Depuis son entr�e en fonction, le gouvernement a mis en place un programme ambitieux d’all�gements fiscaux destin� � cr�er un r�gime fiscal qui r�compense les Canadiennes et les Canadiens qui r�alisent leur plein potentiel, rehausse le niveau de vie, alimente la cr�ation d’emplois de m�me que la croissance de l’�conomie et favorise l’investissement au Canada. Les all�gements fiscaux propos�s dans le pr�sent budget totalisent plus de 20 milliards de dollars pour 2008-2009 et les cinq exercices suivants.
2008- 2009 |
2009- 2010 |
2010- 2011 |
2011- 2012 |
2012- 2013 |
2013- 2014 |
Total | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
(M$) | |||||||
Imp�t sur le revenu des particuliers |
|||||||
Montants personnels et fourchettes d’imposition |
470 | 1 885 | 1 950 | 2 055 | 2 180 | 2 320 | 10 860 |
Bonification de la PFCE/ du suppl�ment de la PNE1 |
— | 230 | 310 | 320 | 325 | 325 | 1 510 |
Bonification de la Prestation fiscale pour le revenu de travail |
145 | 580 | 580 | 585 | 585 | 585 | 3 060 |
Hausse du cr�dit en raison de l’�ge |
80 | 325 | 340 | 360 | 380 | 405 | 1 890 |
Instauration du cr�dit d’imp�t pour la r�novation domiciliaire |
500 | 2 500 | – | – | – | – | 3 000 |
Instauration du cr�dit d’imp�t pour l’achat d’une premi�re habitation |
30 | 175 | 180 | 185 | 185 | 190 | 945 |
Hausse de la limite du Programme d’accession � la propri�t� |
– | 15 | 15 | 15 | 15 | 15 | 75 |
Prolongation du cr�dit d’imp�t pour exploration mini�re |
– | 70 | -15 | – | – | – | 55 |
Pertes au d�c�s –
transferts de REER et de FERR |
30 | – | – | – | – | – | 30 |
Total partiel1 | 1 255 | 5 550 | 3 050 | 3 200 | 3 345 | 3 515 | 19 915 |
Imp�t sur le revenu des soci�t�s |
|||||||
Hausse de la limite de revenu admissible au taux des petites entreprises |
– | 45 | 80 | 80 | 90 | 100 | 395 |
Prolongation de la d�duction pour amortissement acc�l�r� (50 %, lin�aire) – machines et mat�riel de fabrication et de transformation |
– | – | – | 320 | 530 | 140 | 990 |
Instauration temporaire d’une d�duction pour amortissement de 100 % pour les ordinateurs |
– | 340 | 355 | -125 | -160 | -105 | 305 |
D�ductibilit� des int�r�ts | – | – | – | – | 80 | 105 | 185 |
Total partiel | 0 | 385 | 435 | 275 | 540 | 240 | 1 875 |
Total1 | 1 255 | 5 935 | 3 485 | 3 475 | 3 885 | 3 755 | 21 790 |
Nota – Les chiffres ayant �t�
arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqu�. 1 La bonification de la Prestation fiscale canadienne pour enfants et du suppl�ment de la Prestation nationale pour enfants constitue une d�pense et n’entre donc pas dans le calcul du total des all�gements fiscaux. |
Les mesures prises par le gouvernement du Canada depuis 2006, y compris celles propos�es dans le budget de 2009, r�duiront d’un montant estimatif de 220 milliards de dollars le fardeau fiscal des particuliers, des familles et des entreprises en 2008-2009 et au cours des cinq exercices suivants.
Gr�ce � ces mesures, le Canada est mieux plac� que la plupart des autres pays pour r�sister aux effets des d�fis �conomiques mondiaux de l’heure. Du m�me coup, le Canada jette des bases solides en vue de favoriser la croissance �conomique future, la cr�ation d’emplois et le rel�vement du niveau de vie des Canadiens.
2008- 2009 |
2009- 2010 |
2010- 2011 |
2011- 2012 |
2012- 2013 |
2013- 2014 |
Total | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
(G$) | (%) | |||||||
TPS | 11,6 | 11,5 | 12,2 | 13,1 | 13,8 | 14,6 | 76,8 | 35 |
Imp�t sur le revenu des particuliers |
12,0 | 15,3 | 13,1 | 13,6 | 14,2 | 14,9 | 83,1 | 38 |
Imp�t sur le revenu des soci�t�s |
5,3 | 7,1 | 8,6 | 10,4 | 13,8 | 14,9 | 60,2 | 27 |
Total | 28,9 | 33,9 | 33,9 | 37,1 | 41,8 | 44,4 | 220,0 | 100 |
Nota – Les chiffres ayant �t� arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqu�. Les chiffres ont �t� revus � la lumi�re des pr�visions du budget de 2009. |
Comme l’indique le tableau A2.3, les all�gements fiscaux instaur�s depuis 2006, y compris les mesures propos�es dans le budget de 2009, procurent des �conomies d’imp�t substantielles aux particuliers et aux familles. Quel que soit leur niveau de revenu, tous les Canadiens profitent de ces all�gements, ceux dont le revenu est moins �lev� b�n�ficiant d’�conomies proportionnellement plus importantes. Par exemple, les familles dont le revenu se situe entre 15 000 $ et 30 000 $ profiteront, en moyenne, d’all�gements fiscaux de 649 $ en 2009 – une r�duction de 53 % – , tandis que les familles dont le revenu se situe entre 80 000 $ et 100 000 $ pourront compter, en moyenne, sur une �conomie d’imp�t de 2 287 $, soit 17 %.
All�gements fiscaux moyens en 2009 | |||||
---|---|---|---|---|---|
TPS | Imp�t sur le revenu des particuliers |
Total | |||
Revenu familial total |
All�gements fiscaux en proportion de l’imp�t net pay�2 |
||||
� ce jour | Budget de 2009 |
||||
($) | (%) | ||||
Moins de 15 000 | 130 | 95 | 147 | 372 | 100 |
15 000 – 30 000 | 280 | 201 | 168 | 649 | 53 |
30 000 – 45 000 | 400 | 444 | 247 | 1 092 | 31 |
45 000 – 60 000 | 510 | 629 | 356 | 1 494 | 23 |
60 000 – 80 000 | 630 | 787 | 473 | 1 890 | 20 |
80 000 – 100 000 | 770 | 903 | 614 | 2 287 | 17 |
100 000 – 150 000 | 960 | 1 036 | 717 | 2 714 | 14 |
Plus de 150 000 | 1 640 | 1 241 | 887 | 3 768 | 7 |
1 Budgets de 2006, de
2007, de 2008 et de 2009, de m�me que le Plan d’�quit� fiscale de
2006, l’�nonc� �conomique de 2007 et l’�nonc� �conomique
et financier de 2008. 2 Le fardeau fiscal net correspond � l’imp�t f�d�ral sur le revenu des particuliers, plus la TPS, moins les cr�dits d’imp�t f�d�raux remboursables (surtout le cr�dit pour la TPS), qui s’appliqueraient en 2009 � d�faut des all�gements fiscaux accord�s depuis 2006. Le pourcentage maximal indiqu� dans la derni�re colonne est de 100 %. |
Les Canadiens � revenu faible ou modeste sont les principaux b�n�ficiaires de plusieurs r�ductions d’imp�t instaur�es par le gouvernement depuis 2006. En voici des exemples :
Mesures propos�es dans le budget de 2009
Autres mesures instaur�es depuis 2006
Dans Avantage Canada, son plan �conomique � long terme, le gouvernement s’est engag� � rendre le r�gime fiscal canadien plus �quitable en mettant l’accent sur des initiatives contribuant le plus � la croissance �conomique, notamment afin de :
L’engagement du gouvernement porte ses fruits sous forme de meilleures possibilit�s et de choix plus nombreux pour les gens. Voici quelques exemples :
Outre les all�gements fiscaux, le gouvernement a pris des mesures cibl�es destin�es � aider les familles, les �tudiants, les a�n�s et les pensionn�s, les travailleurs, les personnes handicap�es et les collectivit�s.
Ces mesures incluent :
Depuis 2006, le gouvernement a instaur� d’importants all�gements fiscaux pour aider les entreprises canadiennes � prosp�rer. En 2009-2010 seulement, les all�gements fiscaux pour les entreprises canadiennes, y compris les mesures propos�es dans le budget de 2009, totaliseront plus de 7 milliards de dollars, alors que pour 2008-2009 et les cinq exercices suivants, ces all�gements s’�l�vent � plus de 60 milliards.
Il importe de pouvoir compter sur un r�gime concurrentiel d’imp�t des soci�t�s qui r�agit � l’�volution du contexte �conomique pour encourager l’investissement, la croissance et la cr�ation d’emplois au Canada. Le gouvernement est d�termin� � aider les entreprises canadiennes dans le contexte �conomique actuel afin qu’elles soient encore plus solides et mieux outill�es pour soutenir la concurrence internationale � mesure que l’�conomie prendra du mieux.
Les initiatives cl�s procurant d’importants all�gements d’imp�t comprennent ce qui suit :
2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | |
---|---|---|---|---|---|---|
(%) | ||||||
Calendrier de r�duction des taux | 22,121 | 19,5 | 19,0 | 18,0 | 16,5 | 15,0 |
1 Comprend la surtaxe des soci�t�s de 1,12 %, qui a �t� abolie le 1er janvier 2008. |
Ces mesures d’all�gement et d’autres donnent un coup de pouce financier en plus d’aider les entreprises canadiennes � �tre plus productives et � composer avec une situation �conomique difficile.
En outre, gr�ce aux r�ductions d’imp�t sur le revenu des soci�t�s instaur�es par le gouvernement depuis 2006, le Canada affichera d’ici 2012 le taux d’imposition du revenu des soci�t�s pr�vu par la loi le plus faible � l’�chelle du G7. Le Canada aura �galement un avantage de plus de 12 points de pourcentage sur les �tats-Unis au chapitre du taux d’imposition pr�vu par la loi (tableau A2.5).
2007 | 2012 | |
---|---|---|
(%) | ||
Japon | 39,5 | 39,5 |
�tats-Unis | 39,3 | 39,3 |
France | 34,4 | 34,4 |
Italie | 37,3 | 31,4 |
Allemagne | 38,9 | 30,2 |
Royaume-Uni | 30,0 | 28,0 |
Canada1 | 34,1 | 27,2 |
Taux f�d�ral pr�vu par la loi1 | 22,1 | 15,0 |
Taux provincial-territorial moyen pr�vu par la loi | 12,0 | 12,2 |
1 Le taux d’imposition
pr�vu par la loi pour 2007 comprend la surtaxe des soci�t�s de
1,12 %, qui a �t� abolie le 1er janvier 2008. Sources : Minist�re des Finances; base de donn�es fiscales de l’OCDE |
Le Canada parviendra �galement � appliquer le taux d’imposition aux nouveaux investissements des entreprises (taux effectif marginal d’imposition1 (TEMI) le plus faible) � l’�chelle du G7 d’ici 2010, et l’avantage du Canada au chapitre des TEMI par rapport aux �tats-Unis sera sup�rieur � 10 points de pourcentage d’ici 2012.
La comp�titivit� de notre r�gime fiscal des entreprises encouragera et attirera les nouveaux investissements au Canada, y compris l’investissement direct �tranger.
L’all�gement significatif de l’imp�t des soci�t�s mis en œuvre par le gouvernement s’ajoute aux dispositions existantes du r�gime fiscal qui aident les entreprises, comme celles qui permettent d’�taler l’impact des cycles �conomiques en permettant aux entreprises d’utiliser leurs pertes d’exploitation de l’ann�e en cours afin de r�duire l’imp�t � payer pour les ann�es d’imposition ant�rieures et futures. De m�me, les cr�dits d’imp�t � l’investissement (CII) inutilis�s peuvent �tre report�s afin de conserver leur caract�re incitatif pour les entreprises non rentables � l’heure actuelle. Gr�ce au g�n�reux r�gime canadien de report, les entreprises peuvent reporter leurs pertes d’exploitation et leurs CII inutilis�s de fa�on r�trospective jusqu’� 3 ans, et prospective jusqu’� 20 ans.
Les provinces et les territoires ont un r�le crucial � jouer pour garantir au Canada un avantage au chapitre de l’imp�t des soci�t�s.
Les taxes de vente au d�tail (TVD) provinciales sont d�su�tes et inefficientes. Elles imposent un important fardeau fiscal aux nouveaux investissements des entreprises canadiennes et font augmenter les co�ts d’exploitation courants de ces derni�res. Contrairement � la taxe sur les produits et services (TPS), en vertu de laquelle les entreprises re�oivent un cr�dit au titre de la taxe de vente qu’elles paient sur leurs intrants, ces co�ts sont ensuite int�gr�s aux prix que paient les consommateurs pour les produits et les services. � terme, cela rend nos entreprises moins concurrentielles, mine l’emploi et abaisse le niveau de vie des Canadiens. La modernisation de ces taxes nuisibles par la mise en œuvre d’une structure de taxe sur la valeur ajout�e harmonis�e avec le TPS constitue la plus importante mesure que les provinces percevant une TVD pourraient prendre pour stimuler les nouveaux investissements des entreprises, cr�er des emplois et rehausser la comp�titivit� fiscale globale du Canada.
Les TVD en vigueur en Colombie-Britannique, en Saskatchewan, au Manitoba, en Ontario et � l’�le-du-Prince-�douard font sensiblement augmenter le TEMI respectif de ces provinces sur les nouveaux investissements des entreprises. Si ces cinq provinces adoptaient des taxes sur la valeur ajout�e harmonis�es, le TEMI du Canada sur les nouveaux investissements des entreprises diminuerait de plus de 7 points de pourcentage. Les retomb�es pour les entreprises investissant et œuvrant dans ces provinces seraient beaucoup plus importantes par suite de l’�limination des taxes de vente sur le nouveau capital et sur les autres intrants servant � produire des biens et des services.
Le gouvernement reste d�termin� � travailler avec les provinces qui appliquent encore une TVD pour cerner et �valuer les aspects o� des modifications du cadre actuel d’harmonisation f�d�rale-provinciale pourraient inciter les provinces � contribuer � l’instauration au Canada d’un syst�me de taxe � la consommation des plus modernes et efficients.
Au Canada, le taux f�d�ral-provincial-territorial combin� de l’imp�t sur le revenu des soci�t�s diminue depuis 1980. Entre 1980 et 2012, le taux de l’imp�t f�d�ral sur le revenu des soci�t�s aura baiss� de fa�on substantielle, passant de 37,8 % � 15 %. Toutefois, au cours de cette m�me p�riode, le taux moyen de l’imp�t provincial sur le revenu des soci�t�s n’aura pratiquement pas chang� (graphique A2.1).
Afin de renforcer l’avantage du Canada au chapitre de l’imp�t des soci�t�s et d’aider les entreprises canadiennes � prosp�rer en cette p�riode de turbulence �conomique, le gouvernement invite les provinces et les territoires � embo�ter le pas � l’Alberta et � la Colombie-Britannique en ramenant � 10 % leurs taux de l’imp�t sur le revenu des soci�t�s et � aider le Canada � r�aliser l’objectif de ramener � 25 % d’ici 2012 le taux f�d�ral-provincial combin� de l’imp�t des soci�t� pr�vu par la loi – l’Alberta applique d�j� un taux de l’imp�t sur le revenu des soci�t�s de 10 % et la Colombie-Britannique ram�nera le taux de son imp�t � ce niveau d’ici 2011.
L’harmonisation des taxes de vente provinciales, jumel�e � l’application d’un taux f�d�ral-provincial-territorial d’imp�t pr�vu par la loi de 25 % d’ici 2012, ram�nerait le TEMI canadien � 14,7 %, bien en de�� du TEMI moyen des pays de l’Organisation de coop�ration et de d�veloppement �conomiques et des petits pays industrialis�s, qui s’�tablissent respectivement � 21,2 % et 19,5 %.
Les imp�ts sur le capital sont particuli�rement dommageables pour l’investissement des entreprises parce qu’ils doivent �tre acquitt�s m�me si l’entreprise en cause n’est pas rentable. Ces imp�ts insensibles aux b�n�fices ajoutent aux difficult�s auxquelles les entreprises sont confront�es en p�riode de ralentissement du cycle �conomique. Afin d’accro�tre la comp�titivit� des entreprises canadiennes, le gouvernement a aboli l’imp�t f�d�ral sur le capital en 2006.
En outre, dans le budget de 2007, le gouvernement a mis en place un incitatif financier temporaire visant � encourager les provinces � abolir leurs imp�ts g�n�raux sur le capital dans les plus brefs d�lais, et � remplacer leurs imp�ts sur le capital des institutions financi�res par un imp�t minimum ou � les abolir. Les progr�s accomplis par les provinces jusqu’ici sont encourageants – toutes les provinces auront aboli leurs imp�ts g�n�raux sur le capital d’ici 2012.
1 Le taux effectif marginal d’imposition (TEMI) applicable aux nouveaux investissements des entreprises tient compte des taux f�d�ral et provinciaux d’imposition du revenu des soci�t�s pr�vus par la loi, des d�ductions et cr�dits que comporte le r�gime fiscal des soci�t�s, ainsi que d’autres imp�ts et taxes vers�s par les soci�t�s, notamment les imp�ts provinciaux sur le capital et les taxes de vente au d�tail sur les intrants. La m�thode de calcul des TEMI est d�crite dans l’�dition de 2005 de la publication du minist�re des Finances intitul�e D�penses fiscales et �valuations.