregistr�s d’�pargne-retraite doivent �tre liquid�s ou convertis, en 2007.
Les mesures instaur�es par le gouvernement se traduisent par des all�gements fiscaux de quelque 1,9 milliard de dollars par ann�e pour les a�n�s et les pensionn�s.
Le gouvernement ira �galement de l’avant avec la proposition annonc�e dans l’�nonc� �conomique et financier de novembre 2008 qui vise � r�duire de 25 % le montant minimum qui doit �tre retir� d’un fonds enregistr� de revenu de retraite pour 2008. Cette mesure fournira un nouvel all�gement fiscal ponctuel de 200 millions de dollars pour les a�n�s afin de tenir compte de l’impact de la d�t�rioration des conditions du march� sur l’�pargne-retraite.
Charles et Olivia, un couple d’a�n�s, touchent respectivement 65 000 $ et 20 000 $ par ann�e en revenu de pension et autres revenus. En l’absence des mesures prises par le gouvernement, ils auraient pay� 13 636 $ d’imp�t f�d�ral sur le revenu des particuliers en 2009.
Les all�gements fiscaux instaur�s depuis 2006, y compris les mesures propos�es dans le budget de 2009, procurent des �conomies d’imp�t substantielles aux particuliers et aux familles. Depuis 2006, le gouvernement a r�duit toutes les taxes et tous les imp�ts qu’il per�oit. Tous les Canadiens – m�me ceux dont le revenu est trop faible pour qu’ils paient l’imp�t sur le revenu – profitent du fait que le taux de la taxe sur les produits et services (TPS) a �t� ramen� de 7 % � 5 % alors que le niveau du cr�dit pour la TPS est demeur� inchang�. Diverses autres mesures d’all�gement des imp�ts sur le revenu des particuliers et des soci�t�s permettent aux familles, aux �tudiants, aux travailleurs et aux a�n�s du Canada de conserver une plus grande part de l’argent qu’ils ont si durement gagn�, et aident les entreprises de toute taille � effectuer de nouveaux investissements et � cr�er des emplois. On trouvera � l’annexe 2 un aper�u de tous les all�gements d’imp�t instaur�s depuis 2006.
Bon nombre des mesures prises par le gouvernement depuis 2006 contribuent � ce que les Canadiens � revenu faible et moyen soient les principaux b�n�ficiaires des all�gements d’imp�t :
Comme l’illustre le graphique 3.4, plus de 30 % des all�gements de l’imp�t sur le revenu des particuliers instaur�s par le gouvernement en 2009 profiteront aux Canadiens qui gagnent moins de 40 726 $, et pr�s de 45 % sont destin�s � ceux dont le revenu imposable est compris entre 40 726 $ et 81 452 $. En tout, pr�s des trois quarts de ces all�gements profiteront aux Canadiens dont le revenu est inf�rieur � 81 452 $.
2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | Total | |
---|---|---|---|---|
(M$) | ||||
Strat�gie canadienne de transition et d’acquisition de comp�tences |
||||
Am�liorer les prestations pour les travailleurs canadiens | ||||
Cinq semaines additionnelles de prestations d’assurance-emploi | 575 | 575 | 1 150 | |
Assurance-emploi – Travailleurs de longue date | 250 | 250 | 500 | |
Assurance-emploi – Travail partag� | 100 | 100 | 200 | |
Programme de protection des salari�s | 25 | 25 | 50 | |
|
||||
950 | 950 | 1 900 | ||
�largir l’acc�s � la formation | ||||
Programmes de formation de l’assurance-emploi | 500 | 500 | 1 000 | |
Fonds de transition et de formation strat�gique | 250 | 250 | 500 | |
Emplois d’�t� Canada | 10 | 10 | 20 | |
Programme d’emploi pour les �tudiants dans la fonction publique | 10 | 10 | 20 | |
YMCA/YWCA | 15 | 15 | ||
Initiative cibl�e pour les travailleurs �g�s | 20 | 20 | 40 | |
Subvention � l’ach�vement de la formation d’apprenti | 40 | 40 | 80 | |
Programme de reconnaissance des titres | ||||
de comp�tences �trangers | 25 | 25 | 50 | |
Partenariat pour les comp�tences et l’emploi des Autochtones | 20 | 60 | 80 | |
Fonds d’investissement strat�gique pour les comp�tences et la formation des Autochtones |
25 | 50 | 75 | |
Strat�gie de d�veloppement des ressources | ||||
humaines autochtones | 25 | 25 | ||
|
||||
940 | 965 | 1 905 | ||
Geler les taux de cotisation d’assurance-emploi | ||||
Mesures totales concernant le taux | ||||
d’assurance-emploi � ce jour | 693 | 2 199 | 1 631 | 4 523 |
Moins mesure concernant le taux d’assurance-emploi en 2009 | 693 | 1 381 | 2 074 | |
|
||||
818 | 1 631 | 2 449 | ||
|
||||
Total partiel : Strat�gie canadienne de transition et d’acquisition des comp�tences |
2 708 | 3 546 | 6 254 | |
Nota : Valeur totale de la Strat�gie, y compris le gel du taux de 2009 |
693 | 4 089 | 3 546 | 8 328 |
Poursuivre le d�veloppement d’une main-d’œuvre hautement qualifi�e |
||||
Programme des Bourses d’�tudes | ||||
sup�rieures du Canada | 35 | 35 | 70 | |
Programme de stages en recherche- | ||||
d�veloppement industrielle | 3 | 1 | 4 | |
|
||||
38 | 36 | 74 | ||
Renforcer les partenariats avec les Canadiens autochtones | ||||
Programmes de sant� | ||||
des Premi�res nations et des Inuits | 135 | 170 | 305 | |
Moins : source de fonds existante | -27 | -27 | ||
Services � l’enfance et � la famille | ||||
des Premi�res nations | 7 | 13 | 20 | |
|
||||
115 | 183 | 297 | ||
All�gements fiscaux pour les Canadiens | ||||
All�gement de l’imp�t sur le revenu des | ||||
particuliers pour tous les contribuables | 470 | 1 885 | 1 950 | 4 305 |
Hausse du suppl�ment de la Prestation | ||||
nationale pour enfants et de la Prestation | ||||
fiscale canadienne pour enfants | 230 | 310 | 540 | |
Bonification de la Prestation fiscale pour le | ||||
revenu de travail | 145 | 580 | 580 | 1 305 |
All�gements fiscaux cibl�s pour les a�n�s | 80 | 325 | 340 | 745 |
|
||||
Total partiel : All�gements fiscaux pour les Canadiens | 695 | 3 020 | 3 180 | 6 895 |
Total : Mesures pour aider les Canadiens et stimuler les d�penses |
695 | 5 880 | 6 945 | 13 520 |
Valeur totale des mesures de stimulation | 5 880 | 6 945 | 13 520 | |
Nota – Les chiffres ayant �t� arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqu�. |