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Une saine gestion économique en période d’incertitude

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Dans le monde entier, les conséquences d’une pandémie qui n’arrive qu’une fois par siècle, combinées à des facteurs externes, notamment l’invasion illégale de l’Ukraine par la Russie, ont poussé l’inflation à des sommets qui n’avaient pas été atteints depuis des décennies. Les Canadiennes et les Canadiens en ressentent les contrecoups, à l’épicerie, au moment de payer les factures à la fin du mois et lorsqu’ils pensent à ce que l’avenir leur réserve.

Malgré les difficultés qu’il faut surmonter, les Canadiens peuvent croire avec confiance que l’économie du pays résistera au ralentissement économique mondial qui arrive. Le taux de chômage du Canada se situe à un niveau parmi les plus bas en plusieurs décennies et, jusqu’à présent cette année, la croissance économique du pays a surpassé celle des pairs du G7. Les programmes qui ont soutenu les Canadiens pendant la pandémie ont aidé à jeter les bases d’une relance économique sans précédent. Ainsi, le Canada affrontera les turbulences économiques mondiales dans une position de force et de résilience économiques.

En ces temps d’inflation élevée, le gouvernement a adopté une approche équilibrée en aidant les gens à composer avec le coût de la vie croissant. Des mesures importantes et ciblées ont été offertes pour soutenir les plus vulnérables tout en veillant à ce que le Canada maintienne la capacité financière requise en cette période d’incertitude.

Dans le contexte économique difficile auquel le Canada et le monde entier font face, la croissance économique, ici et ailleurs dans le monde, s’annonce faible. L’ampleur du ralentissement, tant au Canada qu’à l’étranger, dépendra essentiellement de la rapidité avec laquelle l’inflation se modérera.

Dans les prochaines années, les tendances structurelles donnent à penser que l’offre demeurera une contrainte importante pour la croissance mondiale. L’avenir sera marqué par la réorientation continue des échanges commerciaux mondiaux, le vieillissement rapide de la population et les doubles impératifs de la sécurité énergétique et de la transition vers la carboneutralité. Investir dans des mesures qui favorisent la création d’emplois pour la classe moyenne et de nouveaux investissements sera la clé de la prospérité future des travailleurs et des entreprises au Canada.

L’Énoncé économique de l’automne de 2022 s’appuie sur des mesures que le gouvernement a prises pour s’attaquer à ces défis essentiels, tout en étant orienté sur le soutien à apporter aux travailleurs et aux familles en période économique difficile. Alors que nous travaillons ensemble pour affronter le ralentissement économique à venir, l’Énoncé économique de l’automne de 2022 aidera l’économie canadienne à créer de bons emplois bien rémunérés pour les travailleurs, et contribuera à maintenir la capacité financière requise pour soutenir les Canadiens, faire croître la classe moyenne et bâtir une économie qui fonctionne pour tous.

1.1 Nouveaux défis pour la relance après la COVID-19

L’inflation constitue le principal défi économique mondial

L’inflation a fortement augmenté partout dans le monde au cours de la dernière année. Des déséquilibres mondiaux entre l’offre et la demande, qui découlent d’une série de chocs de l’approvisionnement mondial combinés au rebond de la demande, font grimper les prix des biens et des services.

L’invasion illégale et barbare de l’Ukraine par la Russie a perturbé les chaînes d’approvisionnement mondiales et a fait grimper les prix des produits de base, surtout le pétrole brut, le gaz naturel, les aliments et les produits agricoles. L’Europe est maintenant confrontée à une crise énergétique aiguë, alors qu’elle délaisse l’énergie provenant de la Russie dont elle dépend, ce qui a pour effet d’entraîner une hausse des coûts de fabrication et d’imposer une pression sur le budget des ménages. Les confinements liés à la politique de zéro COVID de la Chine ont prolongé les perturbations des chaînes d’approvisionnement. De plus, dans de nombreuses économies avancées, y compris aux États-Unis et au Canada, les pressions inflationnistes ont commencé à s’élargir sous l’effet de la demande intérieure plus forte et des pressions salariales plus élevées découlant de marchés du travail serrés.

Au cours des derniers mois, certains facteurs mondiaux sous-jacents à l’inflation élevée ont commencé à s’atténuer. Les goulots d’étranglement de l’offre mondiale demeurent importants, mais ont commencé à s’améliorer (graphique 1.1), et les prix mondiaux de divers produits de base, y compris le pétrole brut et les produits agricoles, ont chuté par rapport aux sommets atteints antérieurement (graphique 1.2).

Par conséquent, l’inflation globale a légèrement diminué dans certains pays au cours de l’été, notamment au Canada, bien qu’elle se soit encore accélérée dans d’autres pays, y compris l’Italie, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Au Canada, l’inflation globale a reculé pour un troisième mois d’affilée en septembre et est tombée à 6,9 % d’une année sur l’autre, un taux inférieur au sommet de 8,1 % atteint en juin, et était plus modérée que dans bon nombre de pays comparables (graphique 1.3). Cela dit, les pressions inflationnistes demeurent élevées et généralisées au Canada. Les mesures de l’inflation fondamentale ont ralenti leur poussée, mais demeurent élevées, et l’inflation devrait demeurer au-dessus des niveaux cibles pendant quelque temps (graphique 1.4).

Graphique 1.1
Indice des pressions exercées sur les chaînes d’approvisionnement mondiales
Graphique 1.1: Indice des pressions exercées sur les chaînes d’approvisionnement    mondiales

Nota – Le dernier point de données correspond à septembre 2022. L’indice intègre les données sur les coûts de transport et les indicateurs de fabrication pour évaluer les pressions exercées sur les chaînes d’approvisionnement mondiales.

Source : Federal Reserve Bank of New York

Version texte
Date Indice des pressions exercées sur les chaînes d'approvisionnement mondiales écarts types par rapport à la valeur moyenne
1er janvier 2010 -0,26
1er février 2010 -0,12
1er mars 2010 0,41
1er avril 2010 0,27
1er mai 2010 0,40
1er juin 2010 -0,04
1er juil. 2010 0,01
1er août 2010 0,35
1er septembre 2010 0,37
1er oct. 2010 0,69
1er novembre 2010 0,42
1er décembre 2010 0,71
1er janvier 2011 0,81
1er février 2011 0,40
1er mars 2011 0,72
1er avril 2011 1,54
1er mai 2011 0,94
1er juin 2011 0,21
1er juil. 2011 0,25
1er août 2011 -0,09
1er septembre 2011 -0,58
1er oct. 2011 -0,40
1er novembre 2011 0,10
1er décembre 2011 -0,07
1er janvier 2012 0,33
1er février 2012 -0,05
1er mars 2012 -0,39
1er avril 2012 -0,31
1er mai 2012 -0,72
1er juin 2012 -0,68
1er juil. 2012 -0,70
1er août 2012 -0,15
1er septembre 2012 -0,26
1er oct. 2012 -0,02
1er novembre 2012 -0,37
1er décembre 2012 -0,17
1er janvier 2013 -0,05
1er février 2013 -0,40
1er mars 2013 -0,54
1er avril 2013 -0,74
1er mai 2013 -0,84
1er juin 2013 -0,63
1er juil. 2013 -0,66
1er août 2013 -0,54
1er septembre 2013 -0,28
1er oct. 2013 -0,16
1er novembre 2013 -0,64
1er décembre 2013 -0,46
1er janvier 2014 -0,60
1er février 2014 -0,25
1er mars 2014 -0,57
1er avril 2014 -0,81
1er mai 2014 -0,77
1er juin 2014 -0,64
1er juil. 2014 -0,79
1er août 2014 -0,62
1er septembre 2014 -0,79
1er oct. 2014 -0,57
1er novembre 2014 -0,95
1er décembre 2014 -0,38
1er janvier 2015 -0,52
1er février 2015 -0,31
1er mars 2015 -0,39
1er avril 2015 -0,29
1er mai 2015 -0,52
1er juin 2015 -0,83
1er juil. 2015 -0,38
1er août 2015 -0,66
1er septembre 2015 -0,41
1er oct. 2015 -0,23
1er novembre 2015 -0,63
1er décembre 2015 -0,59
1er janvier 2016 -0,74
1er février 2016 -0,71
1er mars 2016 -0,62
1er avril 2016 -0,24
1er mai 2016 -0,71
1er juin 2016 -0,28
1er juil. 2016 -0,18
1er août 2016 0,09
1er septembre 2016 -0,29
1er oct. 2016 -0,04
1er novembre 2016 -0,29
1er décembre 2016 -0,22
1er janvier 2017 0,20
1er février 2017 0,22
1er mars 2017 0,11
1er avril 2017 0,05
1er mai 2017 -0,08
1er juin 2017 0,14
1er juil. 2017 0,15
1er août 2017 0,44
1er septembre 2017 0,55
1er oct. 2017 0,80
1er novembre 2017 0,86
1er décembre 2017 0,71
1er janvier 2018 0,60
1er février 2018 0,12
1er mars 2018 0,47
1er avril 2018 0,56
1er mai 2018 0,37
1er juin 2018 0,41
1er juil. 2018 0,43
1er août 2018 0,53
1er septembre 2018 0,47
1er oct. 2018 0,53
1er novembre 2018 0,44
1er décembre 2018 0,45
1er janvier 2019 0,52
1er février 2019 0,12
1er mars 2019 0,20
1er avril 2019 0,02
1er mai 2019 -0,65
1er juin 2019 -0,49
1er juil. 2019 -0,46
1er août 2019 -0,33
1er septembre 2019 0,11
1er oct. 2019 0,03
1er novembre 2019 0,10
1er décembre 2019 0,01
1er janvier 2020 0,04
1er février 2020 1,10
1er mars 2020 2,46
1er avril 2020 3,10
1er mai 2020 2,55
1er juin 2020 2,30
1er juil. 2020 2,80
1er août 2020 1,33
1er septembre 2020 0,60
1er oct. 2020 0,11
1er novembre 2020 0,70
1er décembre 2020 1,64
1er janvier 2021 1,42
1er février 2021 1,90
1er mars 2021 2,18
1er avril 2021 2,52
1er mai 2021 2,97
1er juin 2021 2,70
1er juil. 2021 2,94
1er août 2021 3,23
1er septembre 2021 3,24
1er oct. 2021 3,79
1er novembre 2021 4,22
1er décembre 2021 4,30
1er janvier 2022 3,64
1er février 2022 2,76
1er mars 2022 2,78
1er avril 2022 3,42
1er mai 2022 2,62
1er juin 2022 2,32
1er juil. 2022 1,75
1er août 2022 1,51
1er septembre 2022 1,05
Graphique 1.2
Prix des produits de base
Graphique 1.2: Commodity    Prices

Nota – Le dernier point de données correspond au 26 octobre 2022.

Source : Haver Analytics

Version texte
Gaz naturel Énergie Métaux industriels Agriculture
1 janv. 2021 100 100 100 100
4 janv. 2021 101,6542 98,59344 102,0754 99,7386
5 janv. 2021 106,4198 103,2272 103,3536 101,4283
6 janv. 2021 106,9713 104,5059 103,65 101,3428
7 janv. 2021 107,4832 104,8712 104,5784 100,7516
8 janv. 2021 105,9945 107,5687 103,4785 101,1099
11 janv. 2021 107,499 107,3982 101,2164 100,8801
12 janv. 2021 107,3415 109,2431 102,5671 103,4902
13 janv. 2021 106,2072 108,6464 102,7605 104,0717
14 janv. 2021 103,5841 109,3832 103,0761 105,676
15 janv. 2021 106,1836 107,3799 101,8245 105,7051
18 janv. 2021 #N/A
19 janv. 2021 99,60615 108,1106 101,4956 104,9159
20 janv. 2021 99,76371 108,5185 102,5081 104,5341
21 janv. 2021 98,34579 108,2202 102,6659 104,7408
22 janv. 2021 96,73102 106,7223 102,4908 102,5916
25 janv. 2021 102,3237 107,8609 102,5612 104,0024
26 janv. 2021 103,8204 107,9279 102,7337 105,7997
27 janv. 2021 106,4198 108,3602 100,7578 105,5619
28 janv. 2021 104,9232 107,4651 100,8587 104,8041
29 janv. 2021 100,9846 106,9354 100,5092 106,0547
1 févr. 2021 112,2489 109,9982 100,1032 105,7593
2 févr. 2021 112,052 112,2816 99,88461 105,6245
3 févr. 2021 109,8464 113,8769 100,4673 106,3733
4 févr. 2021 115,5967 114,8816 100,745 106,4138
5 févr. 2021 112,5876 115,9045 102,0146 106,5716
8 févr. 2021 113,1942 118,0539 103,046 108,0242
9 févr. 2021 111,3746 118,7359 104,3849 107,8361
10 févr. 2021 113,6431 119,4788 105,9778 105,6888
11 févr. 2021 111,6975 118,7481 106,1108 106,4527
12 févr. 2021 113,2729 120,8793 106,7478 106,8264
15 févr. 2021 #N/A
16 févr. 2021 117,4872 122,9008 107,1526 108,6743
17 févr. 2021 119,4171 124,758 107,4523 108,0159
18 févr. 2021 116,9752 123,9359 109,098 108,406
19 févr. 2021 117,8023 122,1823 111,508 108,1005
22 févr. 2021 115,6361 125,8905 113,1359 109,5387
23 févr. 2021 112,5246 125,9758 113,1059 109,6813
24 févr. 2021 110,0827 128,6915 114,4818 111,2186
25 févr. 2021 109,3738 128,8802 115,8983 110,0214
26 févr. 2021 109,1374 125,5556 111,6665 108,5495
1 mars 2021 109,3738 124,1612 111,2348 107,5714
2 mars 2021 111,8156 122,6999 113,4966 108,4223
3 mars 2021 110,9098 124,9954 111,894 107,5895
4 mars 2021 108,1528 129,3917 109,1314 107,0505
5 mars 2021 106,6798 133,4409 109,65 108,2207
8 mars 2021 105,4589 131,5168 110,0981 108,414
9 mars 2021 105,6479 130,0554 108,6282 108,7737
10 mars 2021 107,1603 130,713 109,0001 107,9144
11 mars 2021 106,4592 133,6479 110,6037 108,7193
12 mars 2021 103,8204 133,1669 110,5369 108,6434
15 mars 2021 99,36986 132,0952 111,9405 109,4872
16 mars 2021 102,2844 131,3097 110,346 110,1278
17 mars 2021 100,6301 130,3538 111,3652 110,0613
18 mars 2021 98,89719 122,2858 110,9787 108,048
19 mars 2021 101,0634 124,4292 112,1995 108,5386
22 mars 2021 103,1509 124,9345 112,8029 107,9337
23 mars 2021 100,5908 118,4071 110,8551 108,4426
24 mars 2021 101,1422 124,3317 111,3308 108,5561
25 mars 2021 103,0327 119,6797 109,8142 107,4731
26 mars 2021 103,1509 124,2769 112,1266 108,1523
29 mars 2021 104,49 125,1659 110,9329 107,8525
30 mars 2021 103,3083 123,7228 109,6456 106,6347
31 mars 2021 102,7176 121,3725 109,4745 109,1234
1 avr. 2021 103,9386 125,0198 109,6283 108,0474
2 avr. 2021 #N/A
5 avr. 2021 98,89719 120,246 109,6283 108,2684
6 avr. 2021 96,73102 121,2872 112,2354 108,6572
7 avr. 2021 99,25167 121,8291 111,3868 109,2493
8 avr. 2021 100 121,8961 112,4407 110,7125
9 avr. 2021 100,7326 121,5978 111,4828 110,562
12 avr. 2021 102,8042 122,365 110,5818 109,1622
13 avr. 2021 105,577 123,2053 111,4831 109,8436
14 avr. 2021 106,0654 128,4601 113,2807 111,5676
15 avr. 2021 107,5227 129,0994 114,9254 111,5497
16 avr. 2021 108,4679 128,7584 114,1689 111,1182
19 avr. 2021 110,9886 129,1664 115,2311 111,6226
20 avr. 2021 110,3978 127,7781 114,3562 113,2831
21 avr. 2021 109,3343 125,6165 116,0597 114,2675
22 avr. 2021 111,5006 125,8723 115,8397 116,6413
23 avr. 2021 110,9886 127,0779 117,03 117,2794
26 avr. 2021 113,1942 126,7004 119,2098 120,0336
27 avr. 2021 115,8724 128,588 119,8786 119,9079
28 avr. 2021 116,5813 130,6034 120,2953 118,7788
29 avr. 2021 114,6514 132,5397 120,584 118,4767
30 avr. 2021 115,4392 130,0859 120,2348 120,577
3 mai 2021 116,8176 131,876 120,2348 120,2435
4 mai 2021 116,857 134,2873 121,7855 121,3379
5 mai 2021 115,7148 134,4091 121,8634 123,2359
6 mai 2021 115,321 132,6859 123,5821 124,7404
7 mai 2021 116,8649 133,1669 126,668 125,8368
10 mai 2021 116,2032 133,2461 126,0051 124,0914
11 mai 2021 117,4241 133,9889 126,4752 125,5737
12 mai 2021 118,4797 135,6269 125,4504 125,2339
13 mai 2021 119,1414 131,3706 123,8824 120,7081
14 mai 2021 118,8657 134,0011 123,6368 118,9642
17 mai 2021 124,616 135,9618 125,5625 119,2376
18 mai 2021 121,2288 134,7805 125,6411 119,9867
19 mai 2021 119,2595 130,6948 121,4416 118,8264
20 mai 2021 117,8023 128,18 121,5123 118,9688
21 mai 2021 117,2509 130,5182 119,9171 119,0347
24 mai 2021 116,5813 134,47 120,469 118,3451
25 mai 2021 117,1327 134,5978 120,1741 116,6442
26 mai 2021 119,2202 135,225 121,1245 116,275
27 mai 2021 116,5025 135,9678 124,5013 119,5625
28 mai 2021 117,6053 135,2128 124,8305 119,0693
31 mai 2021 #N/A
1 juin 2021 122,2529 138,0381 124,5974 121,6404
2 juin 2021 121,1107 139,9379 123,7311 121,2761
3 juin 2021 119,7716 139,8039 120,3525 119,9861
4 juin 2021 121,9771 141,1983 122,1901 122,0922
7 juin 2021 121,0634 140,3824 121,3469 120,378
8 juin 2021 123,3871 141,795 122,3741 120,1355
9 juin 2021 123,592 141,6246 122,7348 119,5383
10 juin 2021 124,5609 142,1847 122,4481 119,2679
11 juin 2021 130,4057 142,7206 123,1626 117,7085
14 juin 2021 132,6113 142,9702 123,5707 115,1868
15 juin 2021 128,2394 144,3829 120,3 114,4324
16 juin 2021 128,8303 144,7543 120,9403 113,696
17 juin 2021 128,9877 142,4405 116,9642 108,5488
18 juin 2021 127,4517 143,3904 115,517 111,3588
21 juin 2021 126,6246 146,0208 116,1861 110,9214
22 juin 2021 129,0666 146,2827 117,4965 109,8143
23 juin 2021 132,0205 147,2752 119,0824 109,8119
24 juin 2021 135,3682 147,8171 119,101 109,1807
25 juin 2021 138,6373 148,8766 119,8897 108,0884
28 juin 2021 141,5124 146,8672 119,7397 110,6787
29 juin 2021 142,9697 147,2447 120,9097 110,7077
30 juin 2021 143,7574 147,8414 120,517 114,6706
1 juil. 2021 144,1906 150,5206 119,7716 114,0947
2 juil. 2021 145,7266 151,1173 121,1436 113,1184
5 juil. 2021 #N/A
6 juil. 2021 143,2454 147,5248 119,9521 109,2725
7 juil. 2021 141,6305 145,3449 120,4829 108,5886
8 juil. 2021 145,0886 146,8794 118,768 107,6433
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12 juil. 2021 147,2548 148,7304 120,3907 109,2618
13 juil. 2021 145,128 150,6972 121,143 109,612
14 juil. 2021 143,6786 147,3239 120,4144 111,1892
15 juil. 2021 141,8274 144,8517 121,4604 111,5491
16 juil. 2021 144,0724 145,1866 120,8812 112,1331
19 juil. 2021 147,8534 136,0835 118,1708 111,1951
20 juil. 2021 151,7133 137,6789 119,6982 112,8538
21 juil. 2021 155,1004 143,4086 119,4509 113,7468
22 juil. 2021 156,8334 146,3862 120,8589 113,1323
23 juil. 2021 159,1966 147,0438 121,8756 112,2631
26 juil. 2021 160,7719 147,3239 124,1463 113,171
27 juil. 2021 155,258 146,6845 123,0472 112,8155
28 juil. 2021 156,2426 147,6405 123,5243 113,1294
29 juil. 2021 159,8661 150,1674 125,5915 113,8706
30 juil. 2021 154,1552 150,4354 124,9249 112,0857
2 août 2021 154,9822 145,8016 125,1849 113,5651
3 août 2021 158,6057 144,9857 123,409 113,0927
4 août 2021 163,7653 141,5028 122,5475 112,6574
5 août 2021 163,0563 143,2321 123,2716 112,8653
6 août 2021 163,1666 141,6124 122,4123 113,5568
9 août 2021 160,1418 138,0259 120,9129 112,7813
10 août 2021 161,3785 141,0278 122,6301 114,0743
11 août 2021 160,2442 142,2335 123,2337 114,5864
12 août 2021 155,4943 141,5697 122,8766 116,6025
13 août 2021 152,6192 140,1693 123,9425 117,2753
16 août 2021 155,9669 138,1721 123,0781 117,4676
17 août 2021 151,6739 136,8751 121,7552 116,0964
18 août 2021 152,2647 135,2067 119,575 116,5628
19 août 2021 151,3982 131,5472 118,1307 114,5095
20 août 2021 152,2647 129,1725 118,9143 113,3114
23 août 2021 155,9669 135,8765 121,5621 113,7342
24 août 2021 154,2339 139,5299 122,6792 114,7235
25 août 2021 154,5884 141,5028 122,77 114,9856
26 août 2021 165,8527 140,2971 122,1157 115,0622
27 août 2021 172,8239 143,159 123,3536 115,488
30 août 2021 169,5549 144,0784 123,3536 114,4886
31 août 2021 172,3906 143,1773 125,3058 113,1842
1 sept. 2021 181,7644 143,4756 123,6116 112,3442
2 sept. 2021 182,7885 146,4714 124,0234 112,5122
3 sept. 2021 185,5848 145,6311 125,0565 112,5407
6 sept. 2021 #N/A
7 sept. 2021 179,9133 143,4452 124,9539 111,1695
8 sept. 2021 193,9188 145,552 125,1287 110,6394
9 sept. 2021 198,7948 143,7801 127,0345 109,6796
10 sept. 2021 195,3131 146,0452 130,5453 109,595
13 sept. 2021 207,3493 147,7562 128,8008 109,0053
14 sept. 2021 208,9405 147,8232 126,8335 110,0525
15 sept. 2021 216,8964 151,8724 129,1027 111,4118
16 sept. 2021 211,9732 151,5801 127,0329 111,32
17 sept. 2021 202,6782 150,2953 126,8317 110,6356
20 sept. 2021 197,7944 147,1229 124,3377 109,3661
21 sept. 2021 190,7049 147,2143 123,3907 109,0477
22 sept. 2021 191,217 150,4049 127,0206 110,3836
23 sept. 2021 198,6214 153,0171 127,4573 111,5853
24 sept. 2021 204,805 154,7159 127,5002 111,7175
27 sept. 2021 225,7188 158,6555 126,6988 112,6667
28 sept. 2021 231,5872 158,412 126,995 112,2413
29 sept. 2021 215,7148 157,2124 125,545 112,6406
30 sept. 2021 231,0752 158,8687 122,8426 113,1769
1 oct. 2021 221,3076 160,0012 124,0372 114,1274
4 oct. 2021 227,0972 164,0382 125,8229 113,9315
5 oct. 2021 248,6018 168,1422 125,7089 113,6999
6 oct. 2021 223,5131 163,7033 124,472 113,5105
7 oct. 2021 224,6948 165,0368 126,8493 114,0845
8 oct. 2021 221,4651 166,1633 128,6303 113,8802
11 oct. 2021 214,2261 167,6673 131,5656 113,6364
12 oct. 2021 221,7959 167,6064 131,153 112,4543
13 oct. 2021 226,5853 167,6064 132,8243 111,0143
14 oct. 2021 229,8936 169,4879 136,3201 111,7474
15 oct. 2021 220,5593 170,864 140,3526 112,7678
18 oct. 2021 206,2229 169,4148 139,5611 112,9064
19 oct. 2021 210,7128 170,6935 137,8421 112,5568
20 oct. 2021 214,5333 172,5811 138,3026 113,7746
21 oct. 2021 210,5553 170,1882 132,7291 112,1464
22 oct. 2021 215,0847 172,0636 131,3073 112,8481
25 oct. 2021 238,5191 174,2617 132,718 113,6682
26 oct. 2021 236,4317 175,2238 131,2285 114,1362
27 oct. 2021 244,1118 172,0149 126,6689 114,9159
28 oct. 2021 227,7275 170,59 128,8928 115,7111
29 oct. 2021 213,7061 170,5413 127,3034 115,8925
1 nov. 2021 204,2536 171,3938 128,0652 117,4062
2 nov. 2021 218,2749 172,3071 126,888 116,9372
3 nov. 2021 223,3162 167,168 125,5763 116,5515
4 nov. 2021 225,128 164,4401 123,5821 115,851
5 nov. 2021 218,1174 167,576 123,9569 115,4969
8 nov. 2021 214,9744 168,124 125,7237 115,5156
9 nov. 2021 198,2512 169,7193 124,1703 116,7344
10 nov. 2021 195,1635 165,0064 124,5494 118,3768
11 nov. 2021 206,5774 165,4326 126,5012 119,3474
12 nov. 2021 192,2016 163,1614 127,6156 120,3007
15 nov. 2021 201,024 163,472 126,2492 120,6659
16 nov. 2021 207,562 164,6045 124,1097 120,1436
17 nov. 2021 193,5408 159,8733 123,6838 121,597
18 nov. 2021 196,7309 161,4687 124,0139 121,1038
19 nov. 2021 202,6388 157,0054 126,7911 121,1639
22 nov. 2021 191,4533 158,2902 128,0137 122,4636
23 nov. 2021 198,3064 162,4368 127,2566 123,5278
24 nov. 2021 201,4178 162,4673 128,8475 123,2172
25 nov. 2021 #N/A
26 nov. 2021 215,7148 144,4925 124,4149 122,1585
29 nov. 2021 191,1776 146,4592 125,4572 120,4743
30 nov. 2021 179,8739 138,8601 124,4458 117,5224
1 déc. 2021 167,7038 137,8737 125,1582 117,9133
2 déc. 2021 159,7479 138,7079 124,2662 119,5137
3 déc. 2021 162,7412 138,9028 124,0641 119,8165
6 déc. 2021 144,0331 143,2686 123,8802 120,0185
7 déc. 2021 145,7739 147,9145 125,24 119,8551
8 déc. 2021 149,6101 149,0592 126,2129 119,662
9 déc. 2021 149,5076 146,8489 125,2438 119,3485
10 déc. 2021 153,4541 147,9632 124,7455 119,7839
13 déc. 2021 148,1292 146,715 125,1439 119,6322
14 déc. 2021 146,2387 145,5215 124,3008 119,8214
15 déc. 2021 148,1292 145,7773 122,3124 118,2477
16 déc. 2021 146,3174 148,4564 126,1731 119,5822
17 déc. 2021 143,3241 145,5398 126,6904 119,5142
20 déc. 2021 148,011 141,7646 125,4499 118,7473
21 déc. 2021 148,6412 146,7332 127,7839 120,773
22 déc. 2021 152,0284 149,6133 130,0553 122,2805
23 déc. 2021 142,9697 151,2939 130,2876 122,8749
24 déc. 2021 #N/A
27 déc. 2021 155,258 155,0143 129,9623 123,4071
28 déc. 2021 153,013 155,678 129,9623 121,9313
29 déc. 2021 151,6344 156,4087 130,2877 122,7866
30 déc. 2021 140,252 156,6157 130,6786 121,4545
31 déc. 2021 146,9082 153,6382 130,7021 120,7654
3 janv. 2022 150,256 155,7693 130,7021 120,1911
4 janv. 2022 146,3962 157,4377 131,9129 121,9941
5 janv. 2022 152,8948 159,6115 132,4551 121,323
6 janv. 2022 150,1379 161,9193 131,2587 120,7516
7 janv. 2022 152,7373 161,2312 131,9015 121,5924
10 janv. 2022 156,794 160,0438 131,4443 120,7589
11 janv. 2022 160,7089 165,256 133,8298 121,7137
12 janv. 2022 174,5963 168,0935 136,3019 121,8672
13 janv. 2022 157,7393 166,3947 135,2945 120,7616
14 janv. 2022 160,7326 169,427 134,2168 121,6318
17 janv. 2022 #N/A
18 janv. 2022 159,4328 172,0027 134,7464 122,7269
19 janv. 2022 151,4375 173,2144 136,8532 125,328
20 janv. 2022 143,7179 172,5446 139,2755 125,7399
21 janv. 2022 148,9562 172,0514 138,0236 125,1904
24 janv. 2022 152,6192 168,9703 135,6554 125,4227
25 janv. 2022 153,3675 172,6542 136,9305 126,237
26 janv. 2022 158,9602 176,4842 137,9458 126,5075
27 janv. 2022 168,6885 176,2467 137,197 125,4422
28 janv. 2022 182,7097 177,7751 135,0907 126,8624
31 janv. 2022 191,9653 179,8271 133,9767 126,5506
1 févr. 2022 187,1209 179,8575 135,4701 128,1817
2 févr. 2022 216,6601 182,1226 135,6162 127,581
3 févr. 2022 192,5167 184,1137 136,3918 127,35
4 févr. 2022 180,0709 187,28 136,9194 128,2296
7 févr. 2022 166,4119 184,7835 137,7712 129,3776
8 févr. 2022 166,8373 180,3568 138,1324 129,9466
9 févr. 2022 157,2115 180,8439 141,5828 131,849
10 févr. 2022 155,4234 180,5334 142,8843 130,5201
11 févr. 2022 154,9822 184,8322 138,1785 131,4818
14 févr. 2022 163,844 188,7718 139,8137 131,3284
15 févr. 2022 167,0342 182,9751 140,1235 129,9911
16 févr. 2022 180,0709 186,5433 141,1851 130,9152
17 févr. 2022 174,4781 182,8046 141,4115 131,8664
18 févr. 2022 172,3906 183,3831 141,5368 132,2233
21 févr. 2022 #N/A
22 févr. 2022 175,6991 187,3592 142,4122 135,3409
23 févr. 2022 180,8979 188,029 141,648 136,6513
24 févr. 2022 182,7884 191,2135 143,8383 137,2663
25 févr. 2022 176,0536 187,4749 143,0403 132,1324
28 févr. 2022 173,3754 194,6965 143,391 136,3088
1 mars 2022 180,1102 208,9996 147,0032 140,8026
2 mars 2022 187,5542 224,4596 149,9149 142,4094
3 mars 2022 185,9787 221,4151 154,1816 145,4454
4 mars 2022 197,5581 236,9056 159,8909 146,9322
7 mars 2022 190,5475 243,8531 164,9362 149,3523
8 mars 2022 178,8657 253,0293 160,5231 150,2387
9 mars 2022 179,0862 220,1364 155,9437 146,109
10 mars 2022 183,5919 211,7701 157,7048 144,4108
11 mars 2022 187,7116 217,0249 158,7631 146,1426
14 mars 2022 185,191 206,7649 154,3462 145,5914
15 mars 2022 181,8432 195,0374 153,4094 147,4173
16 mars 2022 188,4206 193,4604 152,9555 143,4775
17 mars 2022 197,755 210,3331 154,3992 145,4371
18 mars 2022 193,0681 212,6895 152,3569 144,5192
21 mars 2022 194,3285 225,5008 152,0653 147,7233
22 mars 2022 205,8684 225,7809 149,7881 147,5789
23 mars 2022 207,7195 237,0152 156,4313 148,2026
24 mars 2022 214,4938 233,4226 157,2825 146,9539
25 mars 2022 220,9925 236,1444 155,8756 148,6694
28 mars 2022 218,1174 220,9036 155,1229 146,4688
29 mars 2022 209,9251 216,4769 151,4672 143,7449
30 mars 2022 220,7562 223,7411 154,7177 145,3866
31 mars 2022 222,2134 211,8797 153,4702 144,0182
1 avr. 2022 225,2855 211,7335 153,8607 142,0129
4 avr. 2022 224,9704 218,6324 154,429 143,4197
5 avr. 2022 237,5738 216,483 154,3873 144,8703
6 avr. 2022 237,4556 206,911 153,0469 144,4012
7 avr. 2022 251,0594 205,0904 151,8866 144,1258
8 avr. 2022 248,4915 208,9813 152,2003 146,5206
11 avr. 2022 263,5289 202,8497 148,8137 147,2954
12 avr. 2022 265,7109 214,0535 150,2801 149,5366
13 avr. 2022 279,4801 221,8535 150,2267 150,2062
14 avr. 2022 292,3592 228,5332 151,0559 149,8763
15 avr. 2022 #N/A
18 avr. 2022 313,4305 232,3631 151,0559 152,5553
19 avr. 2022 286,6088 220,6844 151,1809 151,0887
20 avr. 2022 278,2591 221,2081 150,3228 151,5905
21 avr. 2022 279,4801 223,4488 151,5128 150,5957
22 avr. 2022 262,4261 220,0085 149,1526 149,4912
25 avr. 2022 268,0189 213,6942 143,31 148,4412
26 avr. 2022 274,8326 220,5261 143,6773 148,9552
27 avr. 2022 289,0507 223,7472 144,3157 149,3758
28 avr. 2022 271,2878 227,9121 141,8107 149,6923
29 avr. 2022 285,3092 228,6062 141,8696 148,0059
2 mai 2022 294,4072 231,188 141,8696 147,3451
3 mai 2022 313,2729 227,0474 136,4174 146,1055
4 mai 2022 331,4296 237,2405 137,3788 147,7777
5 mai 2022 345,9236 238,3547 136,4867 148,7298
6 mai 2022 317,4478 237,3379 134,2145 147,1822
9 mai 2022 277,9834 222,5476 130,0942 145,212
10 mai 2022 292,8003 217,6155 130,0297 145,2587
11 mai 2022 303,6471 226,9683 131,0712 147,1116
12 mai 2022 308,586 226,3959 128,521 148,6767
13 mai 2022 305,829 233,2887 129,169 149,2447
16 mai 2022 317,172 238,1355 130,3431 154,1302
17 mai 2022 330,6026 235,0971 132,3566 155,0734
18 mai 2022 333,005 228,8924 130,7092 151,8913
19 mai 2022 330,8389 233,7332 134,04 151,4947
20 mai 2022 322,0952 233,9402 134,8392 150,229
23 mai 2022 347,6565 236,0775 135,8167 151,3702
24 mai 2022 348,011 236,1018 133,687 149,4256
25 mai 2022 354,1945 238,0381 132,5496 149,2076
26 mai 2022 350,3347 244,5047 132,4751 149,6125
27 mai 2022 343,7179 246,8063 134,1942 150,6014
30 mai 2022 #N/A
31 mai 2022 320,7956 246,7941 133,0675 146,0275
1 juin 2022 342,497 251,1782 132,043 144,7274
2 juin 2022 334,1867 253,5712 132,043 146,0111
3 juin 2022 335,6832 258,4424 132,043 144,4872
6 juin 2022 367,1523 260,3239 135,2694 146,6362
7 juin 2022 365,892 259,8003 134,6277 145,9184
8 juin 2022 342,3 261,5844 135,3182 146,1177
9 juin 2022 353,3674 261,6331 133,0007 145,6138
10 juin 2022 349,098 257,4499 129,9977 143,9105
13 juin 2022 339,4643 254,5576 127,1539 141,7882
14 juin 2022 282,7884 249,4733 125,3778 140,8623
15 juin 2022 291,6896 246,8733 126,2292 140,9549
16 juin 2022 292,9499 249,4916 123,441 142,7677
17 juin 2022 271,9968 236,4002 122,6196 141,3781
20 juin 2022 #N/A
21 juin 2022 267,1523 238,9332 123,856 137,9945
22 juin 2022 270,6577 234,1959 120,6724 136,4484
23 juin 2022 247,4596 229,3369 118,0262 131,7013
24 juin 2022 247,3808 234,6526 116,1356 131,9906
27 juin 2022 257,818 236,5098 117,313 130,0979
28 juin 2022 258,7633 239,7918 117,0246 131,0789
29 juin 2022 255,9275 235,9496 117,2056 131,23
30 juin 2022 213,6274 225,0685 114,6624 128,0822
1 juil. 2022 225,6794 232,0831 112,7023 125,651
4 juil. 2022 #N/A
5 juil. 2022 217,5265 213,7186 109,9611 121,6478
6 juil. 2022 217,0146 208,6829 109,0844 122,2643
7 juil. 2022 248,011 219,631 111,6206 124,6923
8 juil. 2022 237,1248 220,8732 111,2141 128,0425
11 juil. 2022 251,4061 221,3481 109,0477 127,1214
12 juil. 2022 239,3777 205,9733 107,0889 122,5276
13 juil. 2022 260,2993 206,8136 106,5735 122,7458
14 juil. 2022 256,4395 202,9349 103,8874 121,35
15 juil. 2022 272,7845 207,8487 104,5092 121,2185
18 juil. 2022 290,7443 216,1542 108,318 124,1507
19 juil. 2022 281,6069 216,5865 106,6047 122,9874
20 juil. 2022 311,1067 217,2076 108,6444 122,7523
21 juil. 2022 307,7983 210,5645 107,9968 120,8554
22 juil. 2022 322,7648 209,8581 110,2439 119,1078
25 juil. 2022 337,5738 213,9439 109,3015 120,3603
26 juil. 2022 347,5777 213,1949 109,7746 122,7452
27 juil. 2022 336,9042 217,3172 110,4951 123,2721
28 juil. 2022 320,3623 215,4478 112,193 125,2201
29 juil. 2022 324,1039 218,6568 115,1683 125,4406
1 août 2022 326,2307 209,8459 113,7248 123,7872
2 août 2022 303,5053 208,9509 112,7148 121,8722
3 août 2022 325,5612 204,6885 111,0883 121,6832
4 août 2022 319,8897 199,4703 112,392 123,632
5 août 2022 317,5029 199,0014 113,7078 123,8871
8 août 2022 298,7238 199,1232 114,7235 124,1993
9 août 2022 308,3182 200,5176 115,6817 124,9971
10 août 2022 322,7569 203,5316 116,8957 126,5682
11 août 2022 349,0743 208,7377 118,7664 128,1575
12 août 2022 344,3875 206,4909 116,2024 128,9483
15 août 2022 343,1272 201,4979 114,164 127,7784
16 août 2022 366,7191 198,9892 114,5898 125,9319
17 août 2022 363,4502 202,1372 113,7845 125,4877
18 août 2022 361,1657 206,905 114,0372 123,8883
19 août 2022 366,8767 208,275 114,3023 125,315
22 août 2022 379,9527 208,7986 114,1565 126,5113
23 août 2022 360,5749 213,5603 114,83 128,2997
24 août 2022 366,2859 216,6961 114,2328 128,8315
25 août 2022 368,0189 213,4263 115,1478 127,4599
26 août 2022 365,0649 214,6624 116,349 129,2435
29 août 2022 367,7038 220,1181 116,349 130,8579
30 août 2022 356,1244 209,2614 112,5107 129,773
31 août 2022 359,4721 204,9686 111,5576 129,2973
1 sept. 2022 364,7893 199,1414 107,973 126,928
2 sept. 2022 346,0417 199,8356 107,8045 127,8223
5 sept. 2022 #N/A
6 sept. 2022 320,7956 197,6801 108,1545 128,3397
7 sept. 2022 308,8617 189,8252 107,2453 128,2262
8 sept. 2022 312,178 191,037 108,871 127,8514
9 sept. 2022 315,6833 196,7485 110,1598 130,658
12 sept. 2022 325,7896 199,3302 111,6521 131,7569
13 sept. 2022 327,8456 197,3452 111,5579 131,3303
14 sept. 2022 361,0476 198,7578 110,39 130,5872
15 sept. 2022 329,7361 189,3503 109,8045 130,0169
16 sept. 2022 307,6408 188,6744 109,8939 129,9352
19 sept. 2022 307,365 190,4707 109,4999 129,2149
20 sept. 2022 306,1047 188,8145 109,5868 131,9495
21 sept. 2022 308,2709 187,4262 108,2804 131,5373
22 sept. 2022 283,3005 187,8889 108,5768 131,6362
23 sept. 2022 275,384 178,5179 105,1866 128,9043
26 sept. 2022 276,2505 174,4322 103,1543 126,8464
27 sept. 2022 266,2465 178,0247 102,354 126,8694
28 sept. 2022 273,9267 185,3985 103,1859 127,9936
29 sept. 2022 270,7364 183,5048 105,7958 127,7839
30 sept. 2022 266,4828 179,6444 105,0135 128,0484
3 oct. 2022 254,8247 186,6711 105,4578 128,0999
4 oct. 2022 269,2792 194,3372 109,708 128,2482
5 oct. 2022 272,9421 198,4595 109,9753 128,2979
6 oct. 2022 274,5963 200,9377 109,7946 127,1639
7 oct. 2022 268,1291 207,1607 107,6304 127,8703
10 oct. 2022 258,9444 201,8328 107,3069 130,6187
11 oct. 2022 267,6329 196,919 106,8417 129,7379
12 oct. 2022 263,8755 193,7648 107,872 129,0888
13 oct. 2022 277,7865 197,1199 108,9048 129,4816
14 oct. 2022 268,8854 190,8847 107,6418 127,8914
15 oct. 2022 255,1792 190,5803 106,0958 128,0612
18 oct. 2022 245,6478 186,318 104,8022 127,6622
19 oct. 2022 233,4777 188,4248 104,3625 127,3493
20 oct. 2022 229,933 187,7306 106,4377 127,8844
21 oct. 2022 215,5179 187,7854 106,3216 128,3999
24 oct. 2022 226,5852 188,8266 105,7175 127,4725
25 oct. 2022 242,8515 190,9152 105,9757 127,6314
26 oct. 2022 241,0004 195,1714 109,961 127,5383

Certes, les perspectives d’inflation restent soumises à des défis importants dans le monde entier, plus particulièrement aux États-Unis. L’économie mondiale reste fortement perturbée par les pénuries d'énergie et les effets de la guerre en Ukraine. La demande mondiale demeure élevée, tout comme les attentes en matière d’inflation. Il est peu probable que les pressions inflationnistes découlant des chaînes d’approvisionnement s’atténuent complètement jusqu’à ce que la demande de marchandises aux États-Unis – la plus grande économie du monde – soit normalisée. L’effet complet sur l’inflation de la hausse des taux d’intérêt devrait prendre du temps à se matérialiser. Dans l’ensemble, ces tendances suggèrent que le retour vers une inflation modérée au niveau mondial se fera de façon graduelle.

Graphique 1.3
Inflation des prix à la consommation dans certaines économies et régions
Graphique 1.3: Inflation des prix à la consommation dans certaines économies et    régions

Nota – Le graphique représente l’inflation de l’IPC global d’une année sur l’autre pour septembre 2022, sauf en ce qui concerne le G20 (août 2022), l’Australie et la Nouvelle-Zélande (T3 de 2022), l’Allemagne, l’Italie et la France (octobre 2022).

Sources : Haver Analytics; Organisation de coopération et de développement économiques

Version texte
Chine Japon Suisse France Canada Norvège Nouvelle-Zélande Australie États-Unis G20 Zone euro Danemark Royaume-Uni Allemagne Suède Italie Pays-Bas
Dernier point de données 2,8 2,997003 3,252485 6,219114 6,857943 6,893617 7,233273 7,26817 8,2 9,2 10 10,0189 10,09563 10,38844 10,83762 11,93182 14,532
Graphique 1.4
Inflation des prix à la consommation, données actuelles et prévisions, Canada
Graphique 1.4: Inflation des prix à la consommation, données actuelles et    prévisions, Canada

Nota – Les lignes pointillées et en tirets sont des projections. Les lignes pleines représentent des données actuelles. Le dernier point de données réelles correspond au T3 de 2022.

Sources : Statistique Canada; enquête auprès d’économistes du secteur privé de septembre 2022 du ministère des Finances Canada; calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
  Données actuelles Enquête de septembre 2022
T4
2019
2,1  
T1
2020
1,7  
T2
2020
0,1  
T3
2020
0,4  
T4
2020
0,7  
T1
2021
1,4  
T2
2021
3,3  
T3
2021
4,1  
T4
2021
4,7  
T1
2022
5,8  
T2
2022
7,4 7,4
T3
2022
7,1 7,3
T4
2022
  6,7
T1
2023
  5,5
T2
2023
  3,4
T3
2023
  2,7
T4
2023
  2,5
T1
2024
  2,3
T2
2024
  2,1
T3
2024
  2,0
T4
2024
  2,0

Les taux d’intérêt grimpent partout dans le monde

Afin de ralentir la demande et d’ancrer les attentes d’inflation, les banques centrales, y compris la Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine, ont augmenté les taux d’intérêt dans le cadre d’un des cycles de resserrement monétaire les plus synchronisés depuis des décennies (graphique 1.5). Pour de nombreuses économies avancées, les taux d’intérêt atteignent maintenant des niveaux jamais vus en près de 15 ans.

Graphique 1.5
Variation des taux directeurs des banques centrales depuis janvier 2022, économies avancées
Graphique 1.5: Variation    des taux directeurs des banques centrales depuis janvier 2022, économies    avancées

Nota – Le taux de refinancement principal est utilisé pour la zone euro, le taux cible moyen des fonds fédéraux est utilisé pour les États-Unis. Les taux officiels sont utilisés dans les autres cas.

Source : Haver Analytics

Version texte
  Japon Suisse Danemark Suède Zone euro Norvège Royaume-Uni Australie États-Unis Nouvelle-Zélande Canada
Taux directeur le 31 déc. 2021 -0,10 -0,75 0,00 0,00 0,00 0,50 0,25 0,10 0,13 0,75 0,25
Taux directeur le 27 oct. 2022 -0,10 0,50 0,65 1,75 2,00 2,25 2,25 2,60 3,13 3,50 3,75
Graphique 1.6
Attentes relatives au taux directeur américain
Graphique 1.6: Attentes    relatives au taux directeur américain

Nota – Le dernier point de données correspond à décembre 2024. Les prix des fonds fédéraux sont convertis en probabilités basées sur le marché des annonces futures de la Réserve fédérale concernant le taux d’intérêt cible.

Source : Bloomberg

Version texteLe graphique montre les prix des fonds fédéraux convertis en probabilités basées sur le marché des annonces futures de la Réserve fédérale concernant le taux d'intérêt cible. Il indique que, au 30 juin 2022, les prévisionnistes s'attendaient à ce que le taux directeur des États-Unis atteigne un sommet légèrement supérieur à 3,4 % l'année prochaine. Au 31 août 2022, les prévisionnistes s'attendaient à ce que le taux directeur atteigne un sommet d'environ 4 % l'année prochaine. Au 26 octobre, les prévisionnistes s'attendaient à ce qu'il atteigne un sommet légèrement inférieur à 5 % en 2023.

Au cours des derniers mois, les attentes du marché à l’égard des taux directeurs futurs ont augmenté considérablement, en raison de l’inflation sous-jacente et des attentes d’inflation qui sont demeurées élevées et de la détermination croissante à juguler l’inflation démontrée par la Réserve fédérale américaine. Les conséquences se font sentir dans le monde entier sous forme de flambée du dollar américain, de hausse des taux d’intérêt et de volatilité sur les marchés financiers. Il y a seulement quelques mois, on s’attendait à ce que les taux directeurs américains plafonnent à un peu plus de 3 %, alors que les marchés s’attendent maintenant à ce qu’ils atteignent un sommet de 5 % (graphique 1.6). Les banques centrales ont également mis fin en grande partie aux programmes d’assouplissement quantitatif, et certaines laissent leurs bilans diminuer, en retirant des liquidités. Essentiellement en réponse à l’évolution de la politique monétaire et aux attentes concernant de nouvelles hausses de taux, les marchés financiers ont connu une réévaluation notable, avec des baisses particulièrement importantes sur les marchés boursiers. Les banques centrales ont eu recours à des taux d’intérêt plus élevés pour lutter contre l’inflation, mais ces derniers ralentiront de façon marquée la croissance économique.

La Banque du Canada a clairement indiqué qu’elle demeure résolue à utiliser ses outils de politique monétaire pour ramener l’inflation à la cible de 2 % et maintenir les attentes en matière d’inflation bien ancrées. À la fin d’octobre, la Banque du Canada a réitéré qu’elle s’attendait à ce que l’inflation recule à environ 3 %, la limite supérieure de sa cible d’inflation, à la fin de 2023, et qu’elle revienne à 2 % d’ici la fin de 2024.

La croissance mondiale devrait ralentir et les risques de récession ont augmenté

La croissance mondiale devrait ralentir fortement au cours du deuxième semestre de 2022 et en 2023, et l’économie mondiale risque de tomber en récession (graphique 1.7). Le resserrement marqué des conditions financières et la crise énergétique en Europe provoquée par l’invasion illégale de l’Ukraine par la Russie constituent les principales sources de ralentissement de la croissance dans de nombreuses économies. Certains signes montrent que l’activité commerciale mondiale a commencé à s’affaiblir (graphique 1.8) et que la confiance des consommateurs s’est détériorée. Toutefois, les conditions financières resserrées prennent du temps à pleinement influencer les décisions en matière de production, d’investissement et de consommation. En conséquence, il existe une incertitude quant au ralentissement de la croissance mondiale.

La forte augmentation des taux d’intérêt américains, combinée aux préoccupations croissantes entourant la croissance mondiale, a mené à une importante appréciation du dollar américain par rapport à la plupart des grandes monnaies, y compris le dollar canadien, ce qui attise la hausse des prix des biens importés. En raison du rôle dominant du dollar américain dans les finances internationales, un dollar fort augmente aussi les coûts du service de la dette pour les emprunteurs non américains qui ont une dette libellée en dollars américains. Par conséquent, les pays en développement ressentiront le plus fortement les retombées du resserrement de la politique monétaire américaine.

Dans certaines grandes économies, les répercussions du resserrement des conditions financières sont amplifiées par des difficultés particulières. La crise énergétique en Europe menace de faire basculer l’économie dans une récession cet hiver. La croissance de la Chine subit un ralentissement marqué dans le contexte d’une correction nécessaire du secteur immobilier et, en parallèle, de restrictions continues visant à contenir les nouvelles vagues de COVID-19.

Graphique 1.7
Révisions apportées aux prévisions du FMI concernant la croissance du PIB réel de 2023 des grandes économies
Graphique 1.7:  Révisions apportées aux prévisions du FMI concernant la croissance    du PIB réel de 2023 des grandes économies

Source : Perspectives de l’économie mondiale du Fonds monétaire international (FMI), octobre 2022

Version texte
Projections d'octobre 2022 Projections d'avril 2022
Chine 4,4 5,1
Monde 2,7 3,6
Japon 1,6 2,3
Canada 1,5 2,8
États-
Unis
1 2,3
Zone euro 0,5 2,3
Graphique 1.8
Activité manufacturière mondiale
Graphique 1.8: Activité manufacturière mondiale

Nota – Le dernier point de données correspond à octobre 2022 pour la zone euro et les États-Unis, et à septembre 2022 dans tous les autres cas.

Source : IDA par S&P Global

Version texteLe graphique montre l'indice des directeurs d'achats (IDA) de S&P Global pour le secteur manufacturier au Canada, aux États-Unis, dans la zone euro, dans la Chine continentale et dans le monde, depuis le début de 2019 jusqu'à septembre 2022. Pour le Canada, les États-Unis, la zone euro et le monde, l'IDA se situait au-dessus de 50 en 2021 et au premier semestre de 2022, ce qui indique une expansion de la production mondiale. Au milieu de 2022, l'IDA pour ces régions a brusquement chuté, ce qui indique que la croissance mondiale du secteur manufacturier a ralenti. L'IDA pour le secteur manufacturier en Chine est inférieur à l'indice des autres régions; il est tombé en dessous de 50 à diverses occasions en 2021 et en 2022, ce qui indique une contraction du secteur manufacturier en Chine.

Le Canada a connu une forte reprise

La reprise économique du Canada à la suite de la récession causée par la pandémie a été forte. Le produit intérieur brut (PIB) réel est revenu aux niveaux d’avant la pandémie au cours du quatrième trimestre de 2021, ce qui constitue la reprise la plus rapide des trois dernières récessions. Malgré le ralentissement de la croissance économique mondiale, l’économie du Canada s’est montrée résiliente et a connu une forte croissance au cours du premier semestre de 2022 (graphique 1.9), son PIB réel ayant progressé au taux annuel de 3,2 % – de loin le rythme le plus rapide du G7 (graphique 1.10). La taille de l’économie du Canada équivaut maintenant à 102,6 % de la taille qu’elle avait avant la pandémie.

Graphique 1.9
Rétablissement du PIB réel à la suite de la pandémie dans les économies du G7
Graphique 1.9:  Rétablissement du PIB réel à la suite de la pandémie dans les    économies du G7

Nota – Le dernier point de données correspond au 2e trimestre de 2022.

Sources : Haver Analytics; Statistique Canada

Version texte
  Canada États-Unis G7 Minimum G7 Maximum
T4
2019
0,0 0,0 0,0 0,0
T1
2020
-2,2 -1,2 -5,9 6,4
T2
2020
-13,0 -9,6 -23,1 15,5
T3
2020
-5,1 -2,5 -10,3 7,9
T4
2020
-3,1 -1,5 -9,2 8,4
T1
2021
-2,0 0,0 -10,3 9,1
T2
2021
-2,8 1,7 -4,4 3,6
T3
2021
-1,5 2,4 -2,7 2,8
T4
2021
0,1 4,1 -1,1 1,8
T1
2022
0,8 3,7 -0,5 0,9
T2
2022
1,7 3,5 -0,2 1,5
Graphique 1.10
Croissance du PIB réel dans les économies du G7, T4 de 2021 par rapport à T2 de 2022
Graphique 1.10: Croissance du PIB réel dans les économies du G7, T4 de 2021 par    rapport à T2 de 2022

Sources : Haver Analytics; Statistique Canada

Version texte
  Canada
États-Unis -1,1
France 0,5
Allemagne 1,8
Japon 1,8
Royaume-Uni 1,9
Italie 2,5
Canada 3,2

Le marché du travail est solide

La vigueur de la relance du Canada a été particulièrement visible dans le marché du travail. La reprise de l’emploi au Canada figure parmi les plus rapides du G7, en bonne partie en raison du vaste soutien offert aux travailleurs et aux entreprises par le gouvernement fédéral pendant la pandémie. Environ 400 000 Canadiens de plus qu’avant la pandémie travaillent aujourd’hui, et le taux de chômage de 5,2 % en septembre est près de son creux historique (graphique 1.11). Ces vigoureuses conditions sont apparentes dans l’ensemble du pays, l’emploi se situant au-dessus des niveaux d’avant la pandémie dans chacune des provinces (graphique 1.12). Comparativement aux États-Unis, l’économie avec laquelle le Canada entretient les liens les plus étroits, le taux d’activité est particulièrement élevé au Canada; en septembre, environ 79 % des Canadiens en âge de travailler participaient au marché du travail, contre 74 % seulement aux États-Unis.

Toutefois, les employeurs ont eu du mal à pourvoir les postes disponibles, ce qui s’explique en partie par le déficit d’immigration au début de la pandémie (graphique 1.13). Les employeurs cherchaient à pourvoir plus d’un million de postes au deuxième trimestre, un nombre record, même si les données les plus récentes suggèrent une certaine diminution de la demande de main-d’œuvre. La forte reprise de l’emploi au Canada a réduit le nombre de travailleurs disponibles, ce qui limite le potentiel de gains d’emplois additionnels importants. Ce resserrement du marché du travail a également entraîné une forte accélération de la croissance des salaires, laquelle a aidé à atténuer pour certains la hausse du coût de la vie.

Graphique 1.11
Taux de chômage
Graphique 1.11:  Taux de chômage

Nota – Le dernier point de données correspond à septembre 2022.

Source : Statistique Canada

Version texte
  Taux de chômage
1er janv. 1976 7,1
1er févr. 1976 7,0
1er mars 1976 6,7
1er avr. 1976 6,8
1er mai 1976 6,9
1er juin 1976 6,9
1er juillet 1976 7,4
1er août 1976 7,1
1er sept. 1976 7,0
1er oct. 1976 7,4
1er nov. 1976 7,4
1er déc. 1976 7,5
1er janv. 1977 7,6
1er févr. 1977 7,9
1er mars 1977 7,8
1er avr. 1977 7,9
1er mai 1977 7,8
1er juin 1977 7,8
1er juillet 1977 8,1
1er août 1977 8,2
1er sept. 1977 8,3
1er oct. 1977 8,4
1er nov. 1977 8,5
1er déc. 1977 8,5
1er janv. 1978 8,3
1er févr. 1978 8,3
1er mars 1978 8,5
1er avr. 1978 8,4
1er mai 1978 8,6
1er juin 1978 8,4
1er juillet 1978 8,3
1er août 1978 8,4
1er sept. 1978 8,4
1er oct. 1978 8,2
1er nov. 1978 8,3
1er déc. 1978 8,3
1er janv. 1979 8,2
1er févr. 1979 8,0
1er mars 1979 7,9
1er avr. 1979 8,0
1er mai 1979 7,6
1er juin 1979 7,4
1er juillet 1979 7,2
1er août 1979 7,1
1er sept. 1979 7,0
1er oct. 1979 7,2
1er nov. 1979 7,2
1er déc. 1979 7,2
1er janv. 1980 7,5
1er févr. 1980 7,6
1er mars 1980 7,6
1er avr. 1980 7,7
1er mai 1980 7,8
1er juin 1980 7,7
1er juillet 1980 7,6
1er août 1980 7,6
1er sept. 1980 7,3
1er oct. 1980 7,3
1er nov. 1980 7,2
1er déc. 1980 7,3
1er janv. 1981 7,4
1er févr. 1981 7,4
1er mars 1981 7,4
1er avr. 1981 7,1
1er mai 1981 7,2
1er juin 1981 7,2
1er juillet 1981 7,2
1er août 1981 7,1
1er sept. 1981 8,1
1er oct. 1981 8,3
1er nov. 1981 8,3
1er déc. 1981 8,7
1er janv. 1982 8,6
1er févr. 1982 8,9
1er mars 1982 9,3
1er avr. 1982 9,8
1er mai 1982 10,3
1er juin 1982 11,1
1er juillet 1982 11,9
1er août 1982 12,0
1er sept. 1982 12,4
1er oct. 1982 12,9
1er nov. 1982 12,9
1er déc. 1982 13,1
1er janv. 1983 12,7
1er févr. 1983 12,7
1er mars 1983 12,5
1er avr. 1983 12,4
1er mai 1983 12,4
1er juin 1983 12,4
1er juillet 1983 11,9
1er août 1983 11,7
1er sept. 1983 11,4
1er oct. 1983 11,3
1er nov. 1983 11,3
1er déc. 1983 11,3
1er janv. 1984 11,3
1er févr. 1984 11,3
1er mars 1984 11,3
1er avr. 1984 11,5
1er mai 1984 11,7
1er juin 1984 11,3
1er juillet 1984 11,2
1er août 1984 11,3
1er sept. 1984 11,8
1er oct. 1984 11,3
1er nov. 1984 11,4
1er déc. 1984 11,1
1er janv. 1985 10,6
1er févr. 1985 10,8
1er mars 1985 11,0
1er avr. 1985 10,8
1er mai 1985 10,6
1er juin 1985 10,7
1er juillet 1985 10,4
1er août 1985 10,3
1er sept. 1985 10,2
1er oct. 1985 10,3
1er nov. 1985 10,3
1er déc. 1985 10,1
1er janv. 1986 9,8
1er févr. 1986 9,9
1er mars 1986 9,8
1er avr. 1986 9,7
1er mai 1986 9,5
1er juin 1986 9,6
1er juillet 1986 9,6
1er août 1986 9,6
1er sept. 1986 9,5
1er oct. 1986 9,4
1er nov. 1986 9,4
1er déc. 1986 9,5
1er janv. 1987 9,5
1er févr. 1987 9,5
1er mars 1987 9,4
1er avr. 1987 9,2
1er mai 1987 8,9
1er juin 1987 8,9
1er juillet 1987 8,7
1er août 1987 8,6
1er sept. 1987 8,4
1er oct. 1987 8,3
1er nov. 1987 8,2
1er déc. 1987 8,0
1er janv. 1988 8,1
1er févr. 1988 7,8
1er mars 1988 7,8
1er avr. 1988 7,7
1er mai 1988 7,8
1er juin 1988 7,6
1er juillet 1988 7,8
1er août 1988 7,8
1er sept. 1988 7,8
1er oct. 1988 7,8
1er nov. 1988 7,8
1er déc. 1988 7,5
1er janv. 1989 7,5
1er févr. 1989 7,6
1er mars 1989 7,5
1er avr. 1989 7,8
1er mai 1989 7,7
1er juin 1989 7,5
1er juillet 1989 7,5
1er août 1989 7,3
1er sept. 1989 7,3
1er oct. 1989 7,2
1er nov. 1989 7,5
1er déc. 1989 7,7
1er janv. 1990 7,9
1er févr. 1990 7,7
1er mars 1990 7,3
1er avr. 1990 7,6
1er mai 1990 7,8
1er juin 1990 7,6
1er juillet 1990 7,9
1er août 1990 8,1
1er sept. 1990 8,5
1er oct. 1990 8,8
1er nov. 1990 9,1
1er déc. 1990 9,5
1er janv. 1991 9,8
1er févr. 1991 10,2
1er mars 1991 10,5
1er avr. 1991 10,3
1er mai 1991 10,2
1er juin 1991 10,5
1er juillet 1991 10,5
1er août 1991 10,5
1er sept. 1991 10,3
1er oct. 1991 10,3
1er nov. 1991 10,4
1er déc. 1991 10,3
1er janv. 1992 10,4
1er févr. 1992 10,5
1er mars 1992 10,9
1er avr. 1992 10,7
1er mai 1992 10,9
1er juin 1992 11,4
1er juillet 1992 11,3
1er août 1992 11,7
1er sept. 1992 11,6
1er oct. 1992 11,4
1er nov. 1992 12,1
1er déc. 1992 11,7
1er janv. 1993 11,2
1er févr. 1993 11,0
1er mars 1993 11,2
1er avr. 1993 11,6
1er mai 1993 11,6
1er juin 1993 11,7
1er juillet 1993 11,6
1er août 1993 11,2
1er sept. 1993 11,5
1er oct. 1993 11,3
1er nov. 1993 11,2
1er déc. 1993 11,4
1er janv. 1994 11,4
1er févr. 1994 11,1
1er mars 1994 10,6
1er avr. 1994 10,9
1er mai 1994 10,7
1er juin 1994 10,3
1er juillet 1994 10,1
1er août 1994 10,2
1er sept. 1994 10,1
1er oct. 1994 10,0
1er nov. 1994 9,7
1er déc. 1994 9,6
1er janv. 1995 9,6
1er févr. 1995 9,6
1er mars 1995 9,7
1er avr. 1995 9,5
1er mai 1995 9,5
1er juin 1995 9,5
1er juillet 1995 9,6
1er août 1995 9,5
1er sept. 1995 9,2
1er oct. 1995 9,3
1er nov. 1995 9,2
1er déc. 1995 9,4
1er janv. 1996 9,4
1er févr. 1996 9,5
1er mars 1996 9,6
1er avr. 1996 9,3
1er mai 1996 9,2
1er juin 1996 9,8
1er juillet 1996 9,7
1er août 1996 9,4
1er sept. 1996 9,9
1er oct. 1996 9,9
1er nov. 1996 9,9
1er déc. 1996 9,7
1er janv. 1997 9,5
1er févr. 1997 9,5
1er mars 1997 9,3
1er avr. 1997 9,4
1er mai 1997 9,4
1er juin 1997 9,1
1er juillet 1997 8,9
1er août 1997 8,9
1er sept. 1997 8,8
1er oct. 1997 8,9
1er nov. 1997 8,9
1er déc. 1997 8,5
1er janv. 1998 8,8
1er févr. 1998 8,6
1er mars 1998 8,4
1er avr. 1998 8,3
1er mai 1998 8,3
1er juin 1998 8,4
1er juillet 1998 8,3
1er août 1998 8,1
1er sept. 1998 8,2
1er oct. 1998 8,0
1er nov. 1998 8,0
1er déc. 1998 8,1
1er janv. 1999 7,9
1er févr. 1999 7,9
1er mars 1999 7,9
1er avr. 1999 8,2
1er mai 1999 7,9
1er juin 1999 7,6
1er juillet 1999 7,6
1er août 1999 7,4
1er sept. 1999 7,5
1er oct. 1999 7,2
1er nov. 1999 6,9
1er déc. 1999 6,8
1er janv. 2000 6,8
1er févr. 2000 6,9
1er mars 2000 6,9
1er avr. 2000 6,7
1er mai 2000 6,6
1er juin 2000 6,7
1er juillet 2000 6,8
1er août 2000 7,0
1er sept. 2000 6,9
1er oct. 2000 7,0
1er nov. 2000 6,9
1er déc. 2000 6,8
1er janv. 2001 6,9
1er févr. 2001 7,0
1er mars 2001 7,1
1er avr. 2001 7,1
1er mai 2001 7,0
1er juin 2001 7,2
1er juillet 2001 7,1
1er août 2001 7,2
1er sept. 2001 7,2
1er oct. 2001 7,3
1er nov. 2001 7,5
1er déc. 2001 8,1
1er janv. 2002 8,0
1er févr. 2002 8,0
1er mars 2002 7,9
1er avr. 2002 7,7
1er mai 2002 7,8
1er juin 2002 7,6
1er juillet 2002 7,6
1er août 2002 7,4
1er sept. 2002 7,5
1er oct. 2002 7,6
1er nov. 2002 7,4
1er déc. 2002 7,5
1er janv. 2003 7,5
1er févr. 2003 7,5
1er mars 2003 7,4
1er avr. 2003 7,6
1er mai 2003 7,8
1er juin 2003 7,6
1er juillet 2003 7,7
1er août 2003 7,8
1er sept. 2003 7,8
1er oct. 2003 7,6
1er nov. 2003 7,4
1er déc. 2003 7,3
1er janv. 2004 7,3
1er févr. 2004 7,3
1er mars 2004 7,3
1er avr. 2004 7,2
1er mai 2004 7,1
1er juin 2004 7,2
1er juillet 2004 7,1
1er août 2004 7,0
1er sept. 2004 6,9
1er oct. 2004 7,1
1er nov. 2004 7,2
1er déc. 2004 7,1
1er janv. 2005 7,0
1er févr. 2005 7,0
1er mars 2005 6,9
1er avr. 2005 6,7
1er mai 2005 7,0
1er juin 2005 6,8
1er juillet 2005 6,7
1er août 2005 6,7
1er sept. 2005 6,7
1er oct. 2005 6,7
1er nov. 2005 6,4
1er déc. 2005 6,6
1er janv. 2006 6,6
1er févr. 2006 6,4
1er mars 2006 6,4
1er avr. 2006 6,3
1er mai 2006 6,1
1er juin 2006 6,1
1er juillet 2006 6,4
1er août 2006 6,4
1er sept. 2006 6,4
1er oct. 2006 6,2
1er nov. 2006 6,4
1er déc. 2006 6,2
1er janv. 2007 6,3
1er févr. 2007 6,2
1er mars 2007 6,2
1er avr. 2007 6,2
1er mai 2007 6,0
1er juin 2007 6,1
1er juillet 2007 6,0
1er août 2007 5,9
1er sept. 2007 5,9
1er oct. 2007 5,9
1er nov. 2007 6,1
1er déc. 2007 6,1
1er janv. 2008 5,9
1er févr. 2008 6,0
1er mars 2008 6,2
1er avr. 2008 6,1
1er mai 2008 6,1
1er juin 2008 6,1
1er juillet 2008 6,1
1er août 2008 6,1
1er sept. 2008 6,1
1er oct. 2008 6,2
1er nov. 2008 6,6
1er déc. 2008 6,9
1er janv. 2009 7,4
1er févr. 2009 8,0
1er mars 2009 8,2
1er avr. 2009 8,3
1er mai 2009 8,7
1er juin 2009 8,7
1er juillet 2009 8,7
1er août 2009 8,6
1er sept. 2009 8,4
1er oct. 2009 8,5
1er nov. 2009 8,5
1er déc. 2009 8,5
1er janv. 2010 8,3
1er févr. 2010 8,3
1er mars 2010 8,3
1er avr. 2010 8,2
1er mai 2010 8,1
1er juin 2010 8,0
1er juillet 2010 8,0
1er août 2010 8,1
1er sept. 2010 8,2
1er oct. 2010 8,0
1er nov. 2010 7,7
1er déc. 2010 7,7
1er janv. 2011 7,8
1er févr. 2011 7,7
1er mars 2011 7,7
1er avr. 2011 7,7
1er mai 2011 7,6
1er juin 2011 7,6
1er juillet 2011 7,3
1er août 2011 7,3
1er sept. 2011 7,4
1er oct. 2011 7,4
1er nov. 2011 7,6
1er déc. 2011 7,5
1er janv. 2012 7,7
1er févr. 2012 7,5
1er mars 2012 7,3
1er avr. 2012 7,3
1er mai 2012 7,4
1er juin 2012 7,2
1er juillet 2012 7,3
1er août 2012 7,3
1er sept. 2012 7,3
1er oct. 2012 7,5
1er nov. 2012 7,4
1er déc. 2012 7,3
1er janv. 2013 7,1
1er févr. 2013 7,1
1er mars 2013 7,3
1er avr. 2013 7,2
1er mai 2013 7,0
1er juin 2013 7,2
1er juillet 2013 7,1
1er août 2013 7,1
1er sept. 2013 7,1
1er oct. 2013 7,1
1er nov. 2013 7,0
1er déc. 2013 7,3
1er janv. 2014 7,1
1er févr. 2014 7,1
1er mars 2014 7,0
1er avr. 2014 7,1
1er mai 2014 7,1
1er juin 2014 7,1
1er juillet 2014 7,1
1er août 2014 7,0
1er sept. 2014 6,9
1er oct. 2014 6,7
1er nov. 2014 6,7
1er déc. 2014 6,7
1er janv. 2015 6,7
1er févr. 2015 6,8
1er mars 2015 6,9
1er avr. 2015 6,9
1er mai 2015 6,9
1er juin 2015 6,9
1er juillet 2015 6,9
1er août 2015 7,0
1er sept. 2015 7,1
1er oct. 2015 6,9
1er nov. 2015 7,1
1er déc. 2015 7,2
1er janv. 2016 7,2
1er févr. 2016 7,3
1er mars 2016 7,1
1er avr. 2016 7,2
1er mai 2016 7,0
1er juin 2016 6,9
1er juillet 2016 7,0
1er août 2016 7,0
1er sept. 2016 7,0
1er oct. 2016 7,0
1er nov. 2016 6,9
1er déc. 2016 7,0
1er janv. 2017 6,8
1er févr. 2017 6,6
1er mars 2017 6,7
1er avr. 2017 6,5
1er mai 2017 6,6
1er juin 2017 6,5
1er juillet 2017 6,3
1er août 2017 6,2
1er sept. 2017 6,2
1er oct. 2017 6,3
1er nov. 2017 6,0
1er déc. 2017 5,9
1er janv. 2018 6,0
1er févr. 2018 5,9
1er mars 2018 5,9
1er avr. 2018 5,9
1er mai 2018 6,0
1er juin 2018 6,1
1er juillet 2018 5,8
1er août 2018 6,0
1er sept. 2018 5,9
1er oct. 2018 5,9
1er nov. 2018 5,7
1er déc. 2018 5,8
1er janv. 2019 5,9
1er févr. 2019 5,9
1er mars 2019 5,8
1er avr. 2019 5,8
1er mai 2019 5,4
1er juin 2019 5,5
1er juillet 2019 5,8
1er août 2019 5,8
1er sept. 2019 5,6
1er oct. 2019 5,7
1er nov. 2019 6,0
1er déc. 2019 5,8
1er janv. 2020 5,6
1er févr. 2020 5,7
1er mars 2020 7,9
1er avr. 2020 13,0
1er mai 2020 13,4
1er juin 2020 12,2
1er juillet 2020 10,9
1er août 2020 10,3
1er sept. 2020 9,2
1er oct. 2020 9,2
1er nov. 2020 8,7
1er déc. 2020 8,9
1er janv. 2021 9,4
1er févr. 2021 8,3
1er mars 2021 7,5
1er avr. 2021 8,0
1er mai 2021 8,0
1er juin 2021 7,6
1er juillet 2021 7,4
1er août 2021 7,1
1er sept. 2021 7,0
1er oct. 2021 6,8
1er nov. 2021 6,1
1er déc. 2021 6,0
1er janv. 2022 6,5
1er févr. 2022 5,5
1er mars 2022 5,3
1er avr. 2022 5,2
1er mai 2022 5,1
1er juin 2022 4,9
1er juillet 2022 4,9
1er août 2022 5,4
1er sept. 2022 5,2
Graphique 1.12
Variation de l’emploi par rapport au niveau d’avant la pandémie
Graphique 1.12: Variation de l’emploi par rapport au niveau d’avant la pandémie

Nota – Variation en pourcentage du T4 de 2019 au T3 de 2022.

Source : Statistique Canada

Version texte
  Emploi, variation en pourcentage du T4 de 2019 au T3 de 2022
Sask. 0,3
Qué. 1,3
T.-N. 1,9
Man. 2,0
CAN 2,6
N.-B. 2,8
Ont. 2,9
C.-B. 3,2
N.-É. 3,6
Alb. 3,9
Î.-P.-É. 4,6

Le fort rebond de l’immigration a contribué à la reprise de la croissance démographique et de la population active. Au cours des dernières années, le Canada a connu la croissance démographique la plus rapide parmi les pays du G7 (graphique 1.14). Après avoir brusquement diminué au début de la pandémie, le nombre de nouveaux résidents permanents au Canada a bondi à environ 275 000 jusqu’à maintenant en 2022, de sorte que le gouvernement est en bonne voie d’atteindre son objectif d’immigration pour 2022. De plus, le nombre d’étudiants et de travailleurs étrangers temporaires a également fortement augmenté. Les avantages économiques de l’immigration, qui s’ajoutent aux avantages sociaux et familiaux, dépendent de la mesure dans laquelle les nouveaux arrivants réussissent à s’intégrer sur le marché du travail. Le Canada fait bonne figure à cet égard, car les nouveaux arrivants ont continuellement amélioré leur participation au marché du travail au cours des dernières années. Afin de poursuivre sa croissance économique, le Canada devra continuer d’être une destination de choix pour ceux qui cherchent à bâtir un avenir meilleur pour eux et leurs familles.

Graphique 1.13
Chercheurs d’emploi par poste vacant
Graphique 1.13:  Chercheurs d’emploi par poste vacant

Nota – Le dernier point de données correspond au 2e trimestre de 2022. Les chercheurs d’emploi comprennent les chômeurs, mais excluent les personnes qui commenceront à une date ultérieure et celles mises à pied temporairement.

Source : Statistique Canada

Version texte
Trimestre Chercheurs d'emploi par poste vacant
T1
2016
3,509274624
T2
2016
3,371086006
T3
2016
3,185407939
T4
2016
3,16126559
T1
2017
2,864092481
T2
2017
2,690093646
T3
2017
2,503980684
T4
2017
2,278513791
T1
2018
2,146221387
T2
2018
2,062350058
T3
2018
1,984760994
T4
2018
1,89589551
T1
2019
2,015216432
T2
2019
1,851447633
T3
2019
1,87604568
T4
2019
2,051875036
T1
2020
1,905829923
T2
2020
4,02709879
T3
2020
3,557117729
T4
2020
2,739209402
T1
2021
2,45470765
T2
2021
2,002698548
T3
2021
1,454731164
T4
2021
1,269920144
T1
2022
1,145948778
T2
2022
0,958781544
Graphique 1.14
Croissance démographique, économies du G7
Graphique 1.14: Croissance démographique, économies du G7

Nota – Le dernier point de données correspond à 2020 pour le Royaume-Uni et à 2022 pour les autres pays. Estimation de la population au 1er juillet pour le Canada et les États-Unis, et au 1er janvier pour les autres pays.

Sources : Statistique Canada; National Statistical Offices; Eurostat

Version texte
France Italie Allemagne Royaume-Uni Canada États-Unis Japon
2015 100 100 100 100 100 100 100
2016 100,2712 99,78607 101,2047 100,8105 101,1388 100,727383 100,0094
2017 100,5291 99,66089 101,6307 101,5277 102,3593 101,366532 99,84726
2018 100,8548 99,4874 101,9641 102,1898 103,8153 101,901546 99,66618
2019 101,2524 98,38979 102,2435 102,7658 105,317 102,366722 99,44968
2020 101,5459 98,10163 102,4252 103,3493 106,454 103,355376 99,19065
2021 101,8034 97,43501 102,4108 107,0683 103,4779 98,9088
2022 102,0832 97,01872 102,5119 109,0385 103,7722 98,65607

Le rythme robuste de la croissance économique du Canada a ralenti

Même si la reprise du Canada a été solide, l’économie affiche maintenant des signes de ralentissement, et la vie est devenue plus chère pour les Canadiens. L’inflation élevée, combinée à la hausse des taux d’intérêt et à la baisse du cours des actions, pèse lourdement sur les finances des ménages et ralentira leurs dépenses. En même temps, l’affaiblissement de l’économie mondiale pèse sur les prix des produits de base et influera en définitive sur la demande d’exportations canadiennes. Dans l’ensemble, le PIB réel a augmenté au taux annuel de 1,8 % de mai à août – ce qui représente une décélération notable par rapport au rythme de croissance de 7,1 % atteint de janvier à avril.

Jusqu’à présent, la modération de la croissance s’est le plus manifestée dans les marchés du logement, lesquels connaissent un fort repli après avoir atteint des sommets sans précédent pendant la pandémie. Les taux hypothécaires plus élevés ont déclenché une diminution des reventes de 36 % par rapport à leur sommet de février et les prix des habitations ont diminué de 9 % (graphiques 1.15 et 1.16). Le refroidissement des prix surchauffés des habitations contribuera à ralentir l’inflation et à rendre l’entrée sur le marché du logement plus abordable pour les Canadiens. Fait encourageant, la construction de nouvelles habitations a été très résiliente, ce qui contribuera également à alimenter l’offre et à modérer les prix des logements.

Les dépenses de consommation, qui ont augmenté plus tôt cette année quand les restrictions de santé publique ont été levées, s’affaiblissent également. L’inflation élevée a fait grimper le coût de presque tous les biens et services. Il est essentiel de maîtriser l’inflation pour que les travailleurs canadiens ne perdent pas de terrain. Les taux d’intérêt croissants ont augmenté les coûts d’emprunt au cours de la dernière année, tandis que la baisse des prix des habitations et du cours des actions a réduit la valeur nette des ménages. Cela dit, certains facteurs pourraient contribuer à stimuler les dépenses de consommation. Plus particulièrement, de nombreux ménages ont accumulé un montant d’épargne inhabituellement élevé pendant la pandémie, parce que les gens restaient à la maison. Les conditions du marché du travail devraient également demeurer solides.

Entre-temps, le ralentissement mondial commence à avoir des répercussions sur les exportateurs canadiens. L’actuelle modération des prix des produits de base touche les recettes d’exportation et pourrait réduire l’activité dans les secteurs de la production des produits de base. Le ralentissement de l’activité manufacturière mondiale freinera également les exportateurs de produits autres que des produits de base au cours des mois à venir. Malgré la détérioration des conditions économiques mondiales, certains facteurs pourraient appuyer les exportations et l’investissement des entreprises alors que l’économie mondiale se redressera tout au long de 2024. Le rebond des voyages internationaux, l’atténuation des perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales et la récente baisse de valeur du dollar canadien devraient neutraliser en partie les effets que l’activité mondiale affaiblie a sur les exportations de produits autres que les produits de base. Les dépenses en capital pourraient aussi augmenter en réponse aux contraintes de capacité continues qui touchent bon nombre d’entreprises.

Graphique 1.15
Principaux indicateurs de l’activité sur le marché du logement
Graphique 1.15:  Principaux indicateurs de l’activité sur le marché du logement

Sources : Association canadienne de l’immeuble; Société canadienne d’hypothèques et de logement

Version texteLe graphique montre la variation des reventes d'habitations (selon l'Association canadienne de l'immeuble) et des mises en chantier (selon la Société canadienne d'hypothèques et de logement) depuis 2019. Plus précisément, il indique la variation en pourcentage, par rapport à la moyenne de 2019, du niveau moyen des reventes d'habitations et des mises en chantier (1) en 2020, (2) en 2021, (3) en février 2022, et (4) en septembre 2022. Les reventes d'habitations et les mises en chantier ont nettement augmenté pendant la pandémie; elles ont monté à plus de 30 % au-dessus de la moyenne de 2019 en 2020 et sont demeurées élevées jusqu'en février 2022. Depuis février, les reventes d'habitations ont fortement chuté et se situaient à environ 15 % sous la moyenne de 2019 en septembre 2022, tandis que les mises en chantier demeurent élevées (en hausse de plus de 40 % par rapport à 2019).
Graphique 1.16
Évolution des prix des habitations
Graphique 1.16: Évolution des prix des habitations

Nota – Le dernier point de données correspond à septembre 2022.

Source : Association canadienne de l’immeuble

Version texteLe graphique montre l'évolution des prix des habitations de janvier 2019 à septembre 2022. Il présente l'indice montrant la variation en pourcentage des prix des habitations par rapport à la moyenne de 2019 pour trois types de logements : (1) les habitations unifamiliales, (2) les maisons en rangée, et (3) les appartements. Les prix de tous les types de logements ont fortement augmenté durant la pandémie. La hausse des prix a atteint un sommet d'environ 60 % au début de 2022 pour les habitations unifamiliales, suivies des maisons en rangée (hausse d'environ 55 %) et des appartements (hausse d'environ 35 %). Depuis le début de 2022, les prix de tous les types de logements ont reculé sensiblement, mais demeuraient bien supérieurs aux niveaux d'avant la pandémie en date de septembre 2022.

1.2 Perspectives de l’économie canadienne

Le ministère des Finances a mené une enquête auprès d’un groupe d’économistes du secteur privé au début du mois de septembre 2022. Depuis 1994, le gouvernement fonde sa planification économique et budgétaire sur la moyenne des prévisions économiques du secteur privé, ce qui aide à garantir l’objectivité et la transparence, et intègre un élément d’indépendance dans les prévisions économiques et budgétaires du gouvernement.

Depuis la réalisation de l’enquête auprès du secteur privé au début du mois de septembre, la situation économique et financière mondiale a continué de se détériorer. Si les données macroéconomiques de l’enquête de septembre continuent de fournir une base raisonnable pour la planification économique et budgétaire (voir l’annexe 1 pour des précisions au sujet des projections économiques et budgétaires), dans l’ensemble, les risques de détérioration des perspectives sont prépondérants, et la croissance est plus susceptible de s’établir à un rythme inférieur à celui indiqué dans l’enquête que supérieur. Afin de faciliter une planification économique et budgétaire prudente, le ministère des Finances a élaboré un scénario de rechange qui illustre une trajectoire de croissance plus lente par rapport à l’enquête de septembre.

Les économistes du secteur privé s’attendent à ce que la croissance économique ralentisse davantage

L’inflation a été beaucoup plus élevée que celle prévue par les économistes du secteur privé dans le budget de 2022, selon une enquête menée au début de février 2022 avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Même si les économistes du secteur privé continuent de croire que l’inflation de l’indice des prix à la consommation (IPC) reviendra à la cible de la Banque du Canada, ce processus prend plus de temps que prévu. L’inflation de l’IPC devrait demeurer supérieure à 3 % jusqu’au troisième trimestre de 2023, soit près d’un an plus tard que ne le prévoyaient les économistes du secteur privé dans le budget de 2022, avant d’atteindre 2 % au milieu de 2024 (graphique 1.17).

Les pressions inflationnistes persistantes ont également donné lieu à une forte augmentation des taux d’intérêt. À 3,0 % au troisième trimestre de 2022, les taux d’intérêt à court terme étaient environ 200 points de base supérieurs aux prévisions des économistes du secteur privé dans le budget de 2022. Les économistes du secteur privé s’attendent ensuite à ce que les taux d’intérêt à court terme atteignent un sommet de 3,8 % au premier semestre de 2023 (graphique 1.18). Il s’agit d’une augmentation considérable par rapport aux prévisions des taux d’intérêt des économistes du secteur privé présentées dans le budget de 2022.

Graphique 1.17
Projections de l’inflation des prix à la consommation
Graphique 1.17:  Projections    de l’inflation des prix à la consommation

Nota – Les lignes pointillées et en tirets sont des projections. Les lignes pleines sont des données actuelles.

Sources : Statistique Canada; enquêtes de mars 2021, de février 2022 et de septembre 2022 du ministère des Finances Canada auprès d’économistes du secteur privé; calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
  Données actuelles Budget de 2021
(enquête de mars 2021)
Budget de 2022
(enquête de février 2022)
Enquête de septembre 2022
T4
2019
2,1      
T1
2020
1,7      
T2
2020
0,1      
T3
2020
0,4      
T4
2020
0,7 0,8    
T1
2021
1,4 1,6    
T2
2021
3,3 2,8    
T3
2021
4,1 2,4    
T4
2021
4,7 2,1 4,7  
T1
2022
5,8 2,0 5,0  
T2
2022
7,4 2,0 4,3 7,4
T3
2022
  2,1 3,5 7,3
T4
2022
  2,1 2,8 6,7
T1
2023
  2,0 2,5 5,5
T2
2023
  2,0 2,4 3,4
T3
2023
  2,1 2,3 2,7
T4
2023
  2,1 2,3 2,5
T1
2024
  2,0 2,1 2,3
T2
2024
  2,1 2,2 2,1
T3
2024
  2,1 2,2 2,0
T4
2024
  2,1 2,1 2,0
T1
2025
  2,1 2,1 2,1
T2
2025
  2,1 2,1 2,1
T3
2025
  2,1 2,1 2,1
T4
2025
  2,1 2,1 2,1
T1
2026
  2,1 2,1 2,1
T2
2026
  2,1 2,0 2,1
T3
2026
  2,0 2,0 2,1
T4
2026
  2,0 2,0 2,1
Graphique 1.18
Projections des taux d’intérêt à court terme
Graphique 1.18: Projections    des taux d’intérêt à court terme

Nota – Les lignes pointillées et en tirets sont des projections. Les lignes pleines sont des données actuelles.

Sources : Statistique Canada; enquêtes de mars 2021, de février 2022 et de septembre 2022 du ministère des Finances Canada auprès d’économistes du secteur privé; calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
  Données actuelles Budget de 2021
(enquête de mars 2021)
Budget de 2022
(enquête de février 2022)
Enquête de septembre 2022
T4
2019
1,7      
T1
2020
1,2      
T2
2020
0,2      
T3
2020
0,2      
T4
2020
0,1 0,1    
T1
2021
0,1 0,1    
T2
2021
0,1 0,1    
T3
2021
0,2 0,2    
T4
2021
0,1 0,2 0,1  
T1
2022
0,6 0,2 0,3  
T2
2022
1,7 0,2 0,7 1,7
T3
2022
  0,3 1,0 3,0
T4
2022
  0,3 1,3 3,7
T1
2023
  0,3 1,5 3,8
T2
2023
  0,4 1,6 3,8
T3
2023
  0,5 1,8 3,6
T4
2023
  0,7 1,9 3,4
T1
2024
  0,9 1,9 3,1
T2
2024
  1,1 2,0 2,9
T3
2024
  1,2 2,0 2,7
T4
2024
  1,4 2,1 2,5
T1
2025
  1,5 2,1 2,4
T2
2025
  1,6 2,1 2,3
T3
2025
  1,7 2,1 2,2
T4
2025
  1,8 2,1 2,2
T1
2026
  1,8 2,1 2,1
T2
2026
  1,9 2,1 2,1
T3
2026
  1,9 2,1 2,1
T4
2026
  2,0 2,2 2,1

En raison de l’inflation et des taux d’intérêt plus élevés, et de la croissance économique plus faible aux États-Unis et à l’échelle mondiale, les économistes du secteur privé prévoyaient dans l’enquête que le Canada connaîtrait une croissance considérablement plus faible que celle prévue dans le budget de 2022 (graphique 1.19). Le PIB réel devrait tout de même augmenter d’un solide 3,2 % en 2022 (contre 3,9 % dans le budget de 2022), mais les économistes prévoyaient que la croissance ralentirait à 0,7 % en 2023 (contre 3,1 %). D’ici la fin de 2026, le niveau du PIB réel devait demeurer environ 2 % inférieur aux projections du budget de 2022.

Dans l’ensemble, la moyenne de l’enquête de septembre 2022 indique que l’économie canadienne devrait connaître une période de croissance anémique. La croissance du PIB réel devait être légèrement supérieure à zéro pour les prochains trimestres. Par conséquent, le taux de chômage devait passer du taux actuel de 5,2 % à 6,3 % d’ici la fin de 2023, un taux supérieur aux projections du budget de 2022 (5,5 %), mais faible par rapport aux normes historiques. Le taux de chômage devait ensuite diminuer à 5,7 % d’ici la fin de la période de projection.

Graphique 1.19
Projections de croissance du PIB réel
Graphique 1.19: Projections de croissance du PIB réel

Sources : Statistique Canada; enquêtes de février 2022 et de septembre 2022 du ministère des Finances Canada auprès d’économistes du secteur privé; calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
  Budget de 2022 (enquête de février 2022) Enquête de septembre 2022
T1
2022
1,0 3,1
T2
2022
6,4 3,3
T3
2022
4,8 0,8
T4
2022
3,5 0,2
T1
2023
2,5 0,0
T2
2023
2,4 0,5
     
2022 3,9 3,2
2023 3,1 0,7
2024 2,0 1,9

Malgré l’affaiblissement des perspectives de croissance de l’économie canadienne depuis le budget de 2022, la hausse des prix des produits de base à la suite de l’invasion illégale de l’Ukraine par la Russie a nettement stimulé le revenu national. Les prix plus élevés d’un éventail de produits de base que le Canada exporte ont poussé les termes de l’échange (le ratio des prix à l’exportation par rapport aux prix à l’importation) à un sommet historique au cours du deuxième trimestre de 2022 (graphique 1.20). Les prix à l’exportation plus élevés ont ainsi stimulé les recettes des exportateurs canadiens, les bénéfices des entreprises et l’inflation du PIB (une mesure de l’évolution des prix pour tous les biens et services produits dans l’économie). Ces tendances ont été observées dans l’ensemble des secteurs et des régions du Canada, ce qui engendre des revenus pour tous les ordres de gouvernement, y compris les provinces et les territoires.

Par conséquent, le niveau projeté du PIB nominal (la mesure la plus large de l’assiette fiscale) en 2022 selon l’enquête de septembre est de 94 milliards de dollars supérieur au niveau prévu dans le budget de 2022 (graphique 1.21). Toutefois, compte tenu des perspectives réduites concernant la croissance du PIB réel en 2023, le gain au niveau du PIB nominal devrait s’amoindrir partiellement l’an prochain, de sorte que le PIB nominal projeté sur l’ensemble de la période de projection est plus élevé en moyenne de 54 milliards par année par rapport aux projections du budget de 2022.

Graphique 1.20
Termes de l’échange et prix des produits de base
Graphique 1.20:  Termes de l’échange et prix des produits de base

Nota – Le dernier point de données correspond au 3e trimestre de 2022.

Sources : Statistique Canada; Banque du Canada

Version texte
  Indice des prix des produits de base (gauche) Termes de l'échange (droite)
T1
2007
85,35837 96,8
T2
2007
91,95551 97,8
T3
2007
90,59338 97,5
T4
2007
99,11997 101,2
T1
2008
110,9731 105,2
T2
2008
133,2333 107,4
T3
2008
123,5032 104,5
T4
2008
75,674 93,6
T1
2009
64,09998 89,9
T2
2009
73,18583 91,5
T3
2009
76,04236 94,1
T4
2009
84,50603 97,6
T1
2010
90,67404 99,4
T2
2010
89,06025 97,8
T3
2010
86,75652 96,7
T4
2010
94,37162 99,1
T1
2011
104,5314 101,6
T2
2011
111,4764 102,3
T3
2011
105,4337 100,9
T4
2011
103,2902 101,3
T1
2012
103,8248 100,8
T2
2012
99,06028 98,5
T3
2012
99,77172 99,4
T4
2012
97,34324 101,3
T1
2013
99,35174 101,4
T2
2013
100,5875 101
T3
2013
102,9509 100,7
T4
2013
96,06178 99,5
T1
2014
101,4748 101,5
T2
2014
104,7852 100
T3
2014
100,2444 99,4
T4
2014
84,04464 96,2
T1
2015
64,45167 93,4
T2
2015
70,08246 93,6
T3
2015
59,98672 91,6
T4
2015
54,91196 90,5
T1
2016
49,09402 88,8
T2
2016
58,8897 91
T3
2016
58,5278 91,9
T4
2016
60,61266 93,3
T1
2017
64,62644 94,9
T2
2017
64,54524 93,6
T3
2017
65,30185 94
T4
2017
68,58913 95,8
T1
2018
71,47309 95,9
T2
2018
78,15895 96,8
T3
2018
73,67142 95,9
T4
2018
63,50307 91,1
T1
2019
69,31079 94,1
T2
2019
71,14721 94,6
T3
2019
68,92684 93,7
T4
2019
67,29261 94,4
T1
2020
59,35002 89,8
T2
2020
49,0096 87,1
T3
2020
64,43392 92,6
T4
2020
67,39908 94,9
T1
2021
84,00001 101
T2
2021
95,85367 105,7
T3
2021
96,41884 104
T4
2021
103,5403 105,2
T1
2022
125,8796 109,9
T2
2022
137,1476 115,4
T3
2022
116,6232
Graphique 1.21
Projections du PIB nominal
Graphique 1.21: Projections du PIB nominal

Sources : Statistique Canada; enquêtes de décembre 2019, de février 2022 et de septembre 2022 du ministère des Finances Canada auprès d’économistes du secteur privé; calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
  Trajectoire avant la pandémie Budget de 2022
(enquête de février 2022)
Enquête de septembre 2022
T4
2021
107,5 110,9 110,9
T1
2022
108,4 111,9 115,0
T2
2022
109,5 114,1 119,8
T3
2022
110,5 115,8 119,8
T4
2022
111,5 117,2 120,3
T1
2023
112,6 118,5 120,7
T2
2023
113,7 119,8 121,4
T3
2023
114,7 120,9 122,1
T4
2023
115,8 121,9 123,1
T1
2024
116,9 123,2 124,4
T2
2024
118,0 124,4 125,7
T3
2024
119,1 125,6 127,1
T4
2024
120,2 126,8 128,3
T1
2025
121,4 127,9 129,7
T2
2025
122,6 129,1 131,0
T3
2025
123,7 130,3 132,4
T4
2025
124,9 131,5 133,7
T1
2026
126,1 132,7 135,1
T2
2026
127,3 133,9 136,4
T3
2026
128,5 135,1 137,8
T4
2026
129,7 136,4 139,1

Probabilité croissante de ralentissement plus marqué

Au moment où l’enquête de septembre 2022 a été menée, la plupart des économistes du secteur privé continuaient de s’attendre à ce que le Canada évite une décélération abrupte – c’est-à-dire que l’inflation ralentira sans récession. D’importants risques à la baisse pèsent sur ces prévisions liées à la croissance, essentiellement en ce qui concerne la trajectoire de l’inflation. La rapidité avec laquelle l’inflation ralentira déterminera dans quelle mesure les taux d’intérêt augmenteront et pendant combien de temps ils demeureront élevés et, par conséquent, la rapidité avec laquelle l’activité mondiale ralentira. Un ralentissement plus prononcé, tant au Canada qu’à l’échelle mondiale, est possible si l’inflation élevée devient plus profondément enracinée.

Même en l’absence d’un mouvement à la hausse de l’inflation, de nombreux facteurs contribuent au risque de ralentissement imprévu marqué de l’activité mondiale :  

De plus, depuis que l’enquête a été menée au début de septembre, la situation économique et financière mondiale a continué de se détériorer. Au moment de l’enquête, les prévisionnistes avaient établi à environ 40 % la probabilité de récession en 2023. Depuis, la posture plus musclée de la Réserve fédérale américaine à l’égard de l’inflation a entraîné une importante baisse de la confiance qui a causé une volatilité généralisée sur les marchés financiers. D’autres signes indiquent également que l’économie mondiale ralentit plus vite que prévu. Tous ces facteurs donnent à penser que depuis la réalisation de l’enquête, la trajectoire de l’économie mondiale a mené à une plus grande incertitude de la mesure dans laquelle la croissance ralentira au Canada.

Dans l’ensemble, les données macroéconomiques de l’enquête de septembre continuent de fournir une base raisonnable aux fins de la planification économique et budgétaire (voir l’annexe 1 pour en savoir plus sur les projections économiques et budgétaires). Toutefois, compte tenu des récents développements et des importants risques à la baisse qui pèsent sur les perspectives à court terme liées à la croissance, le ministère des Finances a élaboré un scénario pessimiste tenant compte de l’incidence de pressions inflationnistes plus persistantes et d’un plus grand resserrement de la politique monétaire et qui entraînerait un atterrissage plus brutal de l’économie. Dans ce scénario, l’inflation élevée devient plus profondément enracinée, particulièrement aux États-Unis, ce qui pousse les banques centrales à relever les taux d’intérêt plus que prévu afin de ramener l’inflation à sa cible. Cette situation se traduit par une augmentation des taux d’intérêt à long terme et mène à un resserrement important des conditions financières mondiales. Les conditions financières resserrées ont des effets plus néfastes sur la confiance, la richesse et l’activité, ce qui donne lieu à une correction plus marquée des marchés du logement et de la consommation au Canada et exacerbent les répercussions du resserrement monétaire et de l’activité économique affaiblie dans d’autres pays.

Dans le scénario pessimiste, l’inflation de l’IPC se situe en 2023 à 1,8 point de pourcentage au-dessus du taux prévu dans l’enquête de septembre 2022 et demeure supérieure à 3 % jusqu’au premier trimestre de 2024, soit environ six mois de plus que dans l’enquête, avant d’atteindre 2 % d’ici la fin de 2024. En réponse, les taux d’intérêt à court terme atteignent 4,5 % au premier semestre de 2023 et sont supérieurs de 0,7 point de pourcentage pendant toute la période de prévision. Par conséquent, le Canada entre dans une légère récession au premier trimestre de 2023. Le PIB réel se contracte de 1,6 % de son sommet à son creux, ce qui est bien inférieur au repli de 4,4 % enregistré en 2008-2009. De même, le taux de chômage augmente de 1,7 point de pourcentage à 6,9 % au deuxième semestre de 2023, un taux nettement inférieur au sommet de 8,7 % atteint après la contraction de 2008-2009. Pour l’ensemble de 2023, le PIB réel recule de 0,9 %, et le taux de chômage s’établit à 0,5 point de pourcentage au-dessus du taux prévu dans l’enquête. En même temps, la demande mondiale plus faible pèse sur les prix des produits de base, les prix du pétrole se situant en 2023 à 8 $US le baril de moins que les prix indiqués dans l’enquête. Malgré l’inflation de l’IPC plus élevée, la baisse des prix des produits de base entraîne une inflation du PIB plus faible et, combinée à une croissance ralentie, elle se traduit par un niveau de PIB nominal inférieur de 45 milliards de dollars par rapport aux niveaux indiqués dans l’enquête, en moyenne.

Graphique 1.22
Croissance du PIB réel
Graphique 1.22:  Croissance du PIB réel

Sources : Statistique Canada; enquête de septembre 2022 du ministère des Finances Canada auprès d’économistes du secteur privé; calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
Enquête de septembre 2022 Scénario pessimiste
2023 0,7 -0,9
2024 1,9 2,3
2025 2,3 2,7
2026 2,1 2,3
2027 1,9 2,1
Graphique 1.23
Écart du PIB nominal entre le scénario pessimiste et l’enquête de septembre 2022
Graphique 1.23: Écart du PIB nominal entre le scénario pessimiste et l’enquête de    septembre 2022

Sources : Statistique Canada; enquête de septembre 2022 du ministère des Finances Canada auprès d’économistes du secteur privé; calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
scénario pessimiste
2023 -67
2024 -53
2025 -45
2026 -41
2027 -38

1.3 Investir en vue d’accroître la capacité de l’offre de l’économie

Les événements récents ont démontré à quel point l’économie mondiale peut être sensible aux changements soudains de l’offre. Même si ces perturbations découlent d’un ensemble de circonstances extrêmes, à l’avenir, l’économie mondiale est susceptible d’être façonnée par des tendances qui pèseront sur la capacité de production et augmenteront la fréquence des perturbations des chaînes d’approvisionnement.

Les changements climatiques augmenteront la fréquence des conditions météorologiques extrêmes et des catastrophes naturelles (graphique 1.24). La montée des tensions géopolitiques pourrait entraîner des perturbations plus fréquentes des relations commerciales et accentuer la volatilité des prix des produits de base.

À l’échelle nationale, en raison du vieillissement de la population, les entreprises auront plus de difficulté à recruter des travailleurs. Bien que l’exploitation de la demande d’expertise et de produits canadiens dans un monde carboneutre permettra de créer des emplois et de bâtir une économie canadienne concurrentielle, un travail minutieux doit être fait pour soutenir les travailleurs et les entreprises pendant cette transition.

Il existe une incertitude quant à la façon dont chacune de ces tendances se déroulera, mais elles indiquent toutes que l’offre demeurera une contrainte importante à plus long terme.

À long terme, pour assurer la prospérité et la qualité de vie continues des Canadiens, il faudra rehausser la capacité de l’offre de l’économie en vue d’atteindre une croissance vigoureuse. Pour y arriver, il faudra faire croître la main-d’œuvre, s’assurer que les travailleurs ont les compétences nécessaires pour réussir dans une économie mondiale en évolution et réaliser des investissements pour aider les entreprises à prendre de l’expansion et à créer de bons emplois pour les Canadiens (graphique 1.25).

Graphique 1.24
Hausse des catastrophes naturelles dans le monde
Graphique 1.24:  Hausse des catastrophes naturelles dans le monde

Nota – Le dernier point de données correspond à 2018.

Sources : NatCat Service; calculs du ministère des Finances Canada

Version texteLe graphique montre le nombre de catastrophes naturelles dans le monde chaque année, de 1980 à 2018. Les catastrophes naturelles sont classées dans quatre catégories : (1) climatologique, (2) hydrologique, (3) météorologique, et (4) géophysique. Le nombre de catastrophes naturelles dans chacune des catégories est superposé l'un par-dessus l'autre selon l'ordre de (1) à (4). Le nombre de catastrophes naturelles augmente depuis 1980, et le rythme de cette augmentation s'accélère depuis la fin des années 2000, les catastrophes naturelles hydrologiques représentant la plus grande part de la hausse.
Graphique 1.25
Taux de croissance de la productivité du travail et de la rémunération du travail réelle au Canada
Graphique 1.25: Taux de croissance de la productivité du travail et de la    rémunération du travail réelle au Canada

Nota – Par productivité du travail, on entend le PIB réel par heure travaillée dans l’ensemble de l’économie. La rémunération totale du travail comprend les salaires et d’autres formes de rémunération. La rémunération nominale est convertie en valeur réelle à l’aide de l’indice implicite des prix du PIB. La dernière observation correspond à 2018.

Sources : Statistique Canada; calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
Productivité du travail Rémunération réelle par heure travaillée
1962-1980 2,66 2,30
1981-2000 1,22 1,04
2001-2018 0,92 0,87

Le Canada doit stimuler l’investissement

Le Canada a de nombreuses forces pour affronter ce qui s’en vient – une population très instruite, un mode de vie et une société qui attirent des gens de partout dans le monde et des ressources naturelles abondantes. Toutefois, le Canada aura besoin de capitaux pour financer les investissements majeurs nécessaires pour s’attaquer aux défis à venir.

Au Canada, la transition vers une économie carboneutre nécessitera d’importants investissements, tant des gouvernements que du secteur privé. Des investissements seront également requis pour limiter les vulnérabilités stratégiques dans les chaînes d’approvisionnement. Des investissements judicieux dans des secteurs comme les minéraux critiques, l’énergie, l’agriculture et les véhicules électriques sont nécessaires pour aider le Canada à devenir un chef de file dans les technologies propres et numériques sur lesquelles le monde compte. De même, l’éducation, la formation et le perfectionnement des compétences seront essentiels pour que les Canadiens prospèrent dans une économie en évolution. Compte tenu de l’Inflation Reduction Act des États-Unis, des mesures importantes devront être prises pour que le Canada reste compétitif en Amérique du Nord et à l’échelle internationale.

Dans le passé, les investissements importants dans le secteur pétrolier et gazier ont compensé la faiblesse dans d’autres segments de l’économie. Alors que le monde se dirige vers la carboneutralité, la croissance de l’investissement mondial a fléchi dans ce secteur et la faiblesse historique de l’investissement des entreprises au Canada est devenue plus apparente (graphique 1.26). Les entreprises canadiennes ont investi dans les technologies de l’information et des communications (TIC) seulement à la moitié du rythme de leurs homologues américains. De même, l’intensité des activités de recherche et développement des entreprises a diminué régulièrement au cours des deux dernières décennies pour atteindre environ le tiers du niveau des États-Unis. Ces types d’investissements stimulent la croissance de la productivité et sont essentiels pour outiller les travailleurs canadiens afin qu’ils puissent réussir dans l’économie de demain.

Si de nouveaux investissements ont été faits au cours des 12 derniers mois par des entreprises de premier plan à l’échelle de l’économie canadienne, l’investissement des entreprises demeure à 1,2 % sous son niveau d’avant la pandémie. Plus particulièrement, l’investissement dans le secteur pétrolier et gazier reste limité, malgré la flambée des prix du pétrole qui a suivi l’invasion illégale de l’Ukraine par la Russie (graphique 1.27). Cette faiblesse de l’investissement des entreprises s’exprime également en partie dans l’investissement direct étranger (IDE) dans de nouveaux projets d’immobilisations, c’est-à-dire l’IDE en installations nouvelles qui contribue à la capacité de production du Canada. Renverser cette tendance historique est une priorité urgente pour le gouvernement, comme en témoignent les investissements annoncés dans le budget de 2022 et dans le présent Énoncé économique de l’automne.

Graphique 1.26
Investissement réel des entreprises depuis 2015 au Canada, aux États-Unis et dans les économies du G7
Graphique 1.26:  Investissement réel des entreprises depuis 2015 au Canada, aux    États-Unis et dans les économies du G7

Nota – La plage du G7 exclut l’Italie en raison de problèmes de comparabilité des données. Le dernier point de données correspond au 2e trimestre de 2022.

Sources : Statistique Canada; Haver Analytics; Office for National Statistics; Office fédéral de la statistique d’Allemagne; calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
  Canada Canada - excluant le pétrole et le gaz É.-U. Min. G7 Max. G7
T1
2015
100 100 100 100 100
T2
2015
95,589258 97,707525 100,45594 98,637999 100,45594
T3
2015
92,241565 95,703656 100,82069 99,40181 101,41003
T4
2015
90,419984 97,889528 100,00829 99,811429 104,88017
T1
2016
85,825494 93,181092 99,908812 99,221975 106,02166
T2
2016
84,788214 93,02996 100,55956 99,426983 105,98001
T3
2016
85,416482 94,317846 101,8735 99,828323 107,69318
T4
2016
81,654543 89,504771 102,52839 100,57165 104,58927
T1
2017
84,704659 91,191716 103,5812 100,94148 107,82722
T2
2017
86,292373 92,101234 104,64644 101,7953 109,21925
T3
2017
87,122449 94,466432 105,47957 102,63405 111,01271
T4
2017
89,645707 95,989911 107,83387 103,21575 112,30131
T1
2018
91,003858 101,14315 110,15916 104,31795 112,03868
T2
2018
92,506556 103,49586 111,93733 104,35013 113,67137
T3
2018
90,702547 102,4711 112,93625 102,80117 114,41574
T4
2018
91,000773 102,31299 113,98491 104,91014 115,2217
T1
2019
94,355893 108,77867 114,48645 104,96493 116,23133
T2
2019
92,152287 105,76364 116,21487 104,47182 117,99264
T3
2019
93,168546 107,3804 117,38788 106,57897 118,79423
T4
2019
91,714667 105,93998 116,90293 98,881817 118,92694
T1
2020
92,020604 106,6251 114,42427 102,07245 114,42427
T2
2020
76,801675 95,204939 104,89099 83,222277 104,89099
T3
2020
81,232342 99,839687 109,83586 92,390111 115,06208
T4
2020
82,186919 101,5625 112,86579 94,966494 118,45141
T1
2021
82,292591 98,633843 115,28641 88,766895 120,23815
T2
2021
84,955406 101,11195 118,03449 94,408057 122,47892
T3
2021
85,035228 99,429453 118,22101 95,055612 123,61395
T4
2021
86,658653 103,123 118,5526 95,215875 123,60893
T1
2022
88,1312 104,0286 120,82401 95,0894 124,07195
T2
2022
90,636482 105,19 120,84473 97,009808 124,6322
Graphique 1.27
Investissement réel dans le secteur pétrolier et gazier et prix du pétrole
Graphique 1.27: Investissement    réel dans le secteur pétrolier et gazier et prix du pétrole

Nota – Le dernier point de données correspond au 2e trimestre de 2022.

Sources : Statistique Canada; Bloomberg; calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
  WIT (échelle de droite) Dépenses en capital dans l'industrie pétrolière et gazière
T1
2002
21,6 36,40655
T2
2002
26,3 34,81667
T3
2002
28,3 34,73881
T4
2002
28,2 36,17456
T1
2003
34,1 38,8076
T2
2003
29,1 41,2009
T3
2003
30,2 42,94375
T4
2003
31,2 44,00607
T1
2004
35,2 44,66285
T2
2004
38,3 46,01966
T3
2004
43,8 48,31675
T4
2004
48,3 51,51481
T1
2005
49,7 55,33311
T2
2005
53,0 58,77236
T3
2005
63,1 61,58672
T4
2005
60,0 63,78654
T1
2006
63,4 65,28292
T2
2006
70,5 65,69143
T3
2006
70,4 64,97332
T4
2006
60,1 63,1717
T1
2007
58,0 60,80019
T2
2007
65,0 59,8384
T3
2007
75,5 60,73479
T4
2007
90,8 63,40568
T1
2008
98,0 66,7028
T2
2008
124,0 66,50704
T3
2008
118,0 61,96855
T4
2008
58,3 53,19991
T1
2009
43,0 41,90489
T2
2009
59,5 34,75295
T3
2009
68,2 33,33432
T4
2009
76,1 37,53797
T1
2010
78,7 45,98008
T2
2010
77,9 53,58555
T3
2010
76,2 59,15151
T4
2010
85,1 62,72916
T1
2011
94,0 64,64794
T2
2011
102,6 66,08461
T3
2011
89,7 67,32699
T4
2011
94,0 68,37327
T1
2012
102,9 69,28075
T2
2012
93,5 70,27974
T3
2012
92,3 71,43095
T4
2012
88,2 72,73997
T1
2013
94,4 83,88105
T2
2013
94,2 73,25364
T3
2013
105,8 75,50452
T4
2013
97,3 79,25849
T1
2014
98,7 82,63516
T2
2014
103,3 79,56124
T3
2014
97,8 78,39323
T4
2014
73,0 85,85122
T1
2015
48,6 63,2373
T2
2015
57,8 56,60899
T3
2015
46,4 52,06986
T4
2015
42,0 43,6137
T1
2016
33,2 40,89421
T2
2016
45,4 38,59163
T3
2016
44,9 37,86902
T4
2016
49,1 37,44063
T1
2017
51,9 41,88339
T2
2017
48,3 44,14103
T3
2017
48,2 41,89149
T4
2017
55,4 45,32977
T1
2018
62,9 39,28573
T2
2018
67,9 38,70227
T3
2018
69,5 36,12219
T4
2018
58,8 37,11079
T1
2019
54,9 32,98781
T2
2019
59,8 33,69324
T3
2019
56,4 34,174
T4
2019
57,0 32,0453
T1
2020
45,8 31,86257
T2
2020
27,8 15,37122
T3
2020
40,9 17,53525
T4
2020
42,5 16,54725
T1
2021
57,8 19,35336
T2
2021
66,1 20,31621
T3
2021
70,6 22,66743
T4
2021
77,4 24,51702
T1
2022
94,4 26,36089
T2
2022
108,6 30,11679
T3
2022
92,6  

Pour renforcer les perspectives économiques du Canada, le gouvernement devra travailler sans relâche pour attirer des immigrants qualifiés et accroître la participation au marché du travail, continuer à investir dans l’éducation et la formation, faire des investissements en infrastructures améliorant la productivité, et créer les conditions permettant au Canada d’attirer plus d’investissements, tant nationaux qu’internationaux.

Le gouvernement peut jouer un rôle important lorsqu’il s’agit de stimuler ces types d’investissement et la croissance de la capacité de production du Canada, tout en réduisant les émissions et en luttant contre les changements climatiques. Toutefois, les mesures mises en place par le gouvernement doivent atteindre un juste équilibre entre promouvoir les investissements nécessaires à la prospérité à long terme du Canada et veiller à ne pas aggraver l’inflation de sorte qu’il soit plus difficile pour les Canadiens de s’adapter au coût de la vie. En s’appuyant sur les mesures du budget de 2022, le gouvernement veillera à ce que les nouveaux investissements soient équilibrés et ciblés en vue d’accroître la capacité de production du Canada, de créer de bons emplois bien rémunérés et de bâtir une économie qui fonctionne pour tous.

1.4 Perspectives budgétaires

Un plan budgétaire responsable

Depuis 2015, le gouvernement a démontré qu’il est en mesure de bien appuyer les Canadiens tout en investissant dans les gens et dans la capacité à long terme de l’économie canadienne. Alors que nous sortons de la pandémie, le gouvernement est plus prudent dans ses actions. Le Canada occupe une position enviable parmi ses pairs, affichant le plus faible ratio de la dette nette et du déficit en proportion de l’économie parmi les pays du G7. Compte tenu des conditions économiques actuelles, il faudra toujours faire preuve de prudence sur le plan financier pour ne pas empirer ni prolonger l’inflation, tout en veillant à ce que le gouvernement puisse continuer à fournir un soutien ciblé aux Canadiens, au besoin.

Les gouvernements provinciaux et territoriaux dépassent encore largement les projections budgétaires. Les résultats financiers à ce jour indiquent que les soldes budgétaires globaux des provinces et des territoires ont affiché un excédent en 2021-2022, plutôt qu’un déficit équivalant à 1 % du PIB, comme ce qui avait été prévu dans les budgets de 2022. L’amélioration des soldes budgétaires des provinces et des territoires est conforme mais supérieure au résultat meilleur que prévu enregistré à l’échelle fédérale, qui s’est traduit par un déficit de 3,6 % du PIB (graphique 1.28).

Graphique 1.28
Soldes budgétaires de 2021-2022
Graphique 1.28: Soldes budgétaires de 2021-2022

Sources : documents des budgets de 2022; tableaux de référence financiers; comptes publics du Nouveau-Brunwick et du Yukon

Version texte
  Budgets de 2022 Résultats financiers à ce jour
Canada -4,6 -3,6
Ensemble des provinces et des territoires -1,0 0,4

Après avoir pris en compte les résultats financiers supérieurs aux prévisions, les mesures de l’Énoncé économique de l’automne de 2022 et les autres nouvelles mesures stratégiques prises depuis le budget de 2022, et après intégration des résultats de l’enquête de septembre 2022 auprès d’économistes du secteur privé, le solde budgétaire devrait demeurer inférieur au déficit de 52,8 milliards de dollars prévu dans le budget de 2022, le déficit prévu étant de 36,4 milliards de dollars (environ -1,3 % du PIB) en 2022-2023, et s’améliorer pour atteindre un excédent de 4,5 milliards de dollars (environ 0,1 % du PIB) en 2027-2028 (tableau 1). Pour les cinq prochaines années, le déficit fédéral (graphique 1.29) et la dette fédérale (graphique 1.30) en proportion de l’économie devraient diminuer chaque année et demeurer bien en deçà des niveaux prévus dans le budget de 2022.

L’approche responsable décrite dans le présent chapitre fait fond sur le plan présenté dans le budget de 2022 pour veiller à ce que le gouvernement fédéral puisse relever les défis auxquels les Canadiens pourraient devoir faire face au cours de la prochaine année, tant les défis qui sont prévus que ceux qui demeurent inconnus. Le gouvernement fédéral a mis à profit sa capacité financière accumulée pendant la pandémie mondiale afin d’aider les Canadiens à rester en sécurité et à éviter bon nombre des conséquences dévastatrices dont nous avons été témoins ailleurs dans le monde. En cette période de perturbations économiques, les Canadiens devraient avoir la certitude que le gouvernement est en mesure de fournir un soutien efficace et en temps opportun aux familles et aux communautés, et de bâtir une économie qui fonctionne pour tous.  

En maintenant sa capacité financière, le gouvernement s’assure d’avoir la capacité d’agir au besoin. Cette capacité d’agir dans un proche avenir, combinée aux autres mesures présentées dans l’Énoncé économique de l’automne de 2022 pour aider à faire face au coût de la vie, est au coeur de l’engagement du gouvernement à soutenir tous les Canadiens durant cette période difficile sans précédent.

Tableau 1
Évolution de la situation économique et budgétaire, interventions et mesures stratégiques
en milliards de dollars
  Projections
2021-2022 2022-2023 2023-2024 2024-2025 2025-2026 2026-2027 2027-2028
Solde budgétaire – budget de 2022 -113,8 -52,8 -39,9 -27,8 -18,6 -8,4  
Incidence de l’enquête de septembre menée auprès du secteur privé et autres aspects de l’évolution budgétaire 23,6 29,8 18,8 11,0 10,2 11,4
Solde budgétaire avant les mesures stratégiques et les investissements -90,2 -23,0 -21,1 -16,8 -8,4 3,0 12,8
Mesures stratégiques prises depuis le budget de 2022 -7,3 -4,3 -2,9 -1,8 -1,8 -3,5
Mesures de l’Énoncé économique de l’automne de 2022 (par chapitre)
Rendre la vie plus abordable
  -4,4 -1,3 -1,3 -1,3 -1,4 -1,4
Emplois, croissance et une économie qui fonctionne pour tous
  -0,1 -2,1 -2,3 -1,8 -2,3 -2,4
Un gouvernement équitable et efficace
  -0,6 -0,8 -0,2 0,4 0,5 0,6
Provision pour contraintes prévues à court terme1
  -1,0 -1,0 -2,0 -1,5 -1,5 -1,5
Total – Mesures de l’Énoncé économique de l’automne de 2022   -6,1 -5,2 -5,8 -4,2 -4,6 -4,7
Solde budgétaire – Scénario de référence -90,2 -36,4 -30,6 -25,4 -14,5 -3,4 4,5
Incidence budgétaire du scénario pessimiste   -12,7 -21,8 -16,8 -15,9 -15,3 -12,8
Solde budgétaire – Scénario pessimiste -90,2 -49,1 -52,4 -42,3 -30,4 -18,6 -8,3
Scénario de référence
Solde budgétaire (% du PIB) -3,6 -1,3 -1,1 -0,9 -0,5 -0,1 0,1
Dette fédérale (% du PIB) 45,5 42,3 42,2 41,6 40,4 38,9 37,3
Scénario pessimiste
Solde budgétaire (% du PIB) -3,6 -1,8 -1,9 -1,5 -1,0 -0,6 -0,3
Dette fédérale (% du PIB) 45,5 43,0 44,5 44,1 43,2 42,0 40,6
Prévisions indiquées dans le budget de 2022
Solde budgétaire (% du PIB) -4,6 -2,0 -1,4 -0,9 -0,6 -0,3  
Dette fédérale (% du PIB) 46,5 45,1 44,5 43,8 42,8 41,5  

Nota – Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué.

1 Provision de 8,5 milliards de dollars au cours des six prochaines années, pour les contraintes qui devraient se concrétiser à court terme.

Graphique 1.29
Solde budgétaire
Graphique 1.29:  Solde    budgétaire

Nota – Les prévisions du budget de 2022 se terminent en 2026-2027.

Source : Ministère des Finances Canada

Version texte
2021-2022 2022-2023 2023-2024 2024-2025 2025-2026 2026-2027 2027-2028
Énoncé économique de l'automne de 2022 -3,6 -1,3 -1,1 -0,9 -0,5 -0,1 0,1
Budget de 2022 -4,6 -2 -1,4 -0,9 -0,6 -0,3
Graphique 1.30
Dette fédérale
Graphique 1.30: Dette    fédérale

Nota – Les prévisions du budget de 2022 se terminent en 2026-2027.

Source : Ministère des Finances Canada

Version texte
2021-2022 2022-2023 2023-2024 2024-2025 2025-2026 2026-2027 2027-2028
Énoncé économique de l'automne de 2022 45,5 42,3 42,2 41,6 40,4 38,9 37,3
Budget de 2022 46,5 45,1 44,5 43,8 42,8 41,5
Scénario pessimiste 45,5 43,0 44,5 44,1 43,2 42,0 40,6

Scénario pessimiste

Dans le scénario pessimiste (tel qu’il est présenté dans la section 1.2), le solde budgétaire se détériorerait d’une moyenne d’environ 16 milliards de dollars par année et ajouterait 3,3 points de pourcentage au ratio de la dette fédérale au PIB d’ici 2027-2028 (graphique 1.30). Les déficits plus élevés dans le cadre du scénario pessimiste sont attribuables aux facteurs suivants :

Cela dit, même selon le scénario pessimiste, le ratio de la dette fédérale au PIB continuerait de suivre une tendance à la baisse à moyen terme et serait inférieur en 2027-2028 à ce qu’il est aujourd’hui. Les détails des perspectives budgétaires du gouvernement et des répercussions de ce scénario se trouvent à l’annexe 1.

Le point d’ancrage budgétaire

Le point d’ancrage budgétaire du gouvernement, soit l’élimination des déficits liés à la COVID-19 et la réduction du ratio de la dette fédérale du PIB à moyen terme, demeure le même et fait l’objet de mesures.

Ce point d’ancrage budgétaire contribue et continuera de contribuer à préserver l’avantage du faible niveau d’endettement du Canada et ses cotes de crédit enviables et à faire en sorte que les générations futures disposent de la marge de manœuvre budgétaire nécessaire pour relever les défis auxquels elles devront faire face. 

Compte tenu du point d’ancrage budgétaire du gouvernement et en se fondant sur les prévisions de l’Énoncé économique de l’automne de 2022 comme point de départ, le plan du gouvernement est financièrement viable à long terme. Au cours des trois prochaines décennies, le ratio de la dette fédérale au PIB devrait reculer continuellement et suivre une trajectoire à la baisse plus prononcée que celle prévue dans le budget de 2022 (graphique 1.31). Une analyse de sensibilité sur ces projections financières à long terme suggère que la viabilité budgétaire serait préservée dans le cadre du scénario pessimiste (voir l’annexe 1 pour des détails).

Graphique 1.31
Projection à long terme de la dette fédérale
Graphique 1.31: Projection à long terme de la dette fédérale

Nota – Cette projection de long terme ne constitue pas une prévision, mais doit plutôt être considérée comme un scénario de modélisation fondé sur un ensemble d’hypothèses économiques et démographiques raisonnables, à supposer qu’aucun futur changement ne soit apporté aux politiques. Voir l’annexe 1 pour obtenir de plus amples renseignements.

Sources : Statistique Canada; ministère des Finances Canada

Version texte
Année 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020 2020-2021 2021-2022 2022-2023 2023-2024 2024-2025 2025-2026 2026-2027 2027-2028 2028-2029 2029-2030 2030-2031 2031-2032 2032-2033 2033-2034 2034-2035 2035-2036 2036-2037 2037-2038 2038-2039 2039-2040 2040-2041 2041-2042 2042-2043 2043-2044 2044-2045 2045-2046 2046-2047 2047-2048 2048-2049 2049-2050 2050-2051 2051-2052 2052-2053 2053-2054 2054-2055 2055-2056
Budget de 2022 31,9 32,2 31,4 30,7 31,2 47,5 45,5 45,1 44,5 43,8 42,8 41,5 40,4 39,3 38,3 37,5 36,7 36,0 35,4 34,8 34,1 33,5 32,8 32,2 31,4 30,7 29,9 29,1 28,3 27,5 26,6 25,7 24,8 23,8 22,9 21,9 20,9 19,8 18,7 17,6 16,5
Énoncé économique de l'automne de 2022 31,9 32,2 31,4 30,7 31,2 47,5 45,5 42,3 42,2 41,6 40,4 38,9 37,3 35,6 34,0 32,5 31,2 29,9 28,7 27,4 26,3 25,1 23,9 22,6 21,4 20,1 18,8 17,5 16,1 14,8 13,4 12,0 10,5 9,0 7,6 6,0 4,5 3,0 1,4 -0,2 -1,8
Scénario pessimiste 31,9 32,2 31,4 30,7 31,2 47,5 45,5 43,0 44,5 44,1 43,2 42,0 40,6 39,2 37,8 36,6 35,5 34,5 33,6 32,7 31,8 30,8 29,9 28,9 28,0 26,9 25,9 24,8 23,8 22,6 21,5 20,3 19,1 17,9 16,7 15,5 14,2 12,9 11,5 10,2 8,8

Ces perspectives financières fédérales et les résultats financiers provinciaux et territoriaux meilleurs que prévu permettent au Canada, comparativement à ses pairs internationaux, de continuer d’avoir le ratio de la dette nette au PIB le plus faible parmi les pays du G7 (graphique 1.32). Le Canada devrait également arriver au deuxième rang des pays du G7 pour ce qui est de l’assainissement des finances publiques (c.-à-d. l’amélioration du solde budgétaire) entre le début de la pandémie de COVID-19 et l’an prochain, ce qui fait que le Canada aura de loin le plus faible déficit du groupe cette année et l’année prochaine (graphique 1.33).  

Graphique 1.32
Prévisions de la dette nette de l’ensemble des administrations publiques, pays du G7
Graphique 1.32:  Prévisions    de la dette nette de l’ensemble des administrations publiques, pays du G7

Nota – Les administrations publiques d’un pays comparables à l’échelle internationale comprennent les administrations nationales, infranationales et locales, ainsi que les caisses de sécurité sociale. Dans le cas du Canada, il s’agit des administrations fédérales, provinciales ou territoriales, locales et autochtones, auxquelles s’ajoutent le Régime de pensions du Canada et le Régime de rentes du Québec.

Sources : Fonds monétaire international, La Revue financière d’octobre 2022; calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
2020 2021 2022 2023
Japon 162,6 168,1 172,6 172,4
Italie 141,8 138,3 135,4 135,6
France 102,3 101,1 100,3 101
États-Unis 99,1 99,6 94,7 96,9
Royaume-Uni 90,2 84,3 75,3 68,5
Allemagne 45,8 47 47,7 47,8
Canada 33,6 31,6 30,5 30,3
Graphique 1.33
Prévisions du déficit de l’ensemble des administrations publiques, pays du G7
Graphique 1.33: Prévisions    du déficit de l’ensemble des administrations publiques, pays du G7

Nota – Les administrations publiques d’un pays comparables à l’échelle internationale comprennent les administrations nationales, infranationales et locales, ainsi que les caisses de sécurité sociale. Dans le cas du Canada, il s’agit des administrations fédérales, provinciales ou territoriales, locales et autochtones, auxquelles s’ajoutent le Régime de pensions du Canada et le Régime de rentes du Québec.

Sources : Fonds monétaire international, La Revue financière d’octobre 2022; calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
Région 2020 2021 2022 2023
Japon 9 6,7 7,9 3,6
Italie 9,6 7,2 5,4 3,9
France 8,9 6,4 5,1 5,6
États-Unis 14,5 10,9 4 5,7
Royaume-Uni 12,8 8 4,3 2,3
Allemagne 4,3 3,7 3,3 2,5
Canada 11,4 5 2,2 1,2
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