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L’économie mondiale se relève de la crise économique et financière la plus grave et la plus synchronisée depuis la Grande Dépression.
Ayant tiré des leçons des erreurs des années 1930, les gouvernements et les banques centrales ont réagi au ralentissement économique en adoptant des mesures de stimulation budgétaires et monétaires sans précédent. Fort d’une saine situation financière et d’un système bancaire solide, le Canada a pu prendre des mesures audacieuses et efficaces afin de protéger les emplois et de réduire au minimum l’impact de la récession sur les Canadiennes et les Canadiens.
La performance économique du Canada au cours de la reprise s’est démarquée de celle des autres pays avancés. Le Canada affiche la plus robuste croissance de l’emploi parmi les pays du Groupe des Sept (G‑7) depuis le milieu de 2009, et davantage de Canadiens travaillent à l’heure actuelle qu’avant la récession. De plus, la situation financière du Canada demeure l’une des plus solides du monde industrialisé. Alors que l’économie mondiale continue à s’améliorer, le Canada est prêt pour la réussite.
Cependant, comme en témoignent les récents événements survenus dans le monde, des risques et une incertitude considérables pèsent encore sur l’économie mondiale et, au pays, trop de Canadiens sont toujours sans emploi. C’est pourquoi le gouvernement continue à se concentrer sur l’économie.
Le gouvernement se fondera sur les réalisations du Plan d’action économique du Canada en lançant une nouvelle phase qui vise à ancrer la reprise et à améliorer le bien-être des Canadiens à long terme. À cette fin, le budget de 2011 appuie la création d’emplois et continue de jeter les bases d’une croissance économique durable.
Le Plan d’action économique du Canada a été conçu pour lutter contre les effets de la récession mondiale, au moyen de mesures de stimulation substantielles destinées à protéger les emplois et les familles, et grâce à d’importants investissements productifs ayant pour but de contribuer à la prospérité économique à long terme du pays. En concentrant les dépenses de stimulation sur une période de deux ans, le gouvernement a pu enregistrer des déficits à court terme sans compromettre l’avantage financier à long terme du Canada.
Le Plan d’action économique du Canada porte ses fruits. Dès sa première année de mise en œuvre, les dépenses de stimulation et les allègements d’impôt ont totalisé près de 32 milliards de dollars, et le gouvernement est en bonne voie de dépenser un autre 28 milliards pour soutenir la reprise.
Ces investissements ont bien protégé les Canadiens des pires effets de la récession mondiale. Plus de 28 500 projets sont terminés ou en cours, ce qui a fortement soutenu l’emploi dans les collectivités et permis de créer environ 540 000 emplois à l’échelle du pays depuis juillet 2009.
Même si la grande majorité des initiatives annoncées dans le budget de 2009 sont venues à échéance comme prévu le 31 mars 2011, les Canadiens continueront de bénéficier des projets du Plan d’action économique qui ont été achevés. En appuyant des investissements productifs dans l’infrastructure, une main-d’œuvre plus qualifiée et un contexte commercial concurrentiel, le Plan d’action économique du Canada contribue de manière durable à la croissance économique et à la prospérité.
Bien que le Plan d’action économique ait réussi à remettre les Canadiens au travail, la reprise de l’économie mondiale est encore fragile. C’est pourquoi les mesures visant à favoriser la croissance à long terme et à appuyer la création d’emplois demeurent la grande priorité du gouvernement.
Le gouvernement s’appuiera sur la réussite de son plan de stimulation. Alors que le secteur privé redevient le moteur de la croissance et de la création d’emplois, le gouvernement pourra à nouveau se concentrer sur des mesures durables qui créent les conditions propices à la prospérité économique à long terme.
La prochaine phase du Plan d’action économique du Canada – Des impôts bas pour stimuler la croissance et l’emploi consistera à investir dans les principaux vecteurs de la croissance économique, c’est-à-dire l’innovation, l’investissement, l’éducation et la formation, et visera à promouvoir un climat où tous les Canadiens contribuent à une économie plus forte et en bénéficient. Ce faisant, le gouvernement renforcera les avantages comparatifs du Canada.
Le gouvernement se fondera sur le contexte durable caractérisé par des impôts peu élevés et sur les politiques propices à la croissance qu’il a mis en place depuis 2006. La prochaine phase du Plan d’action économique du Canada visera à soutenir de la création d’emplois, à aider les familles et les collectivités, à investir dans l’innovation, l’éducation et la formation, et à préserver l’avantage financier du Canada.
Soutenir la création d’emplois en aidant les entreprises et les entrepreneurs à réussir, en veillant à ce que les impôts demeurent peu élevés, en investissant dans des projets d’importance nationale, et en préservant l’image de marque du Canada comme l’un des meilleurs endroits où investir. Afin de donner suite à ces priorités, le budget de 2011 :
Venir en aide aux familles et aux collectivités, pour que tous les Canadiens profitent d’un niveau de vie élevé et que nos collectivités demeurent dynamiques et sûres. Afin d’atteindre ces objectifs, le budget de 2011 :
Investir dans l’innovation, l’éducation et la formation, afin de promouvoir la recherche sur les technologies de pointe et de donner aux Canadiens les possibilités et les incitatifs d’acquérir les compétences nécessaires pour occuper des emplois sur le marché du travail d’aujourd’hui. Pour faire d’importants progrès à l’égard de ces priorités, le budget de 2011 :
Préserver l’avantage financier du Canada, pour être en mesure d’investir dans les priorités des Canadiens, de permettre à l’économie de poursuivre son expansion dynamique et de maintenir des taux d’intérêt peu élevés. Afin de faire progresser la réalisation de ces objectifs, le budget de 2011 :
On prévoit que le déficit de 2012-2013 sera réduit de près des deux tiers par rapport à celui de 2009-2010. Cette baisse devrait se poursuivre jusqu’en 2014-2015, le déficit devant alors s’établir à 0,3 milliard de dollars. Pour 2015-2016, on s’attend à un excédent de 4,2 milliards.
De plus, le gouvernement procède à un examen détaillé des dépenses de programmes directes, qui sera effectué en 2011‑2012. L’Examen stratégique et fonctionnel s’appuiera sur les progrès réalisés lors de la première ronde d’examens stratégiques pour appuyer les efforts de retour à l’équilibre budgétaire d’ici 2014-2015 et procurera une marge de manœuvre financière permettant de rembourser la dette et d’investir dans les priorités des Canadiens, notamment la réduction des impôts pour les familles. L’Examen visera surtout à améliorer l’efficience et l’efficacité des activités et des programmes du gouvernement dans le but d’optimiser l’argent des contribuables.
Comme le montre le tableau 1.1, le gouvernement s’attend à retrouver l’équilibre budgétaire d’ici 20152016, et cela, même si l’on ne tient pas compte des économies découlant de l’Examen stratégique et fonctionnel. Le gouvernement demeure résolu à équilibrer le budget une année plus tôt, soit d’ici 20142015. Pour ce faire, il réduira les charges grâce à l’Examen stratégique et fonctionnel. Les économies budgétaires associées à cet examen seront prises en compte dans les projections financières du gouvernement lorsque les mesures en cause auront été cernées et instaurées dans le budget de 2012.
2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 | 2013-2014 | 2014-2015 | 2015-2016 | |
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(G$) | ||||||
Solde avec les mesures du budget de 2011 |
-40,5 | -29,6 | -19,4 | -9,5 | -0,3 | 4,2 |
Solde avec les mesures contenues dans cette |
-36,2 | -32,3 | -19,4 | -9,4 | -0,3 | 4,2 |
Écart |
4,3 | -2,7 | 0,0 | 0,1 | 0,0 | 0,0 |
Référence |
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Économies visées par l’Examen stratégique et fonctionnel |
1,0 | 2,0 | 4,0 | 4,0 | ||
Solde avec les mesures contenues dans cette mise à jour du budget de 2011 et les économies attendues de l’Examen stratégique et fonctionnel |
-36,2 | -32,3 | -18,4 | -7,4 | 3,7 | 8,2 |
Nota – Les chiffres étant arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué. |
Le gouvernement continuera de mettre l’accent sur les priorités énoncées pour la prochaine phase du Plan d’action économique du Canada, dont la pierre angulaire demeure le retour à l’équilibre budgétaire.
En privilégiant des investissements viables dans la prospérité à long terme du Canada, le gouvernement cherche à accroître le bien‑être de tous les Canadiens, tout en préservant les services publics et la culture qui nous définissent en tant que nation.