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Aperçu de la situation économique et budgétaire

Après avoir gardé le cap pendant près de cinq ans malgré des difficultés sans précédent à l'échelle planétaire, de la pandémie jusqu'à l'invasion à grande échelle et non provoquée de l'Ukraine par la Russie en passant par la flambée de l'inflation mondiale, l'économie canadienne s'est révélée remarquablement résiliente dans le contexte de la récession qui a suivi la pandémie et, récemment, dans le cadre de l'un des cycles de resserrement monétaire les plus synchronisés dans le monde depuis des décennies. À la suite de cette récession, la plus profonde depuis la Grande Dépression, le Canada a connu une reprise qui s'est révélée sensiblement plus rapide et forte que les reprises ayant suivi d'autres récessions survenues par le passé, mais aussi récemment, comparativement aux relances qu'ont connues ses pairs du monde entier.

Tant l'économie que les institutions canadiennes sont bien placées pour faire face au degré élevé d'incertitude qui règne dans le monde et au contexte géopolitique complexe.

Contrairement à la croyance commune selon laquelle la lutte contre l'inflation causerait inévitablement une récession, l'économie canadienne a réalisé un atterrissage en douceur. Pour l'ensemble de 2024, l'inflation s'est maintenue dans la fourchette cible de la Banque du Canada, et la stabilité des prix s'est rétablie dans la plupart des secteurs. Fait important, la croissance a ralenti comme le voulait la Banque du Canada, mais sans causer les pertes d'emploi généralisées que beaucoup craignaient, de sorte que l'économie canadienne se trouve avantageusement placée pour opérer un solide rebond. La gestion responsable des finances publiques a aidé la Banque du Canada à ramener son taux directeur vers le point neutre. L'inflation s'étant stabilisée, le gouvernement peut poursuivre les investissements stratégiques qui visent à soutenir la productivité et à rehausser le niveau de vie.

Dans un climat d'incertitude économique mondiale, le plan économique du gouvernement a établi de solides assises en vue de stimuler la croissance aujourd'hui et dans les années à venir. Ce plan économique repose sur quatre grands piliers et produit déjà des résultats.

Premièrement, des investissements générationnels sont faits pour permettre aux Canadiennes et aux Canadiens de réussir sur le marché du travail et pour réduire les coûts au quotidien. De grandes initiatives, comme les services de garde d'enfants à 10 $ par jour et la gratuité des soins dentaires et de certains médicaments sur ordonnance, renforcent les services sociaux, rendent la vie plus abordable et atténuent les pressions financières. Pour remédier au manque de logements abordables, le gouvernement accélère la construction d'habitations et soutient les personnes qui achètent une première propriété, tout en établissant un équilibre entre l'immigration et l'offre de logements et d'emplois dans le but de relever le niveau de vie. Ces efforts profitent à la population canadienne et font aussi du Canada un endroit encore plus attrayant où vivre et travailler, de sorte que les entreprises ont confiance en leur capacité d'attirer des talents.

Deuxièmement, le gouvernement fédéral renforce l'avantage du Canada en matière d'intelligence artificielle (IA) et investit près de 5 milliards de dollars dans l'ingéniosité canadienne pour favoriser l'innovation et réaliser ici même les prochaines percées scientifiques. Il faut veiller à ce que les esprits les plus brillants du Canada aient les outils et les incitatifs qui conviennent pour faire des découvertes de pointe au pays, ce qui stimulera l'innovation et la productivité dans l'ensemble de l'économie. Le présent Énoncé économique de l'automne investit dans les personnes qui innovent au Canada et met en place d'autres incitatifs à l'investissement de capital.

Troisièmement, le Canada doit surmonter les risques géopolitiques et l'incertitude, et s'adapter au contexte commercial mondial en mutation rapide en renforçant ses liens économiques avec des partenaires commerciaux de confiance et en assurant la résilience des chaînes d'approvisionnement. Le gouvernement cherche à contrer la menace de droits de douane brandie par les États-Unis tout en favorisant un climat d'investissement stable et concurrentiel à l'intention des entreprises. Il adopte une approche pancanadienne pour défendre l'intérêt économique national et a bon espoir que le Canada réussira s'il demeure fort, bien avisé et uni.

Enfin, le Canada doit s'inscrire en tête de la concurrence livrée à l'échelle mondiale pour l'obtention des capitaux nécessaires à la transition industrielle. À cette fin, les importants crédits d'impôt à l'investissement dans l'économie d'une valeur de 94 milliards de dollars du gouvernement fédéral, dont la plupart sont déjà offerts aux investisseurs, soutiennent la production d'énergie et la fabrication de technologies propres au Canada. Ces travaux reposent sur des mesures qui visent à investir dans les chaînes d'approvisionnement des minéraux critiques et des métaux du Canada, à diversifier les routes commerciales et à renforcer la position du pays à titre de superpuissance mondiale de l'énergie.

L'inflation s'est maintenue dans la fourchette cible de 1 % à 3 % établie par la Banque du Canada tout au long de 2024 (graphique 1). D'importants gains ont été réalisés au chapitre de l'emploi, 330 000 emplois ayant été créés au cours de la dernière année. De plus, les salaires rajustés en fonction de l'inflation dépassent maintenant de 5 % leurs niveaux d'avant la pandémie. Le produit intérieur brut (PIB) réel a progressé à un taux annualisé moyen de près de 2 % durant les trois premiers trimestres de 2024. L'inflation étant maintenant bien ancrée à 2 %, la Banque du Canada a été la première banque centrale du G7 à réduire son taux directeur, qu'elle a abaissé cinq fois d'affilée pour le faire passer de 5 % à 3,25 %. Les économistes du secteur privé s'attendent à ce que d'autres réductions ramènent le taux directeur à 2,75 % d'ici le milieu de 2025, le point milieu de la fourchette du taux d'intérêt nominal neutre selon les estimations de la Banque du Canada.

En perspective, la vigueur des éléments moteurs de l'offre, comme la participation accrue au marché du travail des femmes en âge de travailler et l'investissement des entreprises qui s'améliore, encore renforcé par les mesures fiscales contenues dans le présent Énoncé économique de l'automne, favorisera une accélération non inflationniste de la croissance. Selon les prévisions du Fonds monétaire international (FMI), le Canada affichera en 2025 la plus forte croissance du PIB des pays du G7 (graphique 2). Les économistes du secteur privé s'attendent pour leur part à une croissance de 1,7 %.

Par sa gestion prudente des finances publiques, le gouvernement a permis l'abaissement des taux d'intérêt. Son plan économique est axé sur la croissance de la capacité économique et la création d'emplois. La priorité actuelle du gouvernement consiste à rehausser la productivité afin de soutenir la croissance des salaires. Pour ce faire, il faudra s'assurer que plus de gens peuvent réussir sur le marché du travail et soutenir les investissements des entreprises afin de générer des gains de productivité. Le gouvernement est résolu à stimuler la croissance, l'innovation et la productivité, tout en maintenant le ratio de la dette nette au PIB le plus bas du G7 et en préservant la viabilité budgétaire du pays. Au Canada, le ratio de la dette nette au PIB projeté en 2024 s'établit à seulement 14,4 %, bien en dessous de la moyenne des autres pays du G7, à savoir 103,8 %.

Le gouvernement doit absolument exercer une gestion financière responsable pour composer avec les difficultés économiques, nouvelles et imprévues, aujourd'hui et dans les années à venir, et pour maintenir la cote de crédit AAA du Canada. En veillant à demeurer en mesure d'emprunter à moindre coût, le gouvernement peut investir dans les gens, accélérer la croissance et bâtir un Canada plus équitable pour chaque génération.

Graphique 1
Indice des prix à la consommation, économies avancées
Graphique 1: Indice des prix à la consommation, économies avancées

Nota – Les derniers points de données correspondent à novembre 2024 (Allemagne, Italie, France, États-Unis), à octobre 2024 (Canada, Royaume-Uni, Japon) et au T3 de 2024 (Nouvelle-Zélande, Australie).

Source : Haver Analytics

Version texte
Royaume-Uni Australie États-Unis Japon Allemagne Nouvelle-Zélande Canada Italie France
Taux actuel 3,2 2,8 2,7 2,2 2,2 2,2 2,0 1,4 1,3
Cible 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0
Graphique 2
Croissance du PIB réel selon les projections du FMI pour 2025, économies du G7
Graphique 2: Croissance du PIB réel selon les projections du FMI pour 2025, économies du G7

Source : Fonds monétaire international, Perspectives de l'économie mondiale, octobre 2024

Version texte
  2025
Canada 2,4
États-Unis 2,2
Royaume-Uni 1,5
Japon 1,1
France 1,1
Italie 0,8
Allemagne 0,8

1. Évolution récente de l'économie

Les taux d'intérêt ont diminué davantage et plus rapidement au Canada que dans les pays pairs, tout comme l'inflation. Le taux d'inflation a aussi diminué davantage et plus rapidement. Il s'agit d'un véritable soulagement pour la population canadienne.

Dans son plan économique, le gouvernement vise avant tout à favoriser un environnement macroéconomique propice au retour à la cible de l'inflation, et où les taux d'intérêt pourraient baisser une fois l'inflation atténuée. On a récemment pu observer que les loyers demandés aux nouveaux locataires sont en baisse, et qu'ils devraient continuer à baisser.

La politique de resserrement budgétaire du Canada, qui est beaucoup plus restrictive que celle de ses pairs du G7, a contribué à faire diminuer l'inflation plus rapidement et à faire baisser les taux d'intérêt plus vite. À 2 % en 2024, le Canada a le ratio du déficit au PIB de l'ensemble des administrations publiques le plus bas du G7, à égalité avec l'Allemagne (tableau 1). Actuellement, le ratio du déficit au PIB est de 7,6 % aux États-Unis, de 6 % en France et de 4,3 % au Royaume-Uni.

Le plan responsable du Canada se traduit par une relance économique parmi les plus vigoureuses au monde au bénéfice de la population canadienne.

Tableau 1
Solde budgétaire de l'ensemble des administrations publiques selon le FMI, pays du G7
en % du PIB
            Projection
2019 2020 2021 2022 2023 2024 2025 2026
Canada 0,0 -10,9 -2,9 0,1 -0,6 -2,0 -1,0 -1,0
Allemagne 1,3 -4,4 -3,2 -2,1 -2,6 -2,0 -1,7 -1,0
Italie -1,5 -9,4 -8,9 -8,1 -7,2 -4,0 -3,8 -3,5
Royaume-Uni -2,5 -13,1 -7,9 -4,7 -6,0 -4,3 -3,7 -3,5
France -2,4 -8,9 -6,6 -4,7 -5,5 -6,0 -5,9 -5,8
Japon -3,0 -9,1 -6,1 -4,4 -4,2 -6,1 -3,0 -2,8
États-Unis -5,8 -13,9 -11,0 -3,9 -7,1 -7,6 -7,3 -6,7

Nota – Les administrations publiques d'un pays comparables à l'échelle internationale comprennent les gouvernements nationaux, infranationaux et locaux, ainsi que les caisses de sécurité sociale. Dans le cas du Canada, il s'agit des gouvernements fédéral, provinciaux ou territoriaux, des administrations locales et des gouvernements autochtones, auxquels s'ajoutent le Régime de pensions du Canada et le Régime de rentes du Québec. Les pays sont classés en fonction des données pour 2024.

Source : Fonds monétaire international, Moniteur des finances publiques, octobre 2024

Une relance économique historiquement forte

La COVID-19 et la récession qui a suivi ont laissé des traumatismes sociaux et économiques jamais vus en une génération. En effet, le pays a été frappé par la pire récession depuis la Grande Dépression. Au Canada, au plus fort des mesures de confinement, 3 millions de personnes ont perdu leur emploi et 2,5 millions de personnes ont vu leur nombre d'heures de travail diminuer fortement, ce qui représente en tout environ 30 % de la population active d'avant la pandémie. Bien que cette situation soit en partie attribuable au caractère particulier du choc, ancré dans la santé publique, les risques que l'économie ne rebondisse pas étaient graves.

Le gouvernement a réagi vigoureusement en déployant un plan d'aide de 350 milliards de dollars axé sur la population, les emplois et les entreprises. Ces sommes colossales qui ont été injectées ont donné des résultats. En réagissant ainsi, le gouvernement a permis au Canada de se redresser et d'éviter l'effondrement durable de la demande, qui aurait prolongé encore davantage la situation de sous-emploi de nombreux travailleurs et travailleuses ainsi que la faiblesse de l'activité économique. Par rapport à la période précédant tout juste la pandémie, l'économie du Canada a connu une croissance de 7,3 %, et 1,4 million d'emplois ont été créés. De plus, l'aide économique massive consentie par le gouvernement à la population est l'une des raisons pour lesquelles le pays a pu s'unir afin de sauver des vies. Le Canada arrive au deuxième rang des pays du G7 pour ce qui est des taux de mortalité attribuable à la COVID-19 les plus faibles. Si le taux de mortalité attribuable à la COVID-19 avait été le même au Canada qu'aux États-Unis, environ 75 000 personnes de plus seraient mortes.

Mais une fois que l'urgence de santé publique a pris fin, un nouveau défi est apparu : une flambée historique de l'inflation, déclenchée par l'invasion illégale et à grande échelle de l'Ukraine par la Russie, ainsi que par les déséquilibres économiques et les chaînes d'approvisionnement tendues créés par les confinements. L'inflation a été extrêmement douloureuse pour la population canadienne. Le gouvernement a reconnu qu'il fallait en priorité soutenir les efforts déployés par la Banque du Canada pour réduire l'inflation. C'est pourquoi le Canada a enregistré le redressement budgétaire le plus rapide parmi les pays du G7. Il était difficile de réduire les dépenses budgétaires à un moment où les familles canadiennes supportaient le double fardeau de la forte inflation et des taux d'intérêt élevés nécessaires pour atténuer les pressions inflationnistes. Mais c'était la bonne chose à faire, parce que la réduction de l'inflation, puis celle des taux d'intérêt, constitue le plus grand soulagement pour la population canadienne.

En 2024, l'inflation s'est atténuée et maintenue toute l'année dans la fourchette de maîtrise de l'inflation de la Banque du Canada. Par conséquent, la Banque du Canada a abaissé son taux directeur cinq fois d'affilée en 2024 pour le porter à 3,25 %. Les économistes du secteur privé prévoient que les taux d'intérêt tomberont à 2,75 % d'ici le milieu de l'année prochaine.

« Du point de vue des indicateurs économiques, l'atterrissage en douceur de l'économie est largement réalisé. Il s'agit d'un accomplissement macroéconomique historique... » [traduction]

Kevin Page, économiste et ancien directeur parlementaire du budget,
24 octobre 2024

La baisse de l'inflation et des taux d'intérêt représente une bonne nouvelle pour la population et les entreprises canadiennes, mais en arriver là n'a pas été facile. Les taux d'intérêt élevés imposés par la Banque pour rétablir l'équilibre entre la demande et l'offre et lutter contre l'inflation ont eu l'effet escompté de freiner l'économie, les investissements des entreprises et la demande de biens de consommation. Contrairement à ce que prévoyaient de nombreux économistes, le pays a toutefois évité la récession. Le Canada a plutôt réussi un atterrissage en douceur qui semblait pourtant improbable au moment où l'inflation a bondi. Cependant, un atterrissage en douceur reste néanmoins un atterrissage, et les taux d'intérêt élevés ont ralenti la croissance, fait mal au budget des ménages et limité les investissements des entreprises.

Maintenant que l'inflation est maîtrisée et que les taux d'intérêt descendent, le gouvernement peut concentrer ses efforts, comme il a l'intention de le faire, pour aider les Canadiennes et les Canadiens qui ont subi tant d'épreuves et mettre en place des politiques et des investissements qui viendront mobiliser des capitaux privés et stimuler la création d'emplois et la croissance. Alors que l'atterrissage en douceur de l'économie ouvre de nouvelles perspectives à la suite de la récession engendrée par la pandémie de COVID, il faut désormais chercher à mobiliser l'ensemble de la population et des entreprises canadiennes pour accroître la prospérité commune.

Aujourd'hui, l'économie canadienne est en croissance et se révèle remarquablement résiliente. Par rapport aux récessions récentes, y compris celle survenue à la suite de la crise financière mondiale de 2008-2009, le PIB réel (graphique 3) et l'emploi (graphique 4) se sont redressés plus vite après la pandémie, même si celle-ci a provoqué un choc beaucoup plus important. L'économie canadienne a ainsi connu sa reprise la plus rapide à la suite d'une récession récente (graphique 5). Si le Canada a connu ce redressement rapide après la pandémie, c'est en grande partie grâce au soutien sans précédent que le gouvernement fédéral a apporté aux gens, à l'emploi et aux entreprises, qui a limité les séquelles économiques et aidé les travailleuses et les travailleurs canadiens durant une période de turbulences économiques hors de l'ordinaire à l'échelle planétaire. 

Encore récemment, alors que des pays du monde entier relevaient les taux d'intérêt pour lutter contre la flambée de l'inflation, l'économie canadienne a fait mieux que prévu et a réalisé un atterrissage en douceur. Après avoir ralenti au deuxième semestre de 2023, le PIB réel a affiché un taux de croissance annualisé de 2,1 % au premier semestre de 2024, et dépassé ainsi les attentes formulées par les économistes du secteur privé au moment du budget de 2024 (graphique 6). De plus, à la suite de la révision des données antérieures sur le PIB de 2021 à 2023, le PIB réel a été revu à la hausse, soit de 1,3 % sur l'ensemble de cette période, à la faveur de l'augmentation des dépenses des ménages et d'une forte révision à la hausse de l'investissement des entreprises, qui a dynamisé les capacités productives. De plus, cette progression donne à penser que la reprise connue au Canada à la suite de la récession après la pandémie est plus forte qu'escompté auparavant.

Graphique 3
PIB réel durant la pandémie et la récession de 2008-2009
Graphique 3 : PIB réel durant la pandémie et la récession de 2008-2009

Nota – Les mois qui précèdent la récession sont respectivement septembre 2008 et février 2020. Le dernier mois de données montré pour chaque série correspond à avril 2013 et à septembre 2024.

Source : Statistique Canada

Version texte
Mois depuis le début de la récession
2008
2020
-10
98,8
98,9
-9
99,2
99,1
-8
99,0
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-7
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99,4
99,2
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99,4
99,2
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99,2
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100,1
99,7
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100,0
100,0
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92,5
1
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82,6
2
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86,4
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95,6
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96,3
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97,2
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39
104,3
105,3
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104,0
105,3
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105,4
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104,6
105,4
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105,6
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105,8
45
105,1
105,6
46
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106,0
47
104,9
106,3
48
104,9
106,3
49
105,4
106,7
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105,4
106,8
51
106,0
106,8
52
106,3
107,0
53
106,6
107,0
54
106,8
107,1
Graphique 4
Emploi durant la pandémie et la récession de 2008-2009
Graphique 4: Emploi durant la pandémie et la récession de 2008-2009

Nota – Les mois qui précèdent la récession sont respectivement septembre 2008 et février 2020. Le dernier mois de données montré pour chaque série correspond à juin 2013 et à novembre 2024.

Source : Statistique Canada

Version texte
Mois depuis le début de la récession
 
 
-10
99,3
99,5
-9
99,5
99,6
-8
99,7
99,5
-7
99,6
99,8
-6
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99,8
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99,7
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99,8
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1
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99,6
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98,8
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98,6
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98,3
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98,1
96,4
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98,1
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98,8
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99,2
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99,4
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19
99,5
100,3
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103,6
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38
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101,6
104,9
40
101,5
104,9
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105,2
42
102,6
105,4
43
102,5
105,6
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102,5
105,7
45
102,7
105,7
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47
103,2
106,1
48
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50
103,7
106,7
51
103,7
106,7
52
104,0
106,7
53
103,6
106,8
54
103,8
107,1
55
104,2
107,1
56
104,1
107,4
Graphique 5
Nombre de mois mis par le marché du travail pour retrouver à 100 % son niveau d'avant la récession
Graphique 5: Nombre de mois mis par le marché du travail pour retrouver à 100 % son niveau d'avant la récession

Nota – Les mois de référence sont respectivement juin 1981, juin 1990, octobre 2008 et février 2020.

Source : Statistique Canada

Version texte
1981-1982
40
1990-1991
51
2008-2009
25
Pandémie de COVID-19
20

Même si l'économie canadienne a réalisé un atterrissage en douceur, la hausse des taux d'intérêt a suscité des difficultés, et l'économie ne fonctionne pas à plein régime. La confiance fragile du public, le stress financier et les renouvellements de prêts hypothécaires se profilant à l'horizon ont contribué à la diminution des dépenses de consommation par habitant et à l'augmentation du taux d'épargne (graphiques 7 et 8).

En raison de certains facteurs temporaires comme les incendies de forêt survenus cet été et les perturbations ayant touché les réseaux ferroviaires et la production de pétrole, un faible taux de croissance de 1 % a été enregistré au troisième trimestre. Néanmoins, la demande intérieure est demeurée forte, stimulée par le raffermissement des dépenses de consommation et un rebond des investissements résidentiels après trois trimestres à la baisse. L'achèvement du projet d'agrandissement du réseau de Trans Mountain a également stimulé la croissance de l'économie canadienne et permet au gouvernement fédéral et aux provinces d'engranger de nouveaux revenus substantiels (graphiques 9, 10 et 11). Les exportations réelles de pétrole brut ont progressé à un taux annualisé de 9,5 % au troisième trimestre, ajoutant 0,3 point de pourcentage à la croissance du PIB réel au cours du même trimestre. L'effet de ces facteurs favorables a été annulé par la baisse de l'investissement des entreprises et par l'accumulation des stocks plus faible qu'au cours du trimestre précédent. 

Graphique 6
Croissance du PIB réel
Graphique 6 : Croissance du PIB réel

Nota – Le dernier point de données correspond au T3 de 2024.

Sources : Statistique Canada; enquête de mars 2024 du ministère des Finances Canada auprès d'économistes du secteur privé.

Version texte
T3
2023
T4
2023
T1
2024
T2
2024
T3
2024
Données réelles
-0,6
0,7
2,0
2,2
1,0
Prévisions du budget de 2024
 
 
0,9
0,6
1,1
Graphique 7
Dépenses de consommation réelles par habitant
Graphique 7 : Dépenses de consommation réelles par habitant

Nota – Le dernier point de données correspond au T3 de 2024. Les données sur la population ont été désaisonnalisées.

Sources : Statistique Canada; calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
2019
100,0
2019
99,9
2019
99,9
2019
100,2
2020
97,7
2020
83,4
2020
94,1
2020
94,7
2021
95,0
2021
94,7
2021
99,6
2021
100,2
2022
100,3
2022
101,8
2022
101,2
2022
100,6
2023
100,8
2023
100,3
2023
99,7
2023
99,2
2024
99,2
2024
98,6
2024
98,9
Graphique 8
Taux d'épargne des ménages
Graphique 8 : Taux d'épargne des ménages

Nota – Le dernier point de données correspond au T3 de 2024.

Source : Statistique Canada

Version texte
2016
0,7
2,2
2016
2,2
2,2
2016
2,4
2,2
2016
2,5
2,2
2017
1,1
2,2
2017
1,5
3,4
2017
2,8
3,4
2017
2,6
3,4
2018
1,4
3,4
2018
0,1
3,4
2018
-0,1
3,4
2018
1,1
3,4
2019
1,0
3,4
2019
2,1
3,4
2019
2,5
3,4
2019
2,8
3,4
2020
5,3
3,4
2020
26,5
3,4
2020
13,6
3,4
2020
11,4
3,4
2021
14
3,4
2021
12,7
3,4
2021
7,6
3,4
2021
4,1
3,4
2022
5,5
3,4
2022
2,9
3,4
2022
3
3,4
2022
4,6
3,4
2023
2,5
3,4
2023
3,3
3,4
2023
4,5
3,4
2023
4,6
3,4
2024
4,8
3,4
2024
6,2
3,4
2024
7,1
3,4
Graphique 9
Emploi et PIB dans le secteur pétrolier et gazier
Graphique 9 : Emploi et PIB dans le secteur pétrolier et gazier

Nota – Le dernier point de données correspond à 2024. Les chiffres sont fondés sur les données disponibles jusqu'au T2 de 2024. Les données comprennent le transport, la transformation et les activités de soutien relatives au secteur pétrolier et gazier.

Sources : Statistique Canada; calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
 
 en milliards de dollars
milliers
 
PIB (échelle de gauche)
Emplois (échelle de droite)
2010
107
183
2011
125
194
2012
118
204
2013
132
204
2014
155
203
2015
92
181
2016
79
155
2017
103
172
2018
119
181
2019
124
185
2020
85
158
2021
126
171
2022
187
177
2023
169
180
2024
169
181
Graphique 10
Revenus gouvernementaux tirés du pétrole et du gaz
Graphique 10 : Revenus gouvernementaux tirés du pétrole et du gaz

Nota – Le dernier point de données correspond à 2022.

Sources : Statistique Canada; calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
 
Impôts
Redevances
Ventes de terres
2010
3,7
12,1
4,0
2011
3,5
15,1
5,0
2012
3,8
12,2
2,7
2013
3,7
14,2
1,6
2014
4,9
16,5
1,1
2015
2,3
5,2
1,6
2016
2,0
4,2
1,0
2017
2,1
6,6
0,8
2018
2,8
7,5
1,9
2019
3,1
9,8
0,2
2020
1,4
4,1
0,1
2021
4,5
14,8
0,1
2022
9,6
33,8
0,9
Graphique 11
Exportations de pétrole brut
Graphique 11 : Exportations de pétrole brut

Nota – Le dernier point de données correspond à octobre 2024.

Sources : Statistique Canada; calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
1/1/2016
            92 128 902
2/1/2016
            94 398 531
3/1/2016
            91 439 423
4/1/2016
            90 275 166
5/1/2016
            87 027 723
6/1/2016
            88 160 871
7/1/2016
            85 238 304
8/1/2016
            89 055 893
9/1/2016
            90 969 800
10/1/2016
            96 216 659
11/1/2016
          100 580 271
12/1/2016
            99 936 337
1/1/2017
          101 533 446
2/1/2017
          101 851 030
3/1/2017
          104 799 183
4/1/2017
          104 093 792
5/1/2017
          103 193 009
6/1/2017
          102 426 247
7/1/2017
          102 670 756
8/1/2017
          102 026 791
9/1/2017
          100 816 845
10/1/2017
          103 068 269
11/1/2017
          101 404 471
12/1/2017
          100 640 477
1/1/2018
          102 333 090
2/1/2018
          102 114 115
3/1/2018
          103 771 525
4/1/2018
          104 172 506
5/1/2018
          110 116 236
6/1/2018
          113 838 918
7/1/2018
          114 224 958
8/1/2018
          112 933 979
9/1/2018
          110 580 650
10/1/2018
          111 759 645
11/1/2018
          109 452 152
12/1/2018
          104 423 658
1/1/2019
          102 222 648
2/1/2019
          100 497 631
3/1/2019
          105 921 522
4/1/2019
          108 752 595
5/1/2019
          115 633 864
6/1/2019
          117 693 221
7/1/2019
          122 321 450
8/1/2019
          118 819 613
9/1/2019
          118 708 215
10/1/2019
          114 455 836
11/1/2019
          110 858 702
12/1/2019
          113 802 433
1/1/2020
          113 412 327
2/1/2020
          120 808 645
3/1/2020
          118 224 234
4/1/2020
          116 917 408
5/1/2020
          105 656 991
6/1/2020
          100 317 337
7/1/2020
            99 422 674
8/1/2020
          104 222 271
9/1/2020
          107 876 448
10/1/2020
          107 737 124
11/1/2020
          110 105 838
12/1/2020
          112 006 168
1/1/2021
          111 244 267
2/1/2021
          112 449 141
3/1/2021
          113 065 425
4/1/2021
          113 788 209
5/1/2021
          110 508 609
6/1/2021
          115 747 748
7/1/2021
          116 473 958
8/1/2021
          120 790 190
9/1/2021
          115 823 574
10/1/2021
          114 396 208
11/1/2021
          115 640 299
12/1/2021
          116 463 647
1/1/2022
          118 871 155
2/1/2022
          116 578 630
3/1/2022
          116 067 348
4/1/2022
          115 687 726
5/1/2022
          116 708 155
6/1/2022
          117 597 482
7/1/2022
          119 347 196
8/1/2022
          121 009 219
9/1/2022
          120 538 330
10/1/2022
          120 543 487
11/1/2022
          117 463 767
12/1/2022
          114 003 230
1/1/2023
          113 614 352
2/1/2023
          115 614 416
3/1/2023
          117 966 631
4/1/2023
          116 926 546
5/1/2023
          120 703 637
6/1/2023
          121 543 086
7/1/2023
          122 180 494
8/1/2023
          120 282 542
9/1/2023
          119 616 663
10/1/2023
          120 625 775
11/1/2023
          120 862 798
12/1/2023
          120 653 894
1/1/2024
          122 741 947
2/1/2024
          123 194 727
3/1/2024
          121 991 702
4/1/2024
          124 402 662
5/1/2024
          125 082 385
6/1/2024
          130 799 342
7/1/2024
          135 463 873
8/1/2024
          132 320 175
9/1/2024
          132 688 324
10/1/2024
          128 984 432

L'inflation s'est maintenue dans la fourchette cible toute l'année

Pendant toute l'année 2024, l'inflation a baissé et s'est maintenue dans la fourchette cible de la Banque du Canada allant de 1 % à 3 %. En septembre, l'inflation au Canada a décliné pour s'établir à 1,6 % – son taux le plus bas des trois dernières années et demie –, avant de remonter à 2 % en octobre (graphique 12).

Les pressions inflationnistes observées pendant la pandémie sous l'effet de l'engorgement des chaînes d'approvisionnement en période de forte demande de biens à l'échelle mondiale se sont atténuées, mais les chaînes d'approvisionnement demeurent fragiles et exposées à d'importants risques géopolitiques. Les prix de l'énergie ont reculé par rapport aux sommets atteints au milieu de 2022 dans le contexte de l'invasion illégale à grande échelle de l'Ukraine par la Russie. Sous l'effet de l'atténuation de ces facteurs mondiaux, conjuguée à la pression à la baisse exercée délibérément sur la demande intérieure au moyen de la hausse des taux d'intérêt, l'inflation est passée d'un sommet de 8,1 % en juin 2022 à 2 % en octobre 2024.

Les pressions exercées sur les prix ont diminué et ne sont plus généralisées. Exception faite du coût d'intérêt hypothécaire, qui découle directement des hausses antérieures des taux d'intérêt, l'inflation s'établissait à 1,4 % en octobre. Les mesures de l'inflation fondamentale ont aussi baissé, passant d'environ 3,3 % au début de l'année à 2,6 % en octobre. La population canadienne a profité de la désinflation des prix des biens, soutenue par l'affaiblissement de la demande et par la baisse des coûts des biens importés et des produits de base. En particulier, l'inflation des prix des aliments est passée d'un sommet de 11,4 % en janvier 2023 au récent plancher de 1,4 % en avril dernier, avant de repartir à la hausse pour s'établir à 2,7 % en octobre.

Le coût du logement demeure élevé, mais commence à se modérer. Il s'agit de loin de la plus grosse dépense pour la plupart des gens au pays et du facteur qui contribue le plus à l'inflation globale. Fait encourageant, la croissance du loyer demandé pour les nouveaux baux a diminué dans bon nombre de marchés (graphique 13), notamment à Toronto et à Vancouver, où les loyers demandés ont chuté de 9,4 % et de 8,9 % respectivement par rapport à l'an dernier. Par ailleurs, bien que le coût d'intérêt hypothécaire demeure élevé, sa croissance a commencé à ralentir, ce qui a aidé à faire baisser l'inflation globale du logement.

Les mesures stratégiques ciblées prises par le gouvernement aident à réduire les pressions exercées sur les prix de nombreux services essentiels. Les services de garde d'enfants coûtent moins cher au pays à mesure que progresse la mise en place du système pancanadien de garde d'enfants à 10 $ par jour, comme en témoigne le recul de 28 % de l'indice des prix à la consommation pour les services de garde d'enfants depuis décembre 2021. De même, grâce aux mesures stratégiques prises en vue d'accroître la concurrence dans le secteur des télécommunications, les forfaits de données sans fil ont encore baissé d'environ 18 % jusqu'ici en 2024 comparativement à l'an passé.

Après être tombée à 1,6 % en septembre, l'inflation a légèrement remonté pour s'établir au taux cible de 2 %, taux qu'elle devrait avoisiner pendant l'ensemble de la période de projection allant de 2025 à 2029.

Dans l'ensemble, l'inflation a diminué plus rapidement et le taux d'inflation cumulatif a été plus faible au Canada, par comparaison avec le Royaume-Uni et les États-Unis. De 2019 à 2024, le Canada a enregistré un taux d'inflation cumulatif inférieur de 5,8 points de pourcentage et de 4,2 points de pourcentage, respectivement, à ceux du Royaume-Uni et des États-Unis. L'inflation à l'exception des aliments et de l'énergie, une mesure des tendances sous-jacentes des prix, s'est aussi stabilisée à un taux plus bas que dans certains pays pairs récemment (graphique 14).

Graphique 12
Inflation de l'Indice des prix à la consommation (IPC) au Canada
Graphique 12 : Inflation de l'Indice des prix à la consommation (IPC) au Canada

Nota – Le dernier point de données correspond à octobre 2024.

Source : Statistique Canada

Version texte
IPC global
Cible
Janv. 2019
1,442673
2
1
1,2003
Févr. 2019
1,509434
2
1
1,342282
Mars 2019
1,881114
2
1
1,710037
Avril 2019
2,025506
2
1
1,779096
Mai 2019
2,398801
2
1
2,222222
Juin 2019
2,020958
2
1
1,775148
Juill. 2019
2,010424
2
1
1,839588
Août 2019
1,937407
2
1
1,693667
Sept. 2019
1,869858
2
1
1,627219
Oct. 2019
1,86428
2
1
1,696165
Nov. 2019
2,172285
2
1
2,075612
Déc. 2019
2,248876
2
1
2,077151
Janv. 2020
2,39521
2
1
2,297999
Févr. 2020
2,156134
2
1
2,060338
Mars 2020
0,886263
2
1
0,730994
Avril 2020
-0,22059
2
1
-0,29133
Mai 2020
-0,36603
2
1
-0,50725
Juin 2020
0,660308
2
1
0,581395
Juill. 2020
0,145985
2
1
0,072254
Août 2020
0,146199
2
1
0,144823
Sept. 2020
0,51395
2
1
0,582242
Oct. 2020
0,658858
2
1
0,652647
Nov. 2020
0,953079
2
1
1,016703
Déc. 2020
0,733138
2
1
0,872093
Janv. 2021
1,023392
2
1
1,304348
Févr. 2021
1,091703
2
1
1,297765
Mars 2021
2,196193
2
1
2,467344
Avril 2021
3,389831
2
1
3,725347
Mai 2021
3,600294
2
1
4,005827
Juin 2021
3,061224
2
1
3,540462
Juill. 2021
3,717201
2
1
4,115523
Août 2021
4,087591
2
1
4,555315
Sept. 2021
4,382761
2
1
4,920405
Oct. 2021
4,654545
2
1
5,18732
Nov. 2021
4,720407
2
1
5,176132
Déc. 2021
4,803493
2
1
5,331412
Janv. 2022
5,137482
2
1
5,579399
Févr. 2022
5,687545
2
1
6,120996
Mars 2022
6,661891
2
1
7,152975
Avril 2022
6,771205
2
1
7,183099
Mai 2022
7,730496
2
1
8,123249
Juin 2022
8,132956
2
1
8,37404
Juill. 2022
7,589599
2
1
7,905687
Août 2022
7,012623
2
1
7,053942
Sept. 2022
6,857943
2
1
6,758621
Oct. 2022
6,879778
2
1
6,780822
Nov. 2022
6,796117
2
1
6,630212
Déc. 2022
6,319444
2
1
5,882353
Janv. 2023
5,918789
2
1
5,352304
Févr. 2023
5,245232
2
1
4,694836
Mars 2023
4,298187
2
1
3,635162
Avril 2023
4,405874
2
1
3,679369
Mai 2023
3,357472
2
1
2,525907
Juin 2023
2,812296
2
1
1,996137
Juill. 2023
3,265839
2
1
2,377892
Août 2023
3,997379
2
1
3,165375
Sept. 2023
3,798297
2
1
2,906977
Oct. 2023
3,120936
2
1
2,180885
Nov. 2023
3,116883
2
1
2,179487
Déc. 2023
3,396473
2
1
2,51938
Janv. 2024
2,858999
2
1
1,993569
Févr. 2024
2,783172
2
1
1,857783
Mars 2024
2,897618
2
1
2,040816
Avril 2024
2,685422
2
1
1,837769
Mai 2024
2,866242
2
1
2,084649
Juin 2024
2,671756
2
1
1,893939
Juill. 2024
2,530044
2
1
1,75769
Août 2024
1,953371
2
1
1,189731
Sept. 2024
1,640379
2
1
1,004394
Oct. 2024
2,017654
2
1
1,381042
Graphique 13
Inflation du loyer demandé moyen et du loyer moyen
Graphique 13 : Inflation du loyer demandé moyen et du loyer moyen

Nota – Le dernier point de données correspond à octobre 2024 pour le loyer payé moyen et à novembre 2024 pour le loyer demandé moyen.

Sources : Statistique Canada; Réseau Rentals.ca; Urbanation Inc

Version texte

Le graphique illustre le recul continu de la croissance d'une année sur l'autre du loyer demandé moyen au Canada, qui est passée de 9,3 % en mai 2024 à -1,6 % en novembre 2024. Le graphique illustre également la croissance d'une année sur l'autre du loyer payé moyen jusqu'en octobre 2024, où la croissance a atteint 7,3 % soit un peu moins que la croissance d'une année sur l'autre de 9,0 % enregistrée en mai 2024.

Graphique 14
Inflation de l'IPC sans les aliments et l'énergie
Graphique 14 : Inflation de l'IPC sans les aliments et l'énergie

Nota – Le dernier point de données correspond à novembre 2024 (États-Unis, zone euro) et à octobre 2024 (Canada, Royaume-Uni).

Source : Haver Analytics

Version texte
 
États-Unis
Canada
Royaume-Uni
Euro
2019
2,2
1,9
1,9
1,1
2019
2,1
2,0
1,8
1,0
2019
2,0
1,9
1,8
0,8
2019
2,1
2,0
1,8
1,3
2019
2,0
2,4
1,7
0,8
2019
2,1
2,3
1,8
1,1
2019
2,2
2,2
1,9
0,9
2019
2,4
2,2
1,5
0,9
2019
2,4
2,1
1,7
1,0
2019
2,3
2,0
1,7
1,1
2019
2,3
2,0
1,7
1,3
2019
2,3
1,8
1,4
1,3
2020
2,3
1,9
1,6
1,1
2020
2,4
1,9
1,7
1,2
2020
2,1
1,7
1,6
1,0
2020
1,4
1,3
1,4
0,9
2020
1,2
0,6
1,2
0,9
2020
1,2
1,0
1,4
0,8
2020
1,6
0,5
1,8
1,2
2020
1,7
0,5
0,9
0,4
2020
1,7
0,8
1,3
0,2
2020
1,6
0,8
1,5
0,2
2020
1,6
1,3
1,1
0,2
2020
1,6
1,1
1,4
0,2
2021
1,4
1,4
1,4
1,4
2021
1,3
0,8
0,9
1,1
2021
1,6
0,9
1,1
0,9
2021
3,0
1,8
1,3
0,7
2021
3,8
2,4
2,0
1,0
2021
4,5
2,2
2,3
0,9
2021
4,3
2,8
1,8
0,7
2021
4,0
3,0
3,1
1,6
2021
4,0
3,3
2,9
1,9
2021
4,6
3,2
3,4
2,0
2021
4,9
3,1
4,0
2,6
2021
5,5
3,4
4,2
2,6
2022
6,0
3,5
4,4
2,3
2022
6,4
3,9
5,2
2,7
2022
6,5
4,6
5,7
3,0
2022
6,2
4,6
6,2
3,5
2022
6,0
5,2
5,9
3,8
2022
5,9
5,3
5,8
3,7
2022
5,9
5,5
6,2
4,0
2022
6,3
5,3
6,3
4,3
2022
6,6
5,4
6,5
4,8
2022
6,3
5,3
6,5
5,0
2022
6,0
5,4
6,3
5,0
2022
5,7
5,3
6,4
5,2
2023
5,6
4,9
5,8
5,3
2023
5,5
4,8
6,2
5,6
2023
5,6
4,5
6,2
5,7
2023
5,5
4,4
6,8
5,6
2023
5,3
4,0
7,1
5,3
2023
4,8
3,5
6,9
5,5
2023
4,7
3,4
6,9
5,5
2023
4,3
3,6
6,2
5,3
2023
4,1
3,2
6,1
4,5
2023
4,0
3,4
5,7
4,2
2023
4,0
3,5
5,1
3,6
2023
3,9
3,4
5,1
3,4
2024
3,9
3,1
5,1
3,3
2024
3,8
2,8
4,5
3,1
2024
3,8
2,9
4,2
2,9
2024
3,6
2,7
3,9
2,7
2024
3,4
2,9
3,5
2,9
2024
3,3
2,9
3,5
2,9
2024
3,2
2,7
3,3
2,9
2024
3,2
2,4
3,6
2,8
2024
3,3
2,4
3,2
2,7
2024
3,3
2,3
3,3
2,7
2024
3,3
 
 
2,7

Le Canada en tête du cycle mondial de réduction des taux

Parmi les banques centrales des pays du G7, la Banque du Canada a été la première à amorcer une baisse des taux d'intérêt, en revoyant son taux directeur à la baisse en juin, la première de cinq baisses consécutives. Cette année, la Banque a effectué des baisses cumulées totalisant 175 points de base pour faire passer le taux directeur de 5 % à 3,25 %. Les prévisionnistes du secteur privé s'attendent à ce que la Banque du Canada abaisse graduellement son taux directeur pour l'établir à 2,75 % d'ici le milieu de l'an prochain. Cette réduction des taux indique que le Canada est parvenu à retourner à un niveau d'inflation bas et stable, et témoigne de l'atterrissage en douceur de l'économie canadienne.

Les banques centrales de certaines autres économies avancées ont aussi pris des mesures pour assouplir leur politique monétaire, mais elles l'ont fait à des rythmes différents (graphique 15). Aux États-Unis, la Réserve fédérale a réduit son taux directeur de 50 points de base en septembre et de nouveau de 25 points de base en novembre. Toutefois, les pressions inflationnistes demeurent élevées aux États-Unis et l'assouplissement de la Réserve fédérale est plus graduel. La croissance résiliente aux États-Unis, où une inflation plus forte est aussi attendue, a modéré les prévisions des marchés quant aux futures réductions de taux de la Réserve fédérale, ce qui a contribué à maintenir le dollar américain à une valeur élevée. Combinées à l'augmentation attendue des dépenses publiques aux États-Unis, ces prévisions ont entraîné une hausse des taux d'intérêt à long terme aux États-Unis, qui a exercé des pressions à la hausse sur les taux d'intérêt à long terme partout dans le monde, quoique dans une moindre mesure au Canada (graphique 16).

« Le retour à des facteurs macropolitiques fondamentaux meilleurs et plus stables (p. ex. l'inflation, les taux d'intérêt) crée une possibilité de virage stratégique vers une croissance plus durable. » [traduction]

Kevin Page, économiste et ancien directeur parlementaire du budget,
24 octobre 2024

Au Canada, les réductions de taux soutenues pratiquées par la Banque du Canada aideront l'activité économique à se renforcer. La baisse des taux d'intérêt fera diminuer les coûts d'emprunt pour la population canadienne, ce qui stimulera les dépenses de consommation, surtout dans le cas des achats importants comme les biens durables, et fera augmenter l'investissement résidentiel. Cette relance des dépenses des ménages sera aussi soutenue par l'accroissement de la richesse des ménages et de leur taux d'épargne, qui, à 7,1 %, constitue un sommet des trois dernières années et procure aux gens plus de latitude et de résilience sur le plan financier. De plus, les baisses de taux d'intérêt et l'amélioration de la demande devraient raffermir la confiance des entreprises et soutenir leurs investissements, mis à rude épreuve par la hausse du coût du financement depuis 2022. Dans l'ensemble, la croissance au Canada devrait atteindre un vigoureux taux de 2 % au deuxième semestre de 2025, selon les économistes du secteur privé.

Graphique 15
Taux directeurs dans certaines économies
Graphique 15 : Taux directeurs dans certaines économies

Nota – Le dernier point de données correspond au 12 décembre 2024. Prix à terme convertis en cotes du marché des annonces futures du taux d'intérêt cible.

Sources : Bloomberg; Haver Analytics

Version texte

Le graphique illustre l'évolution des taux directeurs au Canada, aux États-Unis, dans la zone euro et dans un groupe d'autres pays composé du Royaume-Uni, de la Nouvelle-Zélande et de l'Australie. Le graphique montre que la Banque du Canada a réduit son taux directeur de 25 points de base en juin. La Banque a par la suite effectué quatre baisses consécutives totalisant 150 points de base pour ramener le taux directeur à 3,25 % le 11 décembre. Les autres pays figurant dans le graphique ont aussi réduit leurs taux directeurs, mais à des rythmes différents.

Graphique 16
Rendement des obligations d'État à 10 ans
Graphique 16 : Rendement des obligations d'État à 10 ans

Nota – Le dernier point de données correspond au 11 décembre 2024.

Source : Bloomberg

Version texte
É.-U.
Canada
R.-U.
Obligations d'État à 10 ans des É.-U.
Obligations d'État à 10 ans du Canada
Obligations d'État à 10 ans du R.-U.
Dernier prix
Dernier prix
Dernier prix
Dates
Cours de clôture ajusté
Cours de clôture ajusté
Cours de clôture ajusté
3 janv. 2022
1,63
1,424
0,9677
4 janv. 2022
1,649
1,584
1,083
5 janv. 2022
1,707
1,638
1,0857
6 janv. 2022
1,723
1,699
1,1547
7 janv. 2022
1,764
1,718
1,1767
10 janv. 2022
1,761
1,711
1,1886
11 janv. 2022
1,737
1,709
1,1685
12 janv. 2022
1,745
1,73
1,1374
13 janv. 2022
1,706
1,702
1,1039
14 janv. 2022
1,787
1,771
1,1484
17 janv. 2022
1,787
1,798
1,1847
18 janv. 2022
1,875
1,89
1,2159
19 janv. 2022
1,866
1,876
1,2547
20 janv. 2022
1,806
1,834
1,2239
21 janv. 2022
1,76
1,789
1,1693
24 janv. 2022
1,772
1,81
1,1247
25 janv. 2022
1,771
1,803
1,1629
26 janv. 2022
1,866
1,84
1,1963
27 janv. 2022
1,801
1,775
1,2271
28 janv. 2022
1,772
1,758
1,2423
31 janv. 2022
1,778
1,77
1,3009
1 févr. 2022
1,789
1,79
1,2983
2 févr. 2022
1,777
1,756
1,2553
3 févr. 2022
1,832
1,799
1,3661
4 févr. 2022
1,911
1,853
1,4094
7 févr. 2022
1,917
1,836
1,4068
8 févr. 2022
1,965
1,855
1,4882
9 févr. 2022
1,942
1,844
1,4283
10 févr. 2022
2,032
1,94
1,5229
11 févr. 2022
1,941
1,851
1,5431
14 févr. 2022
1,989
1,905
1,5876
15 févr. 2022
2,045
1,969
1,5805
16 févr. 2022
2,04
1,951
1,5231
17 févr. 2022
1,963
1,916
1,4617
18 févr. 2022
1,931
1,875
1,3766
21 févr. 2022
1,931
1,875
1,4067
22 févr. 2022
1,941
1,92
1,4697
23 févr. 2022
1,992
1,974
1,4778
24 févr. 2022
1,966
1,917
1,4455
25 févr. 2022
1,964
1,898
1,456
28 févr. 2022
1,827
1,811
1,4079
1 mars 2022
1,73
1,709
1,1263
2 mars 2022
1,879
1,817
1,2573
3 mars 2022
1,842
1,777
1,2977
4 mars 2022
1,733
1,667
1,2065
7 mars 2022
1,776
1,723
1,3027
8 mars 2022
1,848
1,815
1,4448
9 mars 2022
1,955
1,9
1,5246
10 mars 2022
1,99
1,935
1,5219
11 mars 2022
1,995
1,992
1,4887
14 mars 2022
2,135
2,156
1,5925
15 mars 2022
2,146
2,189
1,5744
16 mars 2022
2,188
2,178
1,6277
17 mars 2022
2,173
2,182
1,5624
18 mars 2022
2,152
2,19
1,495
21 mars 2022
2,292
2,325
1,6369
22 mars 2022
2,384
2,415
1,7068
23 mars 2022
2,294
2,31
1,6254
24 mars 2022
2,374
2,393
1,6446
25 mars 2022
2,477
2,544
1,6943
28 mars 2022
2,461
2,508
1,616
29 mars 2022
2,397
2,479
1,6405
30 mars 2022
2,352
2,438
1,6644
31 mars 2022
2,341
2,403
1,6089
1 avr. 2022
2,385
2,432
1,6071
4 avr. 2022
2,398
2,438
1,5457
5 avr. 2022
2,549
2,514
1,6525
6 avr. 2022
2,6
2,513
1,702
7 avr. 2022
2,66
2,577
1,728
8 avr. 2022
2,705
2,634
1,7484
11 avr. 2022
2,782
2,692
1,8459
12 avr. 2022
2,724
2,643
1,8017
13 avr. 2022
2,702
2,636
1,798
14 avr. 2022
2,829
2,759
1,8883
15 avr. 2022
2,829
2,759
1,8883
18 avr. 2022
2,856
2,784
1,8883
19 avr. 2022
2,939
2,822
1,9663
20 avr. 2022
2,835
2,818
1,914
21 avr. 2022
2,912
2,885
2,0108
22 avr. 2022
2,902
2,866
1,9614
25 avr. 2022
2,823
2,796
1,8393
26 avr. 2022
2,723
2,708
1,7945
27 avr. 2022
2,834
2,798
1,8102
28 avr. 2022
2,825
2,786
1,8751
29 avr. 2022
2,937
2,864
1,9041
2 mai 2022
2,985
2,939
1,9041
3 mai 2022
2,975
2,955
1,9567
4 mai 2022
2,937
2,921
1,9652
5 mai 2022
3,04
3,021
1,9627
6 mai 2022
3,131
3,125
1,9938
9 mai 2022
3,037
3,019
1,9543
10 mai 2022
2,994
3,002
1,8464
11 mai 2022
2,927
3,001
1,8241
12 mai 2022
2,851
2,908
1,6594
13 mai 2022
2,921
2,958
1,7424
16 mai 2022
2,885
2,92
1,7287
17 mai 2022
2,988
3,026
1,8792
18 mai 2022
2,887
2,944
1,8631
19 mai 2022
2,84
2,881
1,8634
20 mai 2022
2,783
2,833
1,8919
23 mai 2022
2,853
2,833
1,9689
24 mai 2022
2,753
2,807
1,8856
25 mai 2022
2,747
2,773
1,9085
26 mai 2022
2,75
2,794
1,9672
27 mai 2022
2,74
2,788
1,9161
30 mai 2022
2,74
2,824
1,988
31 mai 2022
2,847
2,89
2,1
1 juin 2022
2,909
2,975
2,1539
2 juin 2022
2,91
2,998
2,1539
3 juin 2022
2,937
3,062
2,1539
6 juin 2022
3,042
3,191
2,2457
7 juin 2022
2,976
3,184
2,213
8 juin 2022
3,023
3,267
2,245
9 juin 2022
3,044
3,23
2,3216
10 juin 2022
3,158
3,346
2,445
13 juin 2022
3,365
3,515
2,5269
14 juin 2022
3,476
3,62
2,5851
15 juin 2022
3,288
3,457
2,4654
16 juin 2022
3,198
3,374
2,5153
17 juin 2022
3,228
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2,4962
20 juin 2022
3,228
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2,6019
21 juin 2022
3,278
3,5
2,6522
22 juin 2022
3,16
3,415
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23 juin 2022
3,091
3,302
2,3143
24 juin 2022
3,135
3,323
2,3002
27 juin 2022
3,203
3,38
2,3911
28 juin 2022
3,174
3,335
2,4626
29 juin 2022
3,092
3,303
2,382
30 juin 2022
3,016
3,221
2,2276
1 juil. 2022
2,882
3,221
2,0835
4 juil. 2022
2,882
3,173
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5 juil. 2022
2,808
3,08
2,0469
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3,186
2,0904
7 juil. 2022
2,997
3,214
2,1262
8 juil. 2022
3,082
3,293
2,2307
11 juil. 2022
2,995
3,234
2,1756
12 juil. 2022
2,971
3,185
2,0733
13 juil. 2022
2,935
3,151
2,0581
14 juil. 2022
2,962
3,142
2,0995
15 juil. 2022
2,919
3,07
2,0884
18 juil. 2022
2,987
3,072
2,1549
19 juil. 2022
3,023
3,084
2,1766
20 juil. 2022
3,027
3,115
2,1378
21 juil. 2022
2,877
2,948
2,0445
22 juil. 2022
2,752
2,832
1,9362
25 juil. 2022
2,798
2,857
1,9345
26 juil. 2022
2,809
2,815
1,9146
27 juil. 2022
2,788
2,762
1,9561
28 juil. 2022
2,677
2,608
1,8653
29 juil. 2022
2,651
2,608
1,8615
1 août 2022
2,576
2,608
1,8051
2 août 2022
2,749
2,709
1,8664
3 août 2022
2,706
2,714
1,9101
4 août 2022
2,689
2,673
1,8866
5 août 2022
2,83
2,741
2,0467
8 août 2022
2,758
2,672
1,95
9 août 2022
2,78
2,692
1,9678
10 août 2022
2,785
2,668
1,949
11 août 2022
2,889
2,782
2,0566
12 août 2022
2,834
2,735
2,1088
15 août 2022
2,789
2,694
2,0153
16 août 2022
2,805
2,753
2,1235
17 août 2022
2,9
2,86
2,286
18 août 2022
2,883
2,839
2,3085
19 août 2022
2,975
2,939
2,4086
22 août 2022
3,017
3,006
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23 août 2022
3,048
3,04
2,5734
24 août 2022
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3,097
2,6953
25 août 2022
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3,006
2,6145
26 août 2022
3,043
3,015
2,6
29 août 2022
3,105
3,084
2,6001
30 août 2022
3,104
3,071
2,702
31 août 2022
3,195
3,116
2,7984
1 sept. 2022
3,255
3,171
2,8765
2 sept. 2022
3,192
3,088
2,9158
5 sept. 2022
3,192
3,088
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6 sept. 2022
3,35
3,192
3,0959
7 sept. 2022
3,265
3,139
3,0302
8 sept. 2022
3,319
3,196
3,1442
9 sept. 2022
3,313
3,131
3,091
12 sept. 2022
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3,139
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13 sept. 2022
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3,193
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14 sept. 2022
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3,157
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15 sept. 2022
3,451
3,145
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16 sept. 2022
3,452
3,136
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19 sept. 2022
3,491
3,14
3,134
20 sept. 2022
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3,1
3,2877
21 sept. 2022
3,532
3,034
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22 sept. 2022
3,715
3,12
3,491
23 sept. 2022
3,689
3,07
3,824
26 sept. 2022
3,926
3,226
4,24
27 sept. 2022
3,947
3,317
4,502
28 sept. 2022
3,733
3,079
4,0056
29 sept. 2022
3,789
3,171
4,1365
30 sept. 2022
3,832
3,171
4,0846
3 oct. 2022
3,641
3,132
3,9541
4 oct. 2022
3,635
3,121
3,8668
5 oct. 2022
3,756
3,279
4,028
6 oct. 2022
3,825
3,301
4,1611
7 oct. 2022
3,883
3,383
4,2303
10 oct. 2022
3,883
3,383
4,4656
11 oct. 2022
3,949
3,473
4,4341
12 oct. 2022
3,897
3,42
4,4281
13 oct. 2022
3,946
3,419
4,192
14 oct. 2022
4,021
3,485
4,3249
17 oct. 2022
4,012
3,42
3,9672
18 oct. 2022
4,009
3,349
3,9425
19 oct. 2022
4,136
3,543
3,8719
20 oct. 2022
4,229
3,673
3,9039
21 oct. 2022
4,22
3,613
4,046
24 oct. 2022
4,244
3,572
3,7372
25 oct. 2022
4,103
3,482
3,6281
26 oct. 2022
4,005
3,274
3,5714
27 oct. 2022
3,921
3,191
3,3948
28 oct. 2022
4,016
3,232
3,4721
31 oct. 2022
4,05
3,249
3,5065
1 nov. 2022
4,044
3,244
3,4642
2 nov. 2022
4,104
3,331
3,3935
3 nov. 2022
4,149
3,411
3,5103
4 nov. 2022
4,16
3,501
3,5317
7 nov. 2022
4,216
3,599
3,6336
8 nov. 2022
4,127
3,478
3,5457
9 nov. 2022
4,095
3,394
3,4493
10 nov. 2022
3,814
3,143
3,2858
11 nov. 2022
3,814
3,143
3,352
14 nov. 2022
3,856
3,157
3,361
15 nov. 2022
3,772
3,12
3,2896
16 nov. 2022
3,692
3,057
3,1423
17 nov. 2022
3,768
3,105
3,1954
18 nov. 2022
3,83
3,119
3,2333
21 nov. 2022
3,83
3,079
3,1799
22 nov. 2022
3,757
3,033
3,1327
23 nov. 2022
3,695
2,967
3,0075
24 nov. 2022
3,695
2,931
3,0322
25 nov. 2022
3,682
2,932
3,1166
28 nov. 2022
3,683
2,938
3,1201
29 nov. 2022
3,746
2,995
3,0946
30 nov. 2022
3,607
2,936
3,1553
1 déc. 2022
3,508
2,833
3,0971
2 déc. 2022
3,489
2,778
3,1483
5 déc. 2022
3,576
2,814
3,0993
6 déc. 2022
3,533
2,772
3,0728
7 déc. 2022
3,419
2,756
3,0403
8 déc. 2022
3,484
2,792
3,0854
9 déc. 2022
3,582
2,88
3,1765
12 déc. 2022
3,613
2,922
3,1961
13 déc. 2022
3,503
2,843
3,2953
14 déc. 2022
3,48
2,822
3,3087
15 déc. 2022
3,449
2,781
3,2388
16 déc. 2022
3,488
2,812
3,3241
19 déc. 2022
3,587
2,894
3,4953
20 déc. 2022
3,686
3,009
3,5883
21 déc. 2022
3,664
3,019
3,5679
22 déc. 2022
3,681
3,077
3,5867
23 déc. 2022
3,749
3,166
3,6342
26 déc. 2022
3,749
3,166
3,6342
27 déc. 2022
3,844
3,166
3,6342
28 déc. 2022
3,885
3,288
3,6545
29 déc. 2022
3,817
3,267
3,657
30 déc. 2022
3,877
3,298
3,6647
2 janv. 2023
3,877
3,298
3,6647
3 janv. 2023
3,741
3,188
3,6482
4 janv. 2023
3,686
3,132
3,4873
5 janv. 2023
3,72
3,176
3,5491
6 janv. 2023
3,56
3,089
3,4692
9 janv. 2023
3,536
3,083
3,523
10 janv. 2023
3,622
3,112
3,5549
11 janv. 2023
3,542
3,01
3,4073
12 janv. 2023
3,445
2,893
3,3306
13 janv. 2023
3,505
2,895
3,3639
16 janv. 2023
3,505
2,86
3,3817
17 janv. 2023
3,551
2,853
3,3216
18 janv. 2023
3,373
2,722
3,3114
19 janv. 2023
3,393
2,746
3,2725
20 janv. 2023
3,481
2,839
3,3739
23 janv. 2023
3,515
2,88
3,3581
24 janv. 2023
3,455
2,852
3,2733
25 janv. 2023
3,444
2,798
3,2397
26 janv. 2023
3,501
2,86
3,3152
27 janv. 2023
3,505
2,887
3,3208
30 janv. 2023
3,539
2,911
3,334
31 janv. 2023
3,511
2,914
3,3296
1 févr. 2023
3,42
2,857
3,3038
2 févr. 2023
3,395
2,825
3,003
3 févr. 2023
3,526
2,927
3,0523
6 févr. 2023
3,643
3,05
3,2414
7 févr. 2023
3,676
3,085
3,3151
8 févr. 2023
3,614
3,014
3,3108
9 févr. 2023
3,661
3,051
3,2886
10 févr. 2023
3,739
3,151
3,3944
13 févr. 2023
3,703
3,106
3,3999
14 févr. 2023
3,746
3,181
3,518
15 févr. 2023
3,808
3,26
3,4839
16 févr. 2023
3,864
3,288
3,4965
17 févr. 2023
3,82
3,288
3,5114
20 févr. 2023
3,82
3,288
3,4689
21 févr. 2023
3,955
3,432
3,6119
22 févr. 2023
3,919
3,37
3,5976
23 févr. 2023
3,881
3,333
3,5852
24 févr. 2023
3,947
3,386
3,6566
27 févr. 2023
3,916
3,383
3,8024
28 févr. 2023
3,923
3,327
3,8239
1 mars 2023
3,995
3,406
3,8353
2 mars 2023
4,059
3,472
3,8784
3 mars 2023
3,955
3,342
3,8469
6 mars 2023
3,961
3,351
3,8637
7 mars 2023
3,967
3,316
3,8198
8 mars 2023
3,994
3,26
3,7631
9 mars 2023
3,906
3,155
3,7935
10 mars 2023
3,701
2,99
3,6366
13 mars 2023
3,575
2,768
3,3653
14 mars 2023
3,693
2,894
3,4829
15 mars 2023
3,458
2,784
3,3168
16 mars 2023
3,581
2,913
3,4216
17 mars 2023
3,432
2,777
3,28
20 mars 2023
3,488
2,815
3,3051
21 mars 2023
3,612
2,888
3,3639
22 mars 2023
3,437
2,727
3,4469
23 mars 2023
3,429
2,746
3,3568
24 mars 2023
3,378
2,745
3,2784
27 mars 2023
3,533
2,893
3,3625
28 mars 2023
3,571
2,944
3,4528
29 mars 2023
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30 mars 2023
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31 mars 2023
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22 juin 2023
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29 juin 2023
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18 juil. 2023
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19 juil. 2023
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20 juil. 2023
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3,495
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21 juil. 2023
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24 juil. 2023
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25 juil. 2023
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9 août 2023
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3,591
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31 août 2023
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14 sept. 2023
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18 sept. 2023
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19 sept. 2023
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20 sept. 2023
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3,909
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21 sept. 2023
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3,967
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22 sept. 2023
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3,912
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28 sept. 2023
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29 sept. 2023
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4,151
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12 oct. 2023
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18 oct. 2023
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19 oct. 2023
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20 oct. 2023
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23 oct. 2023
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24 oct. 2023
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25 oct. 2023
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4,6079
26 oct. 2023
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3,999
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27 oct. 2023
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30 oct. 2023
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31 oct. 2023
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1 nov. 2023
4,735
3,919
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29 nov. 2023
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30 nov. 2023
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1 déc. 2023
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5 déc. 2023
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7 déc. 2023
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3,9641
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12 déc. 2023
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13 déc. 2023
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14 déc. 2023
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15 déc. 2023
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18 déc. 2023
3,933
3,165
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19 déc. 2023
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3,6481
20 déc. 2023
3,848
3,053
3,5236
21 déc. 2023
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3,119
3,5251
22 déc. 2023
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3,186
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25 déc. 2023
3,896
3,186
3,5032
26 déc. 2023
3,898
3,186
3,5032
27 déc. 2023
3,795
3,064
3,4319
28 déc. 2023
3,845
3,106
3,4898
29 déc. 2023
3,88
3,108
3,5298
1 janv. 2024
3,88
3,107
3,5297
2 janv. 2024
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3,636
3 janv. 2024
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3,153
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4 janv. 2024
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3,235
3,7243
5 janv. 2024
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8 janv. 2024
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3,229
3,7696
9 janv. 2024
4,014
3,221
3,78
10 janv. 2024
4,029
3,268
3,8171
11 janv. 2024
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3,241
3,8397
12 janv. 2024
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15 janv. 2024
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3,7951
16 janv. 2024
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3,7947
17 janv. 2024
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3,443
3,9823
18 janv. 2024
4,143
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3,9281
19 janv. 2024
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3,926
22 janv. 2024
4,106
3,457
3,9021
23 janv. 2024
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3,473
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24 janv. 2024
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3,497
4,0078
25 janv. 2024
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3,476
3,9798
26 janv. 2024
4,138
3,521
3,9615
29 janv. 2024
4,075
3,447
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30 janv. 2024
4,033
3,406
3,8998
31 janv. 2024
3,913
3,32
3,7918
1 févr. 2024
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3,267
3,7433
2 févr. 2024
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3,9146
5 févr. 2024
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4,0045
6 févr. 2024
4,101
3,425
3,9469
7 févr. 2024
4,122
3,477
3,9853
8 févr. 2024
4,155
3,55
4,0485
9 févr. 2024
4,176
3,54
4,0833
12 févr. 2024
4,18
3,58
4,0542
13 févr. 2024
4,315
3,648
4,1476
14 févr. 2024
4,257
3,555
4,0422
15 févr. 2024
4,232
3,54
4,052
16 févr. 2024
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3,583
4,106
19 févr. 2024
4,281
3,583
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20 févr. 2024
4,276
3,513
4,0391
21 févr. 2024
4,32
3,546
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22 févr. 2024
4,323
3,537
4,1045
23 févr. 2024
4,249
3,459
4,0344
26 févr. 2024
4,28
3,492
4,1597
27 févr. 2024
4,304
3,551
4,1938
28 févr. 2024
4,265
3,521
4,1822
29 févr. 2024
4,251
3,488
4,1211
1 mars 2024
4,182
3,425
4,1117
4 mars 2024
4,214
3,45
4,1147
5 mars 2024
4,153
3,36
4,0094
6 mars 2024
4,104
3,349
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7 mars 2024
4,085
3,358
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8 mars 2024
4,076
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11 mars 2024
4,099
3,347
3,9699
12 mars 2024
4,153
3,39
3,945
13 mars 2024
4,191
3,422
4,0196
14 mars 2024
4,291
3,528
4,088
15 mars 2024
4,307
3,543
4,0987
18 mars 2024
4,325
3,595
4,0886
19 mars 2024
4,294
3,521
4,0567
20 mars 2024
4,274
3,487
4,0131
21 mars 2024
4,268
3,514
3,9939
22 mars 2024
4,199
3,436
3,9273
25 mars 2024
4,246
3,487
3,987
26 mars 2024
4,233
3,496
3,9701
27 mars 2024
4,191
3,439
3,931
28 mars 2024
4,201
3,466
3,9316
29 mars 2024
4,201
3,466
3,9317
1 avr. 2024
4,311
3,585
3,9317
2 avr. 2024
4,35
3,606
4,083
3 avr. 2024
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3,592
4,0537
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4,31
3,547
4,0203
5 avr. 2024
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3,591
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8 avr. 2024
4,422
3,623
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9 avr. 2024
4,363
3,555
4,0278
10 avr. 2024
4,545
3,694
4,146
11 avr. 2024
4,589
3,729
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12 avr. 2024
4,523
3,648
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15 avr. 2024
4,603
3,739
4,24
16 avr. 2024
4,668
3,729
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17 avr. 2024
4,588
3,698
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18 avr. 2024
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3,753
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19 avr. 2024
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3,738
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22 avr. 2024
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3,751
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23 avr. 2024
4,601
3,758
4,2405
24 avr. 2024
4,643
3,794
4,3331
25 avr. 2024
4,705
3,867
4,3614
26 avr. 2024
4,665
3,815
4,3232
29 avr. 2024
4,615
3,749
4,2916
30 avr. 2024
4,681
3,815
4,346
1 mai 2024
4,629
3,757
4,3655
2 mai 2024
4,582
3,736
4,2857
3 mai 2024
4,51
3,646
4,2211
6 mai 2024
4,488
3,611
4,2211
7 mai 2024
4,458
3,582
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8 mai 2024
4,495
3,629
4,1384
9 mai 2024
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10 mai 2024
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13 mai 2024
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3,682
4,1732
14 mai 2024
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3,683
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15 mai 2024
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16 mai 2024
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17 mai 2024
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4,1263
20 mai 2024
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3,623
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21 mai 2024
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22 mai 2024
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3,588
4,2314
23 mai 2024
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3,617
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24 mai 2024
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27 mai 2024
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4,2606
28 mai 2024
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3,696
4,2801
29 mai 2024
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30 mai 2024
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31 mai 2024
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3,628
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3 juin 2024
4,389
3,501
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4 juin 2024
4,327
3,447
4,1774
5 juin 2024
4,276
3,382
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6 juin 2024
4,288
3,391
4,1732
7 juin 2024
4,434
3,464
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10 juin 2024
4,468
3,504
4,3211
11 juin 2024
4,405
3,476
4,267
12 juin 2024
4,317
3,39
4,1263
13 juin 2024
4,245
3,325
4,1225
14 juin 2024
4,222
3,281
4,0549
17 juin 2024
4,282
3,313
4,114
18 juin 2024
4,224
3,261
4,0471
19 juin 2024
4,224
3,291
4,0665
20 juin 2024
4,261
3,341
4,0561
21 juin 2024
4,257
3,345
4,0818
24 juin 2024
4,233
3,33
4,0795
25 juin 2024
4,249
3,38
4,078
26 juin 2024
4,33
3,484
4,1309
27 juin 2024
4,287
3,473
4,1296
28 juin 2024
4,397
3,501
4,1717
1 juil. 2024
4,462
3,501
4,2808
2 juil. 2024
4,433
3,608
4,2473
3 juil. 2024
4,36
3,563
4,171
4 juil. 2024
4,36
3,606
4,1964
5 juil. 2024
4,279
3,497
4,1243
8 juil. 2024
4,28
3,472
4,1124
9 juil. 2024
4,297
3,489
4,1583
10 juil. 2024
4,285
3,474
4,125
11 juil. 2024
4,211
3,432
4,073
12 juil. 2024
4,184
3,407
4,1079
15 juil. 2024
4,23
3,415
4,1002
16 juil. 2024
4,159
3,351
4,0479
17 juil. 2024
4,159
3,344
4,075
18 juil. 2024
4,203
3,377
4,0626
19 juil. 2024
4,24
3,395
4,1223
22 juil. 2024
4,254
3,409
4,1596
23 juil. 2024
4,252
3,39
4,1238
24 juil. 2024
4,285
3,395
4,155
25 juil. 2024
4,242
3,371
4,1289
26 juil. 2024
4,195
3,318
4,0984
29 juil. 2024
4,175
3,285
4,0483
30 juil. 2024
4,14
3,23
4,0425
31 juil. 2024
4,032
3,16
3,9691
1 août 2024
3,977
3,106
3,8806
2 août 2024
3,791
2,998
3,8269
5 août 2024
3,789
2,998
3,8678
6 août 2024
3,893
3,114
3,9188
7 août 2024
3,944
3,15
3,9486
8 août 2024
3,99
3,174
3,9772
9 août 2024
3,941
3,113
3,9435
12 août 2024
3,905
3,082
3,9154
13 août 2024
3,844
3,029
3,8869
14 août 2024
3,837
3,022
3,8239
15 août 2024
3,914
3,077
3,922
16 août 2024
3,884
3,065
3,9247
19 août 2024
3,872
3,064
3,9214
20 août 2024
3,808
3,006
3,9146
21 août 2024
3,802
3,014
3,8903
22 août 2024
3,853
3,069
3,9596
23 août 2024
3,8
3,03
3,9112
26 août 2024
3,817
3,054
3,9112
27 août 2024
3,823
3,058
3,9971
28 août 2024
3,836
3,087
4,0003
29 août 2024
3,862
3,133
4,0176
30 août 2024
3,904
3,158
4,0142
2 sept. 2024
3,904
3,158
4,053
3 sept. 2024
3,832
3,062
3,9889
4 sept. 2024
3,756
2,993
3,9339
5 sept. 2024
3,728
2,969
3,9128
6 sept. 2024
3,71
2,96
3,8854
9 sept. 2024
3,701
2,935
3,855
10 sept. 2024
3,644
2,894
3,8184
11 sept. 2024
3,654
2,912
3,7605
12 sept. 2024
3,675
2,912
3,7806
13 sept. 2024
3,653
2,902
3,7673
16 sept. 2024
3,619
2,866
3,7576
17 sept. 2024
3,647
2,89
3,7667
18 sept. 2024
3,705
2,925
3,8457
19 sept. 2024
3,715
2,925
3,8906
20 sept. 2024
3,742
2,95
3,9015
23 sept. 2024
3,751
2,947
3,9221
24 sept. 2024
3,73
2,955
3,9398
25 sept. 2024
3,786
3,008
3,9888
26 sept. 2024
3,797
3,017
4,0088
27 sept. 2024
3,752
2,955
3,9766
30 sept. 2024
3,782
2,955
4,0022
1 oct. 2024
3,732
2,944
3,9394
2 oct. 2024
3,783
3,025
4,0247
3 oct. 2024
3,847
3,093
4,0153
4 oct. 2024
3,968
3,197
4,1291
7 oct. 2024
4,027
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4,2078
8 oct. 2024
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3,234
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9 oct. 2024
4,074
3,257
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10 oct. 2024
4,063
3,224
4,2095
11 oct. 2024
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3,219
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14 oct. 2024
4,101
3,219
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15 oct. 2024
4,034
3,144
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16 oct. 2024
4,014
3,096
4,0634
17 oct. 2024
4,092
3,157
4,0881
18 oct. 2024
4,084
3,125
4,0551
21 oct. 2024
4,197
3,232
4,1359
22 oct. 2024
4,209
3,232
4,1654
23 oct. 2024
4,247
3,262
4,1993
24 oct. 2024
4,213
3,239
4,2358
25 oct. 2024
4,241
3,256
4,2322
28 oct. 2024
4,283
3,268
4,2531
29 oct. 2024
4,255
3,244
4,3144
30 oct. 2024
4,301
3,261
4,3495
31 oct. 2024
4,285
3,218
4,4438
1 nov. 2024
4,385
3,286
4,4428
4 nov. 2024
4,286
3,233
4,4562
5 nov. 2024
4,273
3,245
4,528
6 nov. 2024
4,433
3,309
4,5609
7 nov. 2024
4,328
3,215
4,497
8 nov. 2024
4,305
3,181
4,4338
11 nov. 2024
4,305
3,181
4,4242
12 nov. 2024
4,429
3,267
4,4983
13 nov. 2024
4,452
3,313
4,5187
14 nov. 2024
4,437
3,282
4,4817
15 nov. 2024
4,44
3,276
4,4706
18 nov. 2024
4,415
3,274
4,4643
19 nov. 2024
4,397
3,332
4,441
20 nov. 2024
4,412
3,383
4,4682
21 nov. 2024
4,423
3,455
4,4419
22 nov. 2024
4,401
3,423
4,3849
25 nov. 2024
4,275
3,304
4,3425
26 nov. 2024
4,307
3,277
4,3517
27 nov. 2024
4,264
3,242
4,2938
28 nov. 2024
4,264
3,221
4,2747
29 nov. 2024
4,17
3,084
4,2406
2 déc. 2024
4,192
3,079
4,2112
3 déc. 2024
4,225
3,117
4,2421
4 déc. 2024
4,181
3,075
4,2475
5 déc. 2024
4,177
3,075
4,2802
6 déc. 2024
4,154
2,977
4,2744
9 déc. 2024
4,202
3,035
4,2692
10 déc. 2024
4,227
3,016
4,3221
11 déc. 2024
4,231
3,057
4,3159

La croissance des salaires dépasse l'inflation

Le gouvernement reconnaît que la population canadienne a besoin de plus d'argent dans ses poches et que des salaires élevés, portés par une économie en croissance, jouent un rôle important à cet égard.

La forte croissance des salaires met plus d'argent dans les poches de la classe moyenne qui voit, en moyenne, les chèques de paye augmenter, même lorsqu'ils sont corrigés de l'inflation. La croissance des salaires a maintenant dépassé l'inflation au cours des 21 derniers mois. Il s'agit de la plus longue séquence parmi les pays du G7. Le Canada a pu ainsi inscrire la plus forte croissance des salaires réels, c'est-à-dire les salaires corrigés de l'inflation, depuis avant la pandémie dans les pays du G7, à savoir plus de 5 % (graphiques 17 et 18). Ces gains salariaux ont été généralisés dans l'ensemble des quintiles de salaire (graphique 19).

Un élément central du plan économique du gouvernement consiste à maintenir les gains salariaux. À long terme, la productivité est un déterminant essentiel des salaires. C'est pourquoi le gouvernement investit pour faire croître les capacités productives de l'économie canadienne et s'emploie à favoriser les investissements des entreprises et à apporter des capitaux privés.

Graphique 17
Croissance des salaires réels dans les pays du G7 depuis la pandémie
Graphique 17 : Croissance des salaires réels dans les pays du G7 depuis la pandémie

Nota – Les données sur les gains horaires sont utilisées pour tous les pays, sauf le Royaume-Uni (gains hebdomadaires) et le Japon (gains mensuels). Les données comparent le niveau des salaires réels en octobre 2024 (Canada, États-Unis, Japon, Italie) ou en septembre 2024 (Allemagne et Royaume-Uni) au niveau des salaires réels en février 2020. Pour la France, la comparaison du niveau des salaires réels se fait entre le T2 de 2024 et le T4 de 2019.

Sources : Haver Analytics; calculs du ministère des Finances

Version texte
 
Italie
Allemagne
Japon
France
États-Unis
Royaume-Uni
Canada
Croissance des salaires réels
-7,3
-3,0
-0,4
0,7
2,1
3,7
5,1
Graphique 18
Croissance des salaires horaires réels depuis 2008
Graphique 18 : Croissance des salaires horaires réels depuis 2008

Nota – Le dernier point de données correspond à octobre 2024. Les dollars ont été corrigés en fonction de l'IPC désaisonnalisé. Les données sur les salaires horaires sont tirées de l'Enquête sur la population active et désaisonnalisées par le ministère des Finances Canada.

Sources : Statistique Canada; calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
2008
30,8
34,0
2008
30,9
34,0
2008
30,7
34,0
2008
30,8
34,0
2008
30,9
34,0
2008
30,8
34,0
2008
30,7
34,0
2008
30,8
34,0
2008
30,9
34,0
2008
31,2
34,0
2008
31,5
34,0
2008
31,8
34,0
2009
32,0
34,0
2009
31,7
34,0
2009
31,9
34,0
2009
32,0
34,0
2009
31,9
34,0
2009
31,8
34,0
2009
32,0
34,0
2009
32,1
34,0
2009
32,2
34,0
2009
32,3
34,0
2009
31,9
34,0
2009
32,1
34,0
2010
32,1
34,0
2010
32,1
34,0
2010
32,2
34,0
2010
32,2
34,0
2010
32,2
34,0
2010
32,2
34,0
2010
32,1
34,0
2010
32,1
34,0
2010
32,1
34,0
2010
31,9
34,0
2010
32,0
34,0
2010
31,9
34,0
2011
32,0
34,0
2011
32,1
34,0
2011
32,0
34,0
2011
31,9
34,0
2011
31,7
34,0
2011
31,9
34,0
2011
31,8
34,0
2011
31,8
34,0
2011
31,7
34,0
2011
31,7
34,0
2011
31,8
34,0
2011
32,0
34,0
2012
31,8
34,0
2012
31,9
34,0
2012
31,9
34,0
2012
31,9
34,0
2012
32,2
34,0
2012
32,4
34,0
2012
32,4
34,0
2012
32,5
34,0
2012
32,4
34,0
2012
32,4
34,0
2012
32,3
34,0
2012
32,4
34,0
2013
32,4
34,0
2013
32,3
34,0
2013
32,5
34,0
2013
32,8
34,0
2013
32,8
34,0
2013
32,6
34,0
2013
32,6
34,0
2013
32,6
34,0
2013
32,6
34,0
2013
32,7
34,0
2013
32,8
34,0
2013
32,7
34,0
2014
32,6
34,0
2014
32,6
34,0
2014
32,5
34,0
2014
32,4
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2014
32,4
34,0
2014
32,4
34,0
2014
32,4
34,0
2014
32,5
34,0
2014
32,7
34,0
2014
32,6
34,0
2014
32,6
34,0
2014
32,8
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2015
33,0
34,0
2015
32,9
34,0
2015
32,7
34,0
2015
33,0
34,0
2015
33,0
34,0
2015
33,0
34,0
2015
33,1
34,0
2015
33,1
34,0
2015
33,2
34,0
2015
33,2
34,0
2015
33,3
34,0
2015
33,3
34,0
2016
33,3
34,0
2016
33,4
34,0
2016
33,4
34,0
2016
33,4
34,0
2016
33,2
34,0
2016
33,1
34,0
2016
33,2
34,0
2016
33,2
34,0
2016
33,3
34,0
2016
33,2
34,0
2016
33,4
34,0
2016
33,3
34,0
2017
33,0
34,0
2017
33,2
34,0
2017
33,3
34,0
2017
33,1
34,0
2017
33,1
34,0
2017
33,3
34,0
2017
33,3
34,0
2017
33,5
34,0
2017
33,4
34,0
2017
33,4
34,0
2017
33,3
34,0
2017
33,5
34,0
2018
33,5
34,0
2018
33,4
34,0
2018
33,4
34,0
2018
33,4
34,0
2018
33,4
34,0
2018
33,5
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33,3
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2018
33,3
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2018
33,4
34,0
2018
33,5
34,0
2018
33,6
34,0
2018
33,7
34,0
2019
33,7
34,0
2019
33,6
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2019
33,5
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2019
33,4
34,0
2019
33,4
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2019
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33,7
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2019
33,7
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2019
33,9
34,0
2019
33,9
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33,9
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33,8
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2020
33,8
34,0
2020
34,0
34,0
33,9
2020
34,0
35,2
2020
34,0
36,7
2020
34,0
36,8
2020
34,0
35,9
2020
34,0
35,7
2020
34,0
35,6
2020
34,0
35,3
2020
34,0
35,5
2020
34,0
35,3
2020
34,0
35,2
2021
34,0
35,4
2021
34,0
35,2
2021
34,0
35,1
2021
34,0
35,1
2021
34,0
35,0
2021
34,0
34,9
2021
34,0
34,9
2021
34,0
34,8
2021
34,0
34,8
2021
34,0
34,6
2021
34,0
34,6
2021
34,0
34,7
2022
34,0
34,5
2022
34,0
34,2
2022
34,0
34,0
2022
34,0
34,0
2022
33,7
34,0
2022
34,0
34,0
2022
34,0
34,0
2022
34,2
34,0
2022
34,2
34,0
2022
34,2
34,0
2022
34,3
34,0
2022
34,3
34,0
2023
34,2
34,0
2023
34,4
34,0
2023
34,4
34,0
2023
34,4
34,0
2023
34,4
34,0
2023
34,5
34,0
2023
34,6
34,0
2023
34,5
34,0
2023
34,6
34,0
2023
34,7
34,0
2023
34,9
34,0
2023
34,9
34,0
2024
35,0
34,0
2024
35,1
34,0
2024
35,2
34,0
2024
35,1
34,0
2024
35,2
34,0
2024
35,4
34,0
2024
35,5
34,0
2024
35,6
34,0
2024
35,6
34,0
2024
35,7
34,0
Graphique 19
Hausse de la rémunération hebdomadaire moyenne réelle, par quintile de salaire depuis 2019
Graphique 19 : Hausse de la rémunération hebdomadaire moyenne réelle, par quintile de salaire depuis 2019

Nota – Le dernier point de données correspond au T3 de 2024. Données corrigées en fonction de l'inflation. Variation par rapport au T3 de 2019, les données n'étant pas désaisonnalisées. Les travailleurs autonomes ne sont pas pris en compte en raison des limites des données.

Sources : Statistique Canada; calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
Tranche inférieure de 20 %
Deuxième
Troisième
Quatrième
Tranche supérieure de 20 %
Croissance depuis le T3 de 2019
6,1
6,6
4,9
4,4
6,0

Le niveau de vie s'est amélioré depuis la récession causée par la COVID

Dans l'ensemble, au troisième trimestre de cette année, les travailleuses et les travailleurs conservent 51,3 % du revenu national, comparativement à la moyenne sur 25 ans, qui s'établissait à 50 %. C'est un résultat rassurant, qui tranche avec la tendance à long terme observée à l'échelle mondiale, à savoir que la part des travailleuses et des travailleurs diminue. Et souvent, une telle tendance soulève des craintes d'inégalité. Bien que de nombreux facteurs influent sur le niveau de vie des Canadiennes et des Canadiens, la croissance du revenu réel est le meilleur baromètre de la situation financière de la population. Malgré les turbulences provoquées par la pandémie et l'inflation exceptionnellement élevée qui en a résulté, les revenus réels au Canada, soit le véritable pouvoir d'achat que donne chaque chèque de paye, sont bien supérieurs à ce qu'ils étaient avant la pandémie (graphique 20).

« Historiquement, l'économie canadienne affiche de meilleurs résultats si elle est mesurée par les tendances du revenu médian, lesquelles sont constamment positives depuis presque 20 ans, y compris depuis 2014 […]. En termes simples, non seulement il fait bon vivre au Canada, mais le niveau de vie s'améliore. » [traduction]

Tyler Cowen, professeur d'économie,
12 mars 2024

Une grande variété de mesures du revenu confirme cette étape dans la reprise au Canada :

  • Le revenu réel médian avant impôt a augmenté de 3,1 % depuis 2019, d'où des gains pour les personnes qui se situent au milieu de la fourchette de répartition des revenus.
  • La rémunération hebdomadaire réelle médiane a augmenté de 6 % par rapport à 2019, ce qui indique que chaque chèque de paye procure un plus grand pouvoir d'achat. Pour la même période, la hausse n'est que de 3,4 % aux États-Unis. La rémunération hebdomadaire réelle a dépassé l'inflation au cours des 21 derniers mois.
  • Le revenu disponible réel par habitant a progressé de 4,8 % depuis 2019. Cette mesure montre clairement le revenu que la population canadienne moyenne peut dépenser et épargner. Le Canada se classe au deuxième rang, après les États-Unis, pour ce qui est de la plus forte croissance du revenu disponible réel par habitant depuis 2019 (graphique 21).

Or, bien que le PIB par habitant soit un indicateur à long terme fiable de ce que pourrait être le niveau de vie, il est moins efficace dans le contexte actuel. En effet, la faiblesse récente du PIB par habitant est largement attribuable à des facteurs temporaires, comme la croissance démographique forte et sans précédent et le temps qu'il faut aux personnes nouvellement arrivées au pays pour s'intégrer pleinement à l'économie.

Graphique 20
Mesures du niveau de vie au Canada
Graphique 20 : Mesures du niveau de vie au Canada

Nota – Pour le PIB par habitant, le revenu disponible réel par habitant et la rémunération hebdomadaire réelle médiane, le dernier point de données correspond à 2024, les moyennes cumulatives des trois premiers trimestres de 2024 ayant été utilisées. Le dernier point de données pour le revenu réel médian avant impôt correspond à 2022.

Sources : Statistique Canada; calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
Revenu réel médian avant impôt
Revenu disponible réel par habitant
Rémunération hebdomadaire réelle médiane
PIB réel par habitant
2014
100,0
100,0
100,0
100,0
2015
99,2
102,6
101,6
99,8
2016
99,7
100,9
101,5
99,8
2017
102,0
103,6
101,9
101,6
2018
103,0
103,6
102,1
102,9
2019
105,0
105,0
103,7
103,4
2020
109,5
111,7
110,0
97,0
2021
110,6
111,3
109,1
102,2
2022
108,3
109,2
105,3
104,7
2023
107,8
106,7
103,4
2024
109,0
109,3
101,7
Graphique 21
Croissance du revenu disponible réel par habitant depuis 2019, économies avancées
Graphique 21 : Croissance du revenu disponible réel par habitant depuis 2019, économies avancées

Nota – Le dernier point de données correspond à 2023 pour toutes les économies, à l'exception du Japon (2022).

Source : Organisation de coopération et de développement économiques

Version texte
Changement de 2019 à 2023 ou après
Royaume-Uni
-0,9
Australie
-0,8
Japon
0,3
Allemagne
0,9
Italie
1,8
France
3,6
Canada
4,0
États-Unis
7,9

Miser sur les services de garde d'enfants à 10 $ par jour pour permettre à la main-d'œuvre de réaliser son potentiel et pour stimuler la croissance économique

Le Canada est fier d'avoir le taux de participation au marché du travail le plus élevé parmi les pays du G7. Le gouvernement veille à favoriser la présence des femmes sur le marché du travail : chez les femmes dans leurs années les plus productives, le taux d'activité s'établissait à 85,1 % en novembre de cette année, soit plus d'un point de pourcentage de plus qu'en 2019.

Les investissements faits par le gouvernement dans la création d'un système pancanadien de garde d'enfants à 10 $ par jour favorisent une plus forte participation au marché du travail, donnent aux femmes les moyens d'être mères et de poursuivre leur carrière et contribuent à offrir à chaque enfant le meilleur départ dans la vie. À l'heure actuelle, huit provinces et territoires offrent des services de garde réglementés à un tarif moyen de 10 $ par jour ou moins, et les autres ont réduit les frais de ces services d'au moins 50 %.

Grâce au système de garde d'enfants à 10 $ par jour du gouvernement fédéral, des familles de partout au Canada économisent des milliers de dollars par année, par enfant. Certaines d'entre elles économisent jusqu'à 14 300 $ par enfant, par année. Ainsi, travailler coûte moins cher, ce qui stimule en définitive la croissance économique et les revenus, puisque davantage de personnes, en particulier des femmes, entrent sur le marché du travail.

Depuis décembre 2021, le système de garde d'enfants à 10 $ par jour du gouvernement fédéral a aidé à faire baisser l'indice des prix à la consommation pour les services de garde d'enfants de 28 % au Canada, alors qu'il a grimpé de 16 % au cours de la même période aux États-Unis (graphique 22).

Soutenu par des services de garde abordables, le taux d'activité des femmes ayant de jeunes enfants a gagné près de 4 points de pourcentage entre 2019 et 2023 (graphique 23). Il s'agit d'une croissance plus de deux fois supérieure au rythme observé au cours des cinq années précédentes. S'établissant à près de 80 % au Canada en 2023, le taux d'activité des femmes avec de jeunes enfants dépassait de 10 points de pourcentage le taux aux États-Unis.

Pour l'économie canadienne, les services de garde d'enfants à 10 $ par jour pourraient accroître de 1,1 % le PIB à long terme, à supposer que le taux de participation au marché du travail des femmes à l'extérieur du Québec atteigne le même niveau que celui des femmes de cette province, où des services de garde d'enfants à faible coût sont offerts depuis 1997.

Graphique 22
Prix des services de garde d'enfants
Graphique 22 : Prix des services de garde d'enfants

Nota – Le dernier point de données correspond à octobre 2024. Les prix des services de garde d'enfants sont calculés à l'aide des prix des services fournis dans les garderies et les services de garde à domicile, et couvrent plus que les services de garde réglementés. Il s'agit d'une moyenne provinciale pondérée, qui comprend le Québec, où un programme de garde d'enfants à faible coût est déjà en place depuis 1997.

Source : Statistique Canada

Version texte
Janv. 2019
100,0
100,0
Févr. 2019
100,2
101,4
Mars 2019
100,5
101,4
Avril 2019
100,7
101,4
Mai 2019
101,3
101,4
Juin 2019
101,6
101,7
Juill 2019
101,9
101,7
Août 2019
102,1
101,7
Sept. 2019
102,3
102,2
Oct. 2019
102,5
102,2
Nov. 2019
102,7
102,2
Déc. 2019
103,0
102,2
Janv. 2020
103,2
102,2
Févr. 2020
103,7
103,2
Mars 2020
104,0
103,2
Avril 2020
104,2
103,1
Mai 2020
104,3
103,3
Juin 2020
104,6
103,4
Juill. 2020
104,9
103,4
Août 2020
104,9
103,4
Sept. 2020
104,7
104,7
Oct. 2020
104,8
104,9
Nov. 2020
105,0
104,9
Déc. 2020
105,2
104,9
Janv. 2021
105,4
104,9
Févr. 2021
105,5
106,9
Mars 2021
104,8
106,9
Avril 2021
105,3
106,9
Mai 2021
106,0
107,0
Juin 2021
106,2
107,1
Juill. 2021
106,7
107,1
Août 2021
106,8
107,1
Sept. 2021
107,1
107,6
Oct. 2021
107,6
107,7
Nov. 2021
107,8
107,7
Déc. 2021
108,0
107,7
Janv. 2022
108,2
108,1
Févr. 2022
108,4
108,5
Mars 2022
108,5
108,5
Avril 2022
109,1
100,5
Mai 2022
109,4
100,6
Juin 2022
110,2
99,0
Juill. 2022
110,2
99,0
Août 2022
110,9
99,0
Sept. 2022
112,6
98,9
Oct. 2022
112,8
99,3
Nov. 2022
113,4
99,3
Déc. 2022
113,9
94,6
Janv. 2023
114,5
90,1
Févr. 2023
114,6
78,7
Mars 2023
115,9
78,7
Avril 2023
116,6
76,7
Mai 2023
116,5
76,9
Juin 2023
116,5
77,1
Juill 2023
116,9
77,1
Août 2023
117,2
77,3
Sept. 2023
117,9
76,6
Oct. 2023
118,2
77,2
Nov. 2023
118,6
77,2
Déc. 2023
119,0
77,2
Janv. 2024
119,9
77,2
Févr. 2024
120,9
76,5
Mars 2024
121,0
76,5
Avril 2024
121,5
76,5
Mai 2024
122,2
76,6
Juin 2024
122,2
76,9
Juill 2024
122,9
76,9
Août 2024
124,5253
77,2
Sept. 2024
125,02
76,8
Oct. 2024
125,2541
77,2
Graphique 23
Taux de participation au marché du travail des femmes de 25 à 54 ans
Graphique 23 : Taux de participation au marché du travail des femmes de 25 à 54 ans

Nota – Le dernier point de données correspond à 2023. Les jeunes enfants sont les enfants de 0 à 5 ans. L'année 2022 est comprise dans la période postérieure à la mise en œuvre du système, car la réduction des frais dans le cadre du programme de garde d'enfants à 10 $ par jour a commencé en 2022.

Sources : Statistique Canada; calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
Taux de participation de toutes les femmes
Taux de participation des femmes ayant de jeunes enfants
Année
82,01794
74,19214
2014
82,18142
73,9319
2015
82,17487
74,6191
2016
82,96323
75,38316
2017
83,28043
74,6342
2018
83,79598
75,87557
2019
82,51998
75,84952
2020
84,24214
77,02952
2021
85,12998
79,01101
2022
85,49942
79,72857
2023

330 000 emplois créés au cours de la dernière année

Un marché du travail vigoureux constitue un élément fondamental pour améliorer le niveau de vie de la population canadienne. Même quand la Banque du Canada a rehaussé les taux d'intérêt pour juguler l'inflation, l'emploi a tenu bon et dépassé les attentes des économistes du secteur privé. En novembre, l'économie a créé 51 000 emplois, surtout de nouveaux emplois à temps plein. Au cours des 12 derniers mois, ce sont en moyenne plus de 27 000 emplois qui ont été créés chaque mois, pour un total de 330 000 pendant cette période. Le rythme de la création d'emplois a donc dépassé le solide gain mensuel moyen de 22 000 emplois enregistré en 2019, année où le chômage atteignait un creux historique de 5,7 % et où l'inflation avoisinait les 2 %.

Le redressement de l'emploi qui s'est opéré au Canada après la pandémie a dépassé celui qui avait suivi la crise financière mondiale de 2008-2009. Malgré le choc sans précédent provoqué par la pandémie, la flambée de l'inflation et les taux d'intérêt qui sont toujours au-delà du taux neutre, le taux de chômage est actuellement à 6,8 %. Non seulement c'est bien inférieur au sommet de 8,7 % atteint après la crise financière mondiale en août 2009, mais c'est aussi en deçà de toutes les données enregistrées entre 2009 et 2013. Ce résultat montre toute la résilience du marché du travail canadien.

L'emploi a augmenté de 7,4 % depuis 2019 au Canada, le taux le plus élevé du G7 (graphique 24). Ainsi, au-delà de 1,4 million de personnes de plus qu'avant la pandémie occupent un emploi au Canada, essentiellement à temps plein et dans des industries à rémunération élevée (graphique 25).

Graphique 24
Prix des services de garde d'enfants
Graphique 24 : Prix des services de garde d'enfants

Nota – Le dernier point de données correspond à octobre 2024. Les prix des services de garde d'enfants sont calculés à l'aide des prix des services fournis dans les garderies et les services de garde à domicile, et couvrent plus que les services de garde réglementés. Il s'agit d'une moyenne provinciale pondérée, qui comprend le Québec, où un programme de garde d'enfants à faible coût est déjà en place depuis 1997.

Source : Statistique Canada

Version texte
Japon
0,5
Royaume-Uni
1,1
Allemagne
3,6
Italie
4,6
États-Unis
4,6
France
5,3
Canada
7,4
Nouvelle-Zélande
7,9
Australie
12,4
Graphique 25
Taux de participation au marché du travail des femmes de 25 à 54 ans
Graphique 25 : Taux de participation au marché du travail des femmes de 25 à 54 ans

Nota – Le dernier point de données correspond à 2023. Les jeunes enfants sont les enfants de 0 à 5 ans. L'année 2022 est comprise dans la période postérieure à la mise en œuvre du système, car la réduction des frais dans le cadre du programme de garde d'enfants à 10 $ par jour a commencé en 2022.

Sources : Statistique Canada; calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
Total
Hauts
salaires
Faibles
salaires
Temps plein
Temps partiel
1 424
1 158
266
1 303
121

Si le marché du travail a encore créé des emplois en 2024 (graphique 26), la croissance de l'emploi a ralenti au cours de l'été, et le taux de chômage est passé d'un creux de 5 % au début de 2023 à 6,8 % en novembre 2024 (graphique 27). La hausse découle dans une large mesure de la difficulté des personnes nouvellement arrivées et des jeunes à trouver rapidement un emploi (graphique 28). C'est pourquoi le gouvernement freinera pendant deux ans la croissance démographique liée à l'immigration. Selon les attentes des économistes du secteur privé, le taux de chômage devrait rester en deçà du sommet atteint en 2009 : il devrait se chiffrer à 6,6 % d'ici la fin de 2025.

Graphique 26
Croissance de l'emploi
Graphique 26 : Croissance de l'emploi

Nota – Le dernier point de données correspond à novembre 2024.

Source : Statistique Canada

Version texte
Janv. 2023
109,6
22,3
Févr. 2023
17,9
22,3
Mars 2023
41,5
22,3
Avril 2023
38,1
22,3
Mai 2023
1,0
22,3
Juin 2023
57,5
22,3
Juillet 2023
-4,9
22,3
Août 2023
51,0
22,3
Sept. 2023
50,7
22,3
Oct. 2023
23,9
22,3
Nov. 2023
24,4
22,3
Déc. 2023
6,8
22,3
Janv. 2024
37,3
22,3
Févr. 2024
40,7
22,3
Mars 2024
-2,2
22,3
Avril 2024
90,4
22,3
Mai 2024
26,7
22,3
Juin 2024
-1,4
22,3
Juillet 2024
-2,8
22,3
Août 2024
22,1
22,3
Sept. 2024
46,7
22,3
Oct. 2024
14,5
22,3
Nov. 2024
50,5
22,3
Graphique 27
Taux de chômage
Graphique 27 : Taux de chômage

Nota – Le dernier point de données correspond à novembre 2024.

Source : Statistique Canada

Version texte
Série 1
Série 2
Série 3
2000
6,8
6,8
8,1
2000
6,9
6,8
8,1
2000
6,9
6,8
8,1
2000
6,7
6,8
8,1
2000
6,6
6,8
8,1
2000
6,7
6,8
8,1
2000
6,8
6,8
8,1
2000
7
6,8
8,1
2000
6,9
6,8
8,1
2000
7
6,8
8,1
2000
6,9
6,8
8,1
2000
6,8
6,8
8,1
2001
6,9
6,8
8,1
2001
7
6,8
8,1
2001
7,1
6,8
8,1
2001
7,1
6,8
8,1
2001
7
6,8
8,1
2001
7,2
6,8
8,1
2001
7,1
6,8
8,1
2001
7,2
6,8
8,1
2001
7,2
6,8
8,1
2001
7,3
6,8
8,1
2001
7,5
6,8
8,1
2001
8,1
6,8
8,1
2002
8
6,8
8,1
2002
7,9
6,8
8,1
2002
7,9
6,8
8,1
2002
7,7
6,8
8,1
2002
7,8
6,8
8,1
2002
7,6
6,8
8,1
2002
7,6
6,8
8,1
2002
7,4
6,8
8,1
2002
7,6
6,8
8,1
2002
7,6
6,8
8,1
2002
7,5
6,8
8,1
2002
7,6
6,8
8,1
2003
7,5
6,8
8,1
2003
7,5
6,8
8,1
2003
7,4
6,8
8,1
2003
7,6
6,8
8,1
2003
7,8
6,8
8,1
2003
7,6
6,8
8,1
2003
7,7
6,8
8,1
2003
7,8
6,8
8,1
2003
7,9
6,8
8,1
2003
7,6
6,8
8,1
2003
7,4
6,8
8,1
2003
7,3
6,8
8,1
2004
7,3
6,8
8,1
2004
7,3
6,8
8,1
2004
7,3
6,8
8,1
2004
7,2
6,8
8,1
2004
7,1
6,8
8,1
2004
7,2
6,8
8,1
2004
7,1
6,8
8,1
2004
7
6,8
8,1
2004
6,9
6,8
8,1
2004
7,1
6,8
8,1
2004
7,2
6,8
8,1
2004
7,1
6,8
8,1
2005
6,9
6,8
8,1
2005
7
6,8
8,1
2005
6,9
6,8
8,1
2005
6,7
6,8
8,1
2005
7
6,8
8,1
2005
6,8
6,8
8,1
2005
6,7
6,8
8,1
2005
6,7
6,8
8,1
2005
6,7
6,8
8,1
2005
6,7
6,8
8,1
2005
6,3
6,8
8,1
2005
6,6
6,8
8,1
2006
6,7
6,8
8,1
2006
6,6
6,8
8,1
2006
6,5
6,8
8,1
2006
6,5
6,8
8,1
2006
6,2
6,8
8,1
2006
6,3
6,8
8,1
2006
6,5
6,8
8,1
2006
6,5
6,8
8,1
2006
6,5
6,8
8,1
2006
6,3
6,8
8,1
2006
6,5
6,8
8,1
2006
6,3
6,8
8,1
2007
6,4
6,8
8,1
2007
6,3
6,8
8,1
2007
6,3
6,8
8,1
2007
6,3
6,8
8,1
2007
6,2
6,8
8,1
2007
6,1
6,8
8,1
2007
6
6,8
8,1
2007
6
6,8
8,1
2007
6
6,8
8,1
2007
6
6,8
8,1
2007
6,1
6,8
8,1
2007
6,2
6,8
8,1
2008
6,1
6,8
8,1
2008
6,1
6,8
8,1
2008
6,2
6,8
8,1
2008
6,2
6,8
8,1
2008
6,2
6,8
8,1
2008
6,1
6,8
8,1
2008
6,2
6,8
8,1
2008
6,2
6,8
8,1
2008
6,3
6,8
8,1
2008
6,4
6,8
8,1
2008
6,7
6,8
8,1
2008
7
6,8
8,1
2009
7,5
6,8
8,1
2009
8,1
6,8
8,1
2009
8,3
6,8
8,1
2009
8,4
6,8
8,1
2009
8,6
6,8
8,1
2009
8,8
6,8
8,1
2009
8,8
6,8
8,1
2009
8,8
6,8
8,1
2009
8,5
6,8
8,1
2009
8,5
6,8
8,1
2009
8,6
6,8
8,1
2009
8,6
6,8
8,1
2010
8,4
6,8
8,1
2010
8,4
6,8
8,1
2010
8,3
6,8
8,1
2010
8,2
6,8
8,1
2010
8,1
6,8
8,1
2010
8
6,8
8,1
2010
8,2
6,8
8,1
2010
8,2
6,8
8,1
2010
8,2
6,8
8,1
2010
8,1
6,8
8,1
2010
7,8
6,8
8,1
2010
7,8
6,8
8,1
2011
7,8
6,8
8,1
2011
7,8
6,8
8,1
2011
7,8
6,8
8,1
2011
7,8
6,8
8,1
2011
7,7
6,8
8,1
2011
7,7
6,8
8,1
2011
7,4
6,8
8,1
2011
7,4
6,8
8,1
2011
7,4
6,8
8,1
2011
7,5
6,8
8,1
2011
7,6
6,8
8,1
2011
7,5
6,8
8,1
2012
7,7
6,8
8,1
2012
7,6
6,8
8,1
2012
7,3
6,8
8,1
2012
7,4
6,8
8,1
2012
7,5
6,8
8,1
2012
7,4
6,8
8,1
2012
7,3
6,8
8,1
2012
7,4
6,8
8,1
2012
7,4
6,8
8,1
2012
7,4
6,8
8,1
2012
7,3
6,8
8,1
2012
7,2
6,8
8,1
2013
7,1
6,8
8,1
2013
7
6,8
8,1
2013
7,3
6,8
8,1
2013
7,2
6,8
8,1
2013
7
6,8
8,1
2013
7,2
6,8
8,1
2013
7,3
6,8
8,1
2013
7,2
6,8
8,1
2013
7,1
6,8
8,1
2013
7,2
6,8
8,1
2013
7,1
6,8
8,1
2013
7,4
6,8
8,1
2014
7,2
6,8
8,1
2014
7,2
6,8
8,1
2014
7,1
6,8
8,1
2014
7,1
6,8
8,1
2014
7,3
6,8
8,1
2014
7,1
6,8
8,1
2014
7,1
6,8
8,1
2014
7
6,8
8,1
2014
7
6,8
8,1
2014
6,8
6,8
8,1
2014
6,8
6,8
8,1
2014
6,7
6,8
8,1
2015
6,8
6,8
8,1
2015
6,9
6,8
8,1
2015
6,8
6,8
8,1
2015
6,9
6,8
8,1
2015
6,8
6,8
8,1
2015
6,9
6,8
8,1
2015
6,9
6,8
8,1
2015
7
6,8
8,1
2015
7,1
6,8
8,1
2015
7
6,8
8,1
2015
7,1
6,8
8,1
2015
7,2
6,8
8,1
2016
7,3
6,8
8,1
2016
7,3
6,8
8,1
2016
7,2
6,8
8,1
2016
7,3
6,8
8,1
2016
7
6,8
8,1
2016
6,9
6,8
8,1
2016
6,9
6,8
8,1
2016
6,9
6,8
8,1
2016
7
6,8
8,1
2016
6,9
6,8
8,1
2016
6,8
6,8
8,1
2016
6,9
6,8
8,1
2017
6,8
6,8
8,1
2017
6,6
6,8
8,1
2017
6,7
6,8
8,1
2017
6,5
6,8
8,1
2017
6,6
6,8
8,1
2017
6,5
6,8
8,1
2017
6,3
6,8
8,1
2017
6,2
6,8
8,1
2017
6,2
6,8
8,1
2017
6,4
6,8
8,1
2017
6,1
6,8
8,1
2017
6
6,8
8,1
2018
5,9
6,8
8,1
2018
6
6,8
8,1
2018
5,8
6,8
8,1
2018
5,8
6,8
8,1
2018
5,9
6,8
8,1
2018
6
6,8
8,1
2018
5,9
6,8
8,1
2018
6
6,8
8,1
2018
5,8
6,8
8,1
2018
5,7
6,8
8,1
2018
5,7
6,8
8,1
2018
5,7
6,8
8,1
2019
5,7
6,8
8,1
2019
5,8
6,8
8,1
2019
5,9
6,8
8,1
2019
5,7
6,8
8,1
2019
5,4
6,8
8,1
2019
5,6
6,8
8,1
2019
5,8
6,8
8,1
2019
5,8
6,8
8,1
2019
5,6
6,8
8,1
2019
5,6
6,8
8,1
2019
5,9
6,8
8,1
2019
5,6
6,8
8,1
2020
5,5
6,8
8,1
2020
5,7
6,8
8,1
2020
8,4
6,8
8,1
2020
13,6
6,8
8,1
2020
14,1
6,8
8,1
2020
12,4
6,8
8,1
2020
11
6,8
8,1
2020
10,2
6,8
8,1
2020
9,2
6,8
8,1
2020
9
6,8
8,1
2020
8,7
6,8
8,1
2020
8,9
6,8
8,1
2021
9,2
6,8
8,1
2021
8,5
6,8
8,1
2021
7,7
6,8
8,1
2021
8,2
6,8
8,1
2021
8,3
6,8
8,1
2021
7,9
6,8
8,1
2021
7,4
6,8
8,1
2021
7,1
6,8
8,1
2021
7
6,8
8,1
2021
6,5
6,8
8,1
2021
6,1
6,8
8,1
2021
5,9
6,8
8,1
2022
6,5
6,8
8,1
2022
5,5
6,8
8,1
2022
5,4
6,8
8,1
2022
5,3
6,8
8,1
2022
5,2
6,8
8,1
2022
5
6,8
8,1
2022
4,8
6,8
8,1
2022
5,2
6,8
8,1
2022
5,1
6,8
8,1
2022
5,1
6,8
8,1
2022
5,1
6,8
8,1
2022
5
6,8
8,1
2023
5
6,8
8,1
2023
5,1
6,8
8,1
2023
5,1
6,8
8,1
2023
5,1
6,8
8,1
2023
5,3
6,8
8,1
2023
5,4
6,8
8,1
2023
5,5
6,8
8,1
2023
5,5
6,8
8,1
2023
5,6
6,8
8,1
2023
5,7
6,8
8,1
2023
5,8
6,8
8,1
2023
5,8
6,8
8,1
2024
5,7
6,8
8,1
2024
5,8
6,8
8,1
2024
6,1
6,8
8,1
2024
6,1
6,8
8,1
2024
6,2
6,8
8,1
2024
6,4
6,8
8,1
2024
6,4
6,8
8,1
2024
6,6
6,8
8,1
2024
6,5
6,8
8,1
2024
6,5
6,8
8,1
2024
6,8
6,8
8,1
Graphique 28
Taux de chômage chez les personnes nouvellement arrivées et les jeunes
Graphique 28 : Taux de chômage chez les personnes nouvellement arrivées et les jeunes

Nota – Le dernier point de données correspond à novembre 2024. Les jeunes sont les personnes de 15 à 24 ans. Les personnes nouvellement arrivées comprennent les immigrantes et immigrants récents (arrivés dans les cinq dernières années) ainsi que les résidentes et résidents temporaires.

Source : Statistique Canada

Version texte
Jeunes
Personnes
nouvellement
arrivées
Total (excluant
les jeunes et les personnes
nouvellement
arrivées)
Creux récent
9,3
7,0
3,9
Novembre 2024
13,9
11,2
5,0

Investir dans le renforcement des facteurs économiques fondamentaux

Au Canada, la reprise rapide qui a suivi la récession causée par la pandémie, tant par rapport à la reprise à l'issue de la crise financière mondiale de 2008-2009 que par rapport aux reprises consécutives à la pandémie dans les pays pairs, n'est pas le fruit du hasard. Le gouvernement fédéral a mis en place des mesures d'urgence afin d'appuyer la population et les entreprises canadiennes pendant la pandémie et a depuis jeté les bases d'une croissance économique raffermie. Ces mesures sont à l'origine de la reprise économique et demeureront essentielles pour faire croître les capacités productives du pays en dépit de l'incertitude qui plane sur l'économie mondiale.

Pour favoriser une économie plus forte et plus productive où le niveau de vie s'améliore, le Canada met l'accent sur la création des conditions propices aux investissements des entreprises et à la création de bons emplois.

Tout d'abord, les investissements générationnels dans le filet de sécurité sociale au pays donnent aux gens toutes les chances de réussir, tant sur le plan personnel que professionnel. De meilleurs services sociaux qui rendent la vie plus abordable, comme des services de garde d'enfants à 10 $ par jour, aident les parents, en particulier les mères, à participer à la population active. La gratuité des soins dentaires et de certains médicaments sur ordonnance permet aux travailleuses et aux travailleurs de se concentrer sur ce qu'ils font de mieux au lieu de se faire du souci à propos des frais à payer pour obtenir des soins de santé essentiels, voire de se priver de ces soins au détriment de leur santé. Ces efforts visant à rendre la vie plus abordable font du Canada un des meilleurs endroits où vivre, ce qui procure aux entreprises la certitude qu'elles pourront trouver au pays les talents dont elles ont besoin.

Deuxièmement, le gouvernement renforce l'avantage du Canada en matière d'intelligence artificielle (IA) et investit près de 5 milliards de dollars dans l'ingéniosité canadienne. Il accentue l'avantage du Canada en sciences et en recherche, entre autres en renforçant la stratégie nationale en matière d'IA pour consolider la position du pays à l'avant-garde du développement mondial de l'IA. Notamment, un investissement de 2 milliards de dollars est proposé pour aider le milieu de la recherche et les entreprises du Canada à accéder à la puissance de calcul dont ils ont besoin, afin d'exercer un effet catalyseur sur le développement d'une infrastructure d'IA appartenant à des intérêts canadiens et établie au pays. Un autre investissement de 350 millions de dollars favorisera l'adoption de l'IA dans des secteurs critiques et par les petites et moyennes entreprises. Les sommes investies par le gouvernement dans les sciences et la technologie vont bien au-delà de l'IA; en effet, le gouvernement réalise des investissements dans l'infrastructure de recherche stratégique pour tirer parti du savoir des universités canadiennes de calibre mondial et des talents en recherche de tout le pays. Dans l'Énoncé économique de l'automne de 2024, le gouvernement favorise encore davantage la croissance et l'innovation en offrant des incitatifs pour attirer des investissements supplémentaires, plus particulièrement en prolongeant l'incitatif à l'investissement accéléré et en rendant le programme d'encouragements fiscaux pour la recherche scientifique et le développement expérimental plus généreux pour les entreprises canadiennes.

Troisièmement, le gouvernement s'emploie à protéger l'économie canadienne de l'incertitude géopolitique. Pour protéger l'économie canadienne de même que renforcer l'économie nord-américaine et la rendre plus résiliente, le Canada resserre ses liens commerciaux avec des alliés de confiance, investit dans l'expansion du secteur de la fabrication en Amérique du Nord et impose des droits de douane aux importations de biens produits en Chine selon des normes laxistes en matière d'environnement et de travail et qui profitent de politiques et de pratiques inéquitables contraires au marché. L'investissement de 6,4 milliards de dollars pour la construction du pont Gordie-Howe, qui relie Détroit et Windsor, le berceau de l'industrie automobile en Amérique du Nord, n'est qu'un exemple des investissements faits par le gouvernement pour renforcer le commerce. Le gouvernement adopte une approche pancanadienne pour protéger et améliorer le plus important partenariat commercial du Canada; à ce titre, il rétablira le Comité du Cabinet chargé des relations canado-américaines et collaborera avec les provinces et les territoires.

Enfin, les importants crédits d'impôt à l'investissement dans l'énergie propre et les technologies de décarbonisation accordés par le gouvernement donnent le coup d'envoi de la transition industrielle du Canada et à son positionnement en tant que superpuissance de l'énergie, une force capitale à un moment où l'IA fait croître la demande mondiale d'énergie. Le gouvernement fédéral a engagé plus de 160 milliards de dollars dans son plan économique carboneutre, dont 94 milliards de dollars dans sa série d'importants crédits d'impôt à l'investissement dans l'économie, qui attirent des investissements et créent des emplois. Le fardeau réglementaire des entreprises voulant investir au Canada est également réduit, y compris pour celles qui cherchent à mettre en œuvre de grands projets qui seront essentiels à la croissance économique du Canada. Ces investissements devraient stimuler l'investissement à long terme dans les technologies et les industries propres, à faibles émissions, dans l'esprit de maintenir les importants avantages comparatifs à long terme du Canada.

Ces mesures ciblées sont soutenues par des politiques gouvernementales visant à rehausser la compétitivité générale de l'économie canadienne. L'achèvement du projet d'agrandissement du réseau de Trans Mountain ouvre de nouveaux débouchés sur les marchés, fait grimper les exportations de pétrole et renforce les dépenses en capital, ce qui produit ainsi plus de revenus pour le gouvernement fédéral et les provinces. Le gouvernement facilite l'accès au marché du gaz naturel liquéfié (GNL) canadien par l'intermédiaire de LNG Canada et Cedar LNG. Les deux entreprises sont sur la côte du Pacifique à Kitimat, en Colombie-Britannique, et ont accès aux marchés asiatiques. De plus, pour permettre aux entreprises de se développer au maximum de leur potentiel, le gouvernement réduit les formalités administratives, modernise la réglementation, notamment en faisant tomber les obstacles au commerce interprovincial et en reconnaissant les titres de compétences étrangers, et introduit des innovations à cet égard, comme les bacs à sable réglementaires.

Les investissements réalisés par le gouvernement renforcent les facteurs économiques fondamentaux et sont axés sur l'accroissement de la productivité au pays, ce qui fera grimper l'investissement des entreprises. De pair avec l'accroissement de l'activité sur le marché du travail découlant de l'offre de services de garde d'enfants à 10 $ par jour, les investissements fédéraux ouvrent la voie à une croissance économique plus rapide et non inflationniste au cours des prochaines années.

Accélérer les flux de capitaux privés à destination du Canada

Avec son plan économique, le gouvernement contribue à attirer des investissements directs étrangers substantiels au Canada en vue de permettre à l'économie canadienne d'atteindre son plein potentiel. Rassembler davantage de capitaux, canadiens et étrangers, est une priorité pour le gouvernement.

Le Canada arrive au premier rang parmi les membres du G7 pour ce qui est des investissements directs étrangers par habitant (graphique 29). En février 2024, Bloomberg a confirmé que la chaîne d'approvisionnement de véhicules électriques du Canada présentait le plus grand potentiel dans le monde, alors que ce nouveau secteur gagne en importance et a attiré des investissements de plus de 40 milliards de dollars depuis quatre ans.

Des investissements sont réalisés dans des secteurs essentiels à la croissance économique future du Canada :

  • Honda investit environ 15 milliards de dollars pour créer, en Ontario, la première chaîne d'approvisionnement complète de véhicules électriques du Canada;
  • BHP investit 14 milliards de dollars dans l'établissement d'une mine de potasse à faibles émissions de calibre mondial en Saskatchewan;
  • Dow Canada investit 8,9 milliards de dollars dans une usine de production d'éthylène et de produits dérivés sans émission en Alberta, la première au monde;
  • Volkswagen investit 7 milliards de dollars pour établir sa première usine de batteries de véhicules électriques à l'étranger, à St. Thomas, en Ontario;
  • Stellantis et LG Energy Solution, en coentreprise, investissent plus de 5 milliards de dollars dans une usine de batteries de véhicules électriques à Windsor, en Ontario;
  • Strathcona Resources investit jusqu'à 2 milliards de dollars, avec le Fonds de croissance du Canada, dans une infrastructure de captage et de séquestration du carbone dans les installations d'exploitation de sables bitumineux de l'entreprise, en Saskatchewan et en Alberta;
  • Imperial Oil investit 720 millions de dollars dans la plus grande installation de diesel renouvelable au Canada, près d'Edmonton, en Alberta.

Selon les données les plus récentes, le Canada a attiré 23,4 milliards de dollars en investissement direct étranger net au troisième trimestre de 2024. Entre avril et septembre 2024, le montant s'établissait à 60 milliards de dollars. Ce sont les deux meilleurs trimestres à ce chapitre en plus de 15 ans. Les intentions d'investissement montrent que les entreprises prévoient accroître nettement leurs dépenses en capital, particulièrement celles des secteurs essentiels à l'atteinte de la carboneutralité (graphique 30). Cette hausse prévue s'explique en grande partie par l'investissement étranger, car des entreprises mondiales augmentent leur flux de capitaux à destination du Canada, signe de la confiance des entreprises. Ces tendances seront portées par le renouvellement de l'incitatif à l'investissement accéléré et les améliorations apportées au programme d'encouragements fiscaux pour la recherche scientifique et le développement expérimental proposé dans le présent Énoncé économique de l'automne.

Ce ne sont pas seulement les grands investisseurs qui voient dans le Canada une destination d'investissement attrayante. En novembre, l'indicateur de l'optimisme des petites entreprises canadiennes a augmenté de 4 points pour s'établir à 59,7 %. Il s'agit du niveau de confiance à long terme le plus élevé depuis le milieu de 2022, et il s'approche de la moyenne historique de 60 %.

Graphique 29
Investissements directs étrangers par habitant dans les économies du G7, du T1 de 2023 au T2 de 2024
Graphique 29 : Investissements directs étrangers par habitant dans les économies du G7, du T1 de 2023 au T2 de 2024

Sources : Organisation de coopération et de développement économiques; calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
Pays
IDE par habitant
Royaume-Uni
-1786,7
Japon
187,4
Allemagne
544,7
Italie
684,3
France
1016,0
États-Unis
1318,7
Canada
1862,5
Graphique 30
Croissance des dépenses en immobilisations selon les perspectives pour 2024 par rapport à 2022 dans certaines industries
Graphique 30 : Croissance des dépenses en immobilisations selon les perspectives pour 2024 par rapport à 2022 dans certaines industries

Nota – L'électricité comprend la production, la distribution et le transport. Les perspectives d'investissement dans certaines industries comprennent un certain nombre d'investissements du secteur public.

Sources : Statistique Canada; calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
Croissance
Industries de services (secteur privé)
-4,3
13,0
Total pour le secteur privé
9,6
13,0
Exploitations de mines et de carrières
14,0
13,0
Électricité
17,5
13,0
Industries de biens (secteur privé)
20,2
13,0
Extraction de pétrole et de gaz
21,2
13,0
Fabrication de matériel de transport
64,3
13,0

Le marché boursier canadien surclasse ses pairs

La volatilité des marchés boursiers mondiaux s'est accentuée au cours des derniers mois sous l'effet de l'incertitude croissante suscitée par de possibles tensions commerciales, l'élargissement du conflit au Moyen-Orient et le ralentissement de la croissance mondiale. Malgré cette volatilité, le marché boursier canadien est demeuré résilient et a surclassé les marchés de nombreux pays pairs (graphique 31). Aujourd'hui, la capitalisation boursière du Canada surclasse celle du Royaume-Uni, de la France, de l'Allemagne et de l'Australie (graphique 33).

La solide croissance de la capitalisation boursière et des cours des actions canadiennes signifie que les entreprises du pays ont un accès plus facile et moins coûteux à des capitaux aux fins d'investissement. En outre, le solide rendement du marché boursier canadien dénote en partie l'attrait qu'exerce l'économie du Canada sur les investisseurs étrangers, comme en témoignent la hausse soutenue des investissements directs étrangers au pays et la vigueur du marché canadien par rapport à celui de nombreux pays pairs.

L'attrait du Canada pour les investisseurs se traduit également par l'importance accrue du dollar canadien dans les réserves de change. En effet, après avoir connu la croissance la plus forte de toutes les grandes devises depuis 2015, le dollar canadien a devancé le renminbi chinois pour se retrouver au cinquième rang des monnaies de réserve dans le monde en 2023, et il continue de devancer le dollar australien (graphique 32).

Le dollar canadien est devenu une monnaie de réserve mondiale plus importante puisque l'économie du pays profite de facteurs économiques fondamentaux vigoureux, d'institutions fortes, de la primauté du droit, d'un système bancaire robuste et d'une situation budgétaire solide, dont une cote AAA. Le fait d'être une monnaie de réserve mondiale plus importante comporte de nombreux avantages. La demande de valeurs mobilières canadiennes augmente, notamment en ce qui concerne les obligations, ce qui a pour effet de réduire les taux d'intérêt et, par conséquent, les frais de la dette publique. Enfin, étant donné que la demande mondiale à l'égard du dollar canadien soutient les emprunts, le Canada peut réaliser des investissements qui l'aideront à assurer sa prospérité.

Compte tenu de son importance croissante dans les marchés mondiaux, le dollar canadien a maintenant un taux de change plus élevé qu'avant la pandémie par rapport aux monnaies des principaux partenaires commerciaux du pays. L'exception notable est le dollar américain, qui s'est largement apprécié en raison des meilleures perspectives de croissance et d'inflation aux États-Unis, tandis que les marchés financiers évaluent les éventuelles nouvelles politiques de la prochaine administration. Au deuxième trimestre de 2024, les avoirs en dollars canadiens des réserves de change officielles s'élevaient à 420 milliards de dollars. On constate également une hausse constante des portefeuilles étrangers détenant des obligations canadiennes au cours des dernières années.

Graphique 31
Croissance des marchés boursiers mondiaux depuis juin 2024
Graphique 31 : Croissance des marchés boursiers mondiaux depuis juin 2024

Nota – La croissance est mesurée de la première semaine de juin 2024 jusqu'à la moyenne de la période du 5 décembre au 11 décembre 2024. Les indices des prix sont les suivants : indice composé S&P/TSX (Canada), indice composé de la Bourse de Shanghai (Chine), indice S&P 500 (États-Unis), indice FTSE 100 (Royaume-Uni), indice des prix STOXX Europe 600 (Europe) et indice Nikkei 300 (Japon). Tous les indices ont été convertis en dollars américains.

Source : Bloomberg

Version texte

Le graphique illustre la croissance des marchés boursiers depuis juin 2024 pour le Canada, la Chine, le Japon, le Royaume-Uni et l'Europe. Il montre que la croissance de l'indice S&P/TSX, qui s'élève à 12,4 % pour cette période, a dépassé la croissance des indices de tous les autres pays, exception faite des États-Unis.

Graphique 32
Croissance des réserves de change déclarées depuis 2015 pour les cinq principales devises
Graphique 32 : Croissance des réserves de change déclarées depuis 2015 pour les cinq principales devises

Nota – Comparaison des réserves mondiales de change déclarées au T2 de 2024 par rapport au T1 de 2015. Le chiffre entre parenthèses apparaissant après le nom de chaque devise indique le classement actuel de celle-ci dans les réserves mondiales.

Source : Fonds monétaire international

Version texte
Dollar américain (1)
50,0
Euro (2)
67,8
Livre sterling (4)
119,2
Yen japonais (3)
148,4
Dollar canadien (5)
166,0
Graphique 33
Capitalisation boursière de certains pays
Graphique 33 : Capitalisation boursière de certains pays

Nota – Le dernier point de données correspond au 10 décembre 2024. Tous les indices ont été convertis en dollars américains.

Source : Bloomberg

Version texte

Le graphique illustre l'évolution de la capitalisation boursière en dollars américains au Canada, en France et au Royaume-Uni. Il montre que la capitalisation boursière du Canada dépasse celle du Royaume-Uni et de la France.

Tableau 2
Capitalisation boursière par pays
  Rang En billions de dollars américains
États-Unis 1 63,83
Chine 2 10,51
Japon 3 6,51
Hong Kong 4 5,56
Inde 5 4,72
Canada 6 3,28
Royaume-Uni 7 3,20
France 8 3,03
Arabie saoudite 9 2,75
Taïwan 10 2,53
Allemagne 11 2,49
Suisse 12 2,08

Nota – À la fermeture des marchés le 10 décembre 2024.

Source : Bloomberg

Stimuler la productivité de la construction et rétablir l'accès à des logements abordables

Les logements n'ont jamais été aussi inabordables au pays depuis des décennies dans presque tout le pays, ce qui touche les personnes qui achètent une habitation et les locataires. Cependant, les loyers demandés pour les nouveaux baux commencent à baisser dans de nombreux marchés, après avoir connu la plus forte hausse en une génération. De plus, les réformes du gouvernement visant les prêts hypothécaires assurés rendront l'accession à la propriété plus abordable, car elles auront pour effet d'élargir l'admissibilité à l'amortissement sur 30 ans et d'aider plus de gens à se qualifier pour un prêt hypothécaire avec une mise de fonds inférieure à 20 %.

Afin de rendre la vie encore plus abordable, le gouvernement fédéral agit sur deux fronts pour atténuer la pénurie de logements au pays : il rehausse l'offre de nouveaux logements et réduit la demande en freinant pendant deux ans la croissance démographique liée à l'immigration. Du côté de l'offre, le gouvernement fédéral s'emploie à accroître la construction de logements par différents moyens : accès au financement à faible coût, mesures rendant la construction de logements locatifs plus intéressante d'un point de vue économique, investissement accru, et attraction et maintien en poste de travailleuses et des travailleurs dans le secteur de la construction.

Ces efforts portent maintenant leurs fruits. Malgré le contexte difficile et l'engorgement des chaînes d'approvisionnement qui perdure, la construction résidentielle est demeurée résiliente en 2024, les mises en chantier ayant dépassé leur niveau d'avant la pandémie dans toutes les régions du pays (graphique 34). La vigueur des mises en chantier s'explique en grande partie par la construction (graphique 35) de logements locatifs, qui a maintenant plus que doublé son rythme d'avant la pandémie. Dans les grandes villes, on a récemment pu observer que les loyers demandés aux nouveaux locataires sont en baisse, et qu'ils devraient continuer à baisser. Outre les fortes mises en chantier, le nombre d'habitations achevées a également progressé.

Graphique 34
Mises en chantier
Graphique 34 : Mises en chantier

Nota – Mises en chantier mesurées par la tendance (moyenne mobile sur 6 mois).

Sources : Société canadienne d'hypothèques et de logement; calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
Canada
Atlantique
Québec
Ontario
Prairies
C.-B.
Moyenne de 2010-2019
200,5
10,1
44,0
69,5
43,3
33,4
Octobre 2024
243,5
17,3
46,6
75,8
61,0
42,8
Graphique 35
Nouvelles mises en chantier de logements locatifs
Graphique 35 : Nouvelles mises en chantier de logements locatifs

Nota – Le dernier point de données correspond à octobre 2024.

Sources : Société canadienne d'hypothèques et de logement; calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
 
Nouvelles mises en chantier de logements locatifs (milliers de logements, total des 12 derniers mois)
Moyenne de 2010-2019 (milliers de logements)
Janv. 2010
12 421
27 816
Févr. 2010
13 722
27 816
Mars 2010
14 166
27 816
Avril 2010
14 060
27 816
Mai 2010
14 476
27 816
Juin 2010
15 058
27 816
Juill. 2010
15 604
27 816
Août 2010
14 971
27 816
Sept. 2010
15 183
27 816
Oct. 2010
14 698
27 816
Nov. 2010
14 962
27 816
Déc. 2010
14 858
27 816
Janv. 2011
14 688
27 816
Févr. 2011
14 300
27 816
Mars 2011
14 976
27 816
Avril 2011
15 082
27 816
Mai 2011
14 913
27 816
Juin 2011
14 629
27 816
Juill. 2011
15 427
27 816
Août 2011
15 502
27 816
Sept. 2011
15 856
27 816
Oct. 2011
15 870
27 816
Nov. 2011
15 451
27 816
Déc. 2011
15 786
27 816
Janv. 2012
15 632
27 816
Févr. 2012
15 358
27 816
Mars 2012
15 039
27 816
Avril 2012
15 523
27 816
Mai 2012
15 889
27 816
Juin 2012
16 676
27 816
Juill. 2012
15 693
27 816
Août 2012
16 183
27 816
Sept. 2012
17 135
27 816
Oct. 2012
17 300
27 816
Nov. 2012
18 343
27 816
Déc. 2012
18 363
27 816
Janv. 2013
18 862
27 816
Févr. 2013
18 685
27 816
Mars 2013
19 354
27 816
Avril 2013
18 796
27 816
Mai 2013
19 560
27 816
Juin 2013
19 163
27 816
Juill. 2013
19 691
27 816
Août 2013
19 520
27 816
Sept. 2013
18 980
27 816
Oct. 2013
19 383
27 816
Nov. 2013
19 078
27 816
Déc. 2013
19 709
27 816
Janv. 2014
19 607
27 816
Févr. 2014
19 876
27 816
Mars 2014
18 792
27 816
Avril 2014
19 546
27 816
Mai 2014
18 557
27 816
Juin 2014
18 565
27 816
Juill. 2014
19 122
27 816
Août 2014
19 561
27 816
Sept. 2014
19 877
27 816
Oct. 2014
19 772
27 816
Nov. 2014
20 995
27 816
Déc. 2014
20 670
27 816
Janv. 2015
21 945
27 816
Févr. 2015
21 866
27 816
Mars 2015
22 297
27 816
Avril 2015
22 135
27 816
Mai 2015
23 943
27 816
Juin 2015
25 435
27 816
Juill. 2015
26 787
27 816
Août 2015
27 178
27 816
Sept. 2015
28 852
27 816
Oct. 2015
30 071
27 816
Nov. 2015
30 089
27 816
Déc. 2015
31 285
27 816
Janv. 2016
30 619
27 816
Févr. 2016
32 570
27 816
Mars 2016
33 386
27 816
Avril 2016
33 927
27 816
Mai 2016
33 879
27 816
Juin 2016
33 873
27 816
Juill. 2016
32 525
27 816
Août 2016
31 880
27 816
Sept. 2016
32 660
27 816
Oct. 2016
31 588
27 816
Nov. 2016
31 033
27 816
Déc. 2016
31 345
27 816
Janv. 2017
31 408
27 816
Févr. 2017
30 073
27 816
Mars 2017
32 105
27 816
Avril 2017
32 727
27 816
Mai 2017
32 689
27 816
Juin 2017
31 944
27 816
Juill. 2017
33 040
27 816
Août 2017
34 563
27 816
Sept. 2017
33 655
27 816
Oct. 2017
34 940
27 816
Nov. 2017
36 867
27 816
Déc. 2017
37 535
27 816
Janv. 2018
39 043
27 816
Févr. 2018
39 959
27 816
Mars 2018
38 259
27 816
Avril 2018
38 293
27 816
Mai 2018
37 695
27 816
Juin 2018
40 447
27 816
Juill. 2018
40 887
27 816
Août 2018
41 053
27 816
Sept. 2018
40 396
27 816
Oct. 2018
41 047
27 816
Nov. 2018
40 620
27 816
Déc. 2018
40 541
27 816
Janv. 2019
39 836
27 816
Févr. 2019
39 913
27 816
Mars 2019
40 747
27 816
Avril 2019
42 089
27 816
Mai 2019
43 269
27 816
Juin 2019
44 802
27 816
Juill. 2019
45 319
27 816
Août 2019
46 748
27 816
Sept. 2019
48 548
27 816
Oct. 2019
48 878
27 816
Nov. 2019
49 404
27 816
Déc. 2019
48 063
27 816
Janv. 2020
49 657
27 816
Févr. 2020
50 765
27 816
Mars 2020
50 268
27 816
Avril 2020
48 788
27 816
Mai 2020
49 192
27 816
Juin 2020
48 191
27 816
Juill. 2020
48 570
27 816
Août 2020
48 833
27 816
Sept. 2020
48 559
27 816
Oct. 2020
48 883
27 816
Nov. 2020
51 145
27 816
Déc. 2020
53 581
27 816
Janv. 2021
54 130
27 816
Févr. 2021
54 763
27 816
Mars 2021
57 830
27 816
Avril 2021
60 042
27 816
Mai 2021
61 903
27 816
Juin 2021
63 327
27 816
Juill. 2021
63 934
27 816
Août 2021
63 504
27 816
Sept. 2021
64 963
27 816
Oct. 2021
66 311
27 816
Nov. 2021
68 391
27 816
Déc. 2021
68 873
27 816
Janv. 2022
68 862
27 816
Févr. 2022
68 159
27 816
Mars 2022
67 097
27 816
Avril 2022
67 687
27 816
Mai 2022
69 190
27 816
Juin 2022
68 755
27 816
Juill. 2022
70 821
27 816
Août 2022
71 236
27 816
Sept. 2022
71 336
27 816
Oct. 2022
73 350
27 816
Nov. 2022
70 403
27 816
Déc. 2022
70 394
27 816
Janv. 2023
69 721
27 816
Févr. 2023
72 039
27 816
Mars 2023
72 731
27 816
Avril 2023
73 365
27 816
Mai 2023
71 087
27 816
Juin 2023
71 364
27 816
Juill. 2023
69 067
27 816
Août 2023
69 709
27 816
Sept. 2023
71 431
27 816
Oct. 2023
70 285
27 816
Nov. 2023
70 180
27 816
Déc. 2023
72 673
27 816
Janv. 2024
73 280
27 816
Févr. 2024
74 043
27 816
Mars 2024
74 295
27 816
Avril 2024
74 771
27 816
Mai 2024
77 659
27 816
Juin 2024
79 346
27 816
Juill. 2024
82 702
27 816
Août 2024
83 172
27 816
Sept. 2024
81 795
27 816
Oct. 2024
81 613
27 816

Toutefois, le recul de la productivité dans la construction résidentielle au pays, qui découle en partie de l'engorgement des chaînes d'approvisionnement et des difficultés sur le marché du travail, affaiblit la capacité du secteur de construire des logements et des infrastructures, et pèse sur la productivité globale du Canada. Le Canada pourrait grandement améliorer sa productivité globale si des gains de productivité sont faits dans le domaine de la construction résidentielle, et dans le secteur de la construction dans son ensemble, lequel comprend la construction d'usines et de structures commerciales. Si la productivité de la construction dans son ensemble avait atteint un niveau égal à celui du reste de l'économie depuis 2019, le PIB par habitant aurait gagné environ 1 % en 2023.

L'ambitieux plan sur le logement du gouvernement fédéral vise à stimuler la productivité de la construction résidentielle par des investissements dans des approches novatrices, par exemple les usines de logements préfabriqués, la production de bois de masse, la construction par panneaux, l'impression 3D et les catalogues de conception de logements préapprouvés, ainsi que dans la formation et le recrutement de la prochaine génération de travailleuses et de travailleurs des métiers spécialisés. 

Au fil du temps, les mesures prises par le gouvernement fédéral pour favoriser la construction d'un plus grand nombre de logements, combinées au ralentissement de la croissance démographique à mesure que le gouvernement réduit le volume des arrivées au titre des programmes de résidence temporaire, atténueront la pénurie structurelle de logements au Canada, plus particulièrement sur le marché locatif. Les conditions seront ainsi réunies en vue d'une amélioration soutenue de l'accès à des logements abordables. Les programmes du gouvernement aideront à accroître l'offre, mais pour surmonter les contraintes de capacité structurelles dans le secteur du logement, il faut aussi une étroite collaboration entre les provinces, les territoires, les municipalités et le secteur privé. Il est essentiel de réduire les formalités administratives, d'accroître la densité et d'éviter les mesures vaines comme les redevances d'aménagement municipales démesurées.

Établir l'équilibre entre l'immigration et l'offre de logements et d'emplois

L'immigration joue un rôle crucial dans la réussite économique du Canada. Lorsque l'économie canadienne a rouvert après la pandémie, le gouvernement a pris des mesures décisives pour répondre aux besoins urgents de main-d'œuvre dans les entreprises et dans l'économie. Toutefois, la cadence rapide de l'immigration a entraîné un taux de croissance non viable de la population, qui a lui-même suscité des distorsions économiques, comme la hausse du prix des logements. Devant le besoin d'une démarche plus équilibrée, le gouvernement a pris des mesures importantes mais nécessaires pour rajuster les niveaux d'immigration afin de garantir que la croissance démographique concorde avec la capacité d'accueil de l'économie canadienne et des infrastructures au pays. Ce changement de cap s'impose pour préserver la prospérité à long terme de toutes les personnes au Canada, y compris celles qui viennent s'y établir, et qui s'attendent, à juste titre, à vivre dans une économie stable et qui fonctionne bien.

En réponse à l'évolution des besoins au Canada, le Plan des niveaux d'immigration 2025-2027 a pour effet de rajuster la croissance démographique de façon à atténuer les pressions exercées sur les marchés du logement et du travail, les infrastructures et les services sociaux. Ce réajustement favorisera une croissance bien gérée et viable à long terme, ainsi que la réussite des personnes nouvellement arrivées au pays.

Le Plan des niveaux d'immigration 2025-2027 donne un coup de frein à la forte croissance démographique au Canada pendant deux ans. Le nombre de personnes pouvant bénéficier de la résidence temporaire sera réduit d'environ 900 000 au pays pendant cette période, puis la croissance démographique reviendra à un taux viable de 0,8 % en 2027. Il s'agit là d'un réajustement nécessaire de la croissance démographique, qui retrouve sa solide trajectoire de croissance d'avant la pandémie, après les fortes hausses des deux dernières années (graphique 36).

De pair avec les investissements historiques du gouvernement dans l'offre de nouveaux logements, ce réajustement de la croissance démographique contribuera à résorber la pénurie de logements au Canada en vue de rendre le marché de l'habitation plus abordable. Dans l'ensemble, selon les calculs du ministère des Finances, le Plan des niveaux d'immigration réduira la demande de logements à hauteur de 670 000 logements d'ici la fin de 2027, et permettra un rattrapage de l'offre. Le directeur parlementaire du budget estime que le Plan des niveaux d'immigration pourrait réduire l'écart de l'offre de logements au Canada de 45 % d'ici 2030. De nombreux économistes du secteur privé sont aussi d'avis qu'un ralentissement de la croissance démographique aura pour effet d'atténuer les pressions exercées sur le marché de l'habitation et de faire baisser les prix, notamment dans le secteur locatif.

« En supposant que la population évolue conformément aux projections du gouvernement, nous estimons que le Plan des niveaux d'immigration pour 2025-2027 permettra de réduire l'écart de l'offre de logement au Canada de 534 000 unités (45 %), en 2030. Après avoir pris en compte le nouveau plan d'immigration du gouvernement, nous estimons que l'écart de l'offre de logement au Canada en 2030 sera de 658 000 unités. »

Directeur parlementaire du budget,
15 novembre 2024

En plus de rendre le logement plus abordable, le ralentissement de la croissance démographique devrait accélérer la progression du PIB par habitant de 2025 à 2027. Grâce aux efforts que le gouvernement déploie pour s'attaquer aux demandes frauduleuses et aux usines à diplômes, conjugués aux réductions du nombre de travailleuses et de travailleurs étrangers temporaires et au Plan des niveaux d'immigration, le PIB par habitant et la productivité devraient s'améliorer. Ce rebond se produira à mesure que le nombre de nouvelles arrivées se stabilise au pays et que les personnes arrivées récemment continuent de s'intégrer pleinement à la population active.

Par ailleurs, la forte croissance de l'offre de main-d'œuvre, qui a aidé au départ à combler la pénurie de personnel, est demeurée très vigoureuse alors que l'embauche ralentissait dans les entreprises. Il en a découlé une hausse du chômage, spécialement chez les jeunes et parmi les personnes nouvellement arrivées au pays. Le Plan des niveaux d'immigration contribuera à rééquilibrer la croissance de l'offre de main-d'œuvre avec le rythme des embauches, pour faire diminuer le taux de chômage.

Même si la réduction du volume de personnes immigrant au Canada pourrait susciter temporairement des difficultés pour certaines entreprises, l'économie canadienne continuera d'afficher une solide croissance du PIB. Les personnes nouvellement arrivées et les jeunes pourront ainsi mieux s'intégrer au marché du travail. De plus, les entreprises devraient réagir en faisant des investissements pour augmenter la productivité, ce qui devrait générer des retombées économiques à long terme.

Graphique 36
Projections démographiques
Graphique 36 : Projections démographiques

Sources : Statistique Canada; Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada; enquêtes de mars 2024 du ministère des Finances Canada auprès d'économistes du secteur privé

Version texte
Population à la fin de l'exercice
Prévision
Budget de 2024
Tendance pour 2010-2019
2019
37,9
37,9
2020
38,1
38,4
2021
38,6
38,8
2022
39,5
39,2
2023
40,8
40,8
40,8
39,7
2024
41,5
41,6
40,1
2025
41,5
42,3
40,6
2026
41,4
42,9
41,0
2027
41,7
43,4
41,5

Bâtir une économie résiliente en prévision de temps incertains

Les résultats de l'élection présidentielle américaine ont d'importantes conséquences non seulement pour les États-Unis, mais aussi pour la communauté internationale et, surtout, pour le Canada, qui aura des défis à surmonter et des occasions à saisir.

Dans un contexte d'incertitude géopolitique accrue, la stratégie économique et budgétaire du Canada s'appuie sur la résilience, l'adaptabilité et la gestion politique prudente. Comme l'histoire l'a démontré, l'économie canadienne est capable de surmonter des perturbations majeures, comme l'ont été la pandémie de COVID-19, la crise financière mondiale et d'autres événements géopolitiques, lorsque tous les ordres de gouvernement coordonnent leurs efforts.

Sachant que bon nombre d'incertitudes, par exemple les tensions géopolitiques, sont d'ordre mondial, le gouvernement continuera d'accorder la priorité à la coopération internationale et à la coordination politique afin de stabiliser et de sécuriser davantage l'avenir économique du Canada.

Dans l'immédiat, les priorités du Canada consistent à consolider ses relations commerciales profondément intégrées et à collaborer avec les États-Unis pour assurer la protection de la frontière commune. Le Canada et les États-Unis s'emploieront encore à protéger les travailleurs et les travailleuses contre les effets de la stratégie de surcapacité intentionnelle adoptée par la Chine, et à assurer la résilience des chaînes d'approvisionnement en réaction aux politiques et aux pratiques contraires au marché que la Chine applique pour améliorer sa position stratégique dans les chaînes d'approvisionnement mondiales.

La prospérité du Canada, dixième économie mondiale, repose sur l'ouverture du commerce, les institutions multilatérales et l'ordre international fondé sur des règles. Toutefois, dans un contexte mondial de plus en plus mercantiliste, la sécurité économique joue un rôle encore plus central. Le gouvernement adaptera son approche afin de réussir dans ce nouveau contexte, en mettant davantage l'accent sur les ententes bilatérales et plurilatérales pour protéger les intérêts économiques à long terme du Canada.

Avant tout, il faut reconnaître que le Canada subit une rude concurrence à l'échelle mondiale lorsqu'il s'agit d'attirer des investissements en capitaux et les emplois qui vont de pair. Il est primordial que le Canada obtienne sa juste part de ces investissements.

Le Canada dispose d'importants atouts pour relever les défis et saisir les occasions qui se présenteront à lui. Le pays possède l'une des mains-d'œuvre les plus éduquées parmi les pays de l'OCDE, une société sûre et cohésive soutenue par des institutions solides, ainsi qu'un secteur technologique prospère. Son économie repose sur une base manufacturière vigoureuse et des ressources énergétiques abondantes, qu'il s'agisse de pétrole, de gaz, d'énergie nucléaire, d'hydroélectricité ou de minéraux critiques. Entouré de trois côtes et profitant de corridors commerciaux centraux lui donnant accès aux marchés mondiaux, le pays possède une géographie qui lui confère un avantage stratégique. Faisant partie d'un continent prospère et sûr, le Canada profite aussi d'une entente commerciale moderne qui facilite la croissance et la coopération économique.

Les trois dernières décennies marquent une période de mondialisation économique caractérisée par l'espoir de pérenniser la stabilité mondiale et l'intégration économique. C'est aussi durant cette période, qui a commencé avec la chute du mur de Berlin, que la Chine a accédé à l'Organisation mondiale du commerce. Cependant, cette ère est désormais révolue. Il a été reconnu que la politique de surcapacité intentionnelle adoptée par la Chine a fragilisé les secteurs clés de l'industrie manufacturière dans le monde industrialisé ainsi que les emplois stables et bien payés que ces secteurs procurent aux travailleuses et travailleurs de la classe moyenne. L'attention se tourne de plus en plus vers les déséquilibres financiers mondiaux. Un nombre croissant de pays poursuivent, explicitement ou implicitement, leurs politiques mercantilistes.

Bien que les difficultés qui l'attendent sont importantes, le Canada est un pays uni et tourné vers l'avenir, et est bien outillé pour relever les défis et saisir de nouvelles occasions. Tout comme la vigueur budgétaire et la solidité des facteurs économiques fondamentaux du Canada lui ont donné la force de frappe nécessaire pour lutter contre la COVID-19, le pays possède aujourd'hui les ressources pour répondre à n'importe quel défi pouvant survenir en temps incertains. La priorité de notre gouvernement sera de favoriser la résilience et la croissance en contexte d'incertitude. Les détails de notre approche stratégique se trouvent au chapitre 2.4.

2. Perspectives de l'économie canadienne

Les économistes du secteur privé s'attendent à une croissance plus forte

Depuis 1994, le gouvernement fonde sa planification économique et budgétaire sur la moyenne des prévisions réalisées par le secteur privé, ce qui renforce l'objectivité et la transparence de ses décisions et intègre un élément d'indépendance essentiel dans ses prévisions économiques et budgétaires.

Le ministère des Finances a mené une enquête auprès de 11 économistes du secteur privé en septembre 2024. Ces économistes ont revu à la hausse les perspectives de croissance pour 2024, car l'économie canadienne a été plus résiliente que prévu (graphique 37).

Les économistes prévoient une croissance un peu en deçà de son potentiel en 2024, avant que celle-ci se renforce pour atteindre environ 2 % au deuxième semestre de 2025, en raison de la baisse des taux d'intérêt et de la reprise correspondante des dépenses des ménages et des entreprises. Une forte croissance aux États-Unis soutiendra également la hausse des exportations. En général, les économistes du secteur privé s'attendent à une croissance de 1,3 % en 2024 et de 1,7 % en 2025, comparativement aux taux de 0,7 % et de 1,9 % respectivement prévus dans le budget de 2024 (taux recalculés en fonction des révisions apportées aux données antérieures). La croissance démographique devrait ralentir, ce qui signifie moins de nouveaux consommateurs et consommatrices, mais cette baisse sera atténuée par la croissance plus rapide du PIB par habitant.

Étant donné que la croissance de la population active surpasse celle de l'emploi, les économistes ont légèrement revu à la hausse leurs perspectives à court terme concernant le taux de chômage. Ils s'attendaient à ce que le taux de chômage grimpe jusqu'à 6,9 % au cours du quatrième trimestre de cette année pour ensuite se stabiliser et descendre à 6,6 % d'ici la fin de 2025. Le taux de chômage devrait être en moyenne de 6,4 % en 2024, puis de 6,7 % en 2025 pour ensuite descendre à une moyenne de 6,2 % en 2026, avant d'atteindre 5,7 % d'ici 2029. Depuis la réalisation de l'enquête auprès des économistes, le taux de chômage a quelque peu augmenté pour atteindre 6,7 % en moyenne jusqu'ici au quatrième trimestre. C'est légèrement inférieur aux attentes des économistes du secteur privé.

Les économistes du secteur privé s'attendent à ce que l'inflation de l'indice des prix à la consommation (IPC) demeure à environ 2 % d'ici la fin de 2024 et s'établisse à 2,5 % en moyenne pour l'ensemble de l'année, comme prévu dans le budget de 2024, et à 2 % en 2025 (contre un taux de 2,1 % prévu dans le budget de 2024). L'inflation devrait demeurer à près de 2 % pour la période de projection allant de 2025 à 2029.

Les taux d'intérêt à court terme ont baissé plus rapidement que ce qu'avaient prévu les économistes du secteur privé en septembre. En effet, selon l'enquête effectuée durant ce mois, les économistes s'attendaient à ce qu'ils passent d'une moyenne de 5 % environ pour le premier semestre de 2024 à 3,7 % d'ici la fin de l'année (soit 20 points de base de moins que le taux prévu dans le budget de 2024), puis à 3 % d'ici le milieu de 2025 et à 2,7 % d'ici la fin de 2025. Les taux à court terme devraient atteindre en moyenne 4,4 % en 2024 et 2,9 % en 2025, soit une baisse d'environ 10 points de base en moyenne par année par rapport à la projection présentée dans le budget de 2024. Les taux d'intérêt à court terme devraient s'établir à environ 2,8 % au cours des années restantes de la période de projection, soit environ 10 points de base de plus que le taux indiqué dans le budget de 2024. Les économistes du secteur privé ont également révisé à la baisse leurs perspectives pour les taux d'intérêt à long terme, d'environ 10 points de base en moyenne, pour cette année et l'an prochain (graphique 38). Les taux à long terme au Canada suivent de près ceux des États-Unis, alors que les avis concernant les perspectives économiques américaines ont fluctué tout au long de 2024. Pour la suite des choses, les taux à long terme devraient augmenter pour passer de 3,1 % en 2025 à 3,5 % d'ici 2029 (des taux analogues à ceux prévus dans le budget de 2024), alors que les économies canadienne et américaine tendent vers les taux de croissance potentielle.

Compte tenu des révisions à la hausse des perspectives à court terme concernant le PIB réel, le PIB nominal devrait s'établir à un niveau supérieur de 17 milliards de dollars en 2024 et de 9 milliards de dollars en moyenne par année, de 2025 à 2028.

Le Ministère n'a pas mené de nouvelle enquête auprès des économistes du secteur privé à la suite de l'élection présidentielle américaine compte tenu du degré élevé d'incertitude qui persiste quant aux conséquences de cette élection sur la conjoncture économique tant en Amérique du Nord que dans le reste du monde. Les effets possibles de ces faits nouveaux sur les perspectives économiques demeurent incertains. Comme les prévisions du secteur privé qui sont publiées ont peu changé depuis l'enquête de septembre, il semble que celle-ci demeure un scénario de référence plausible. Pour favoriser une planification économique et budgétaire responsable dans un contexte d'incertitude accrue à l'échelle mondiale, les effets possibles des derniers développements sont examinés plus en détail dans l'analyse des scénarios qui suit.

Graphique 37
Projections de croissance du PIB réel
Graphique 37 : Projections de croissance du PIB réel

Nota – Les projections de l'enquête de septembre 2024 ont été rajustées en fonction des données antérieures révisées et des résultats réels des Comptes nationaux pour le troisième trimestre de 2024, publiés le 29 novembre 2024.

Sources : Statistique Canada; enquêtes de mars 2024 et de septembre 2024 du ministère des Finances Canada auprès d'économistes du secteur privé

Version texte
Budget de 2024 (enquête de mars 2024)
EEA 2024 (Enquête de septembre 2024)
T1
2024
0,9
2,0
T2
2024
0,6
2,2
T3
2024
1,1
1,0
T4
2024
2,0
1,5
T1
2025
2,2
1,7
T2
2025
2,2
1,9
T3
2025
2,3
2,0
T4
2025
2,2
2,1
2024
0,7
1,3
2025
1,9
1,7
2026
2,2
2,1
Graphique 38
Perspectives des taux d'intérêt à long terme
Graphique 38 : Perspectives des taux d'intérêt à long terme

Sources : Statistique Canada; enquêtes de mars 2024 et de septembre 2024 du ministère des Finances Canada auprès d'économistes du secteur privé

Version texte
Budget de 2024 (enquête de mars 2024)
Données réelles
September
2024 survey
T1
2023
3,030
T2
2023
3,083
T3
2023
3,703
T4
2023
3,560
3,560
T1
2024
3,429
3,437
T2
2024
3,371
3,670
3,670
T3
2024
3,309
3,092
T4
2024
3,246
3,006
T1
2025
3,199
3,034
T2
2025
3,181
3,069
T3
2025
3,197
3,109
T4
2025
3,221
3,149

Analyse des scénarios économiques

L'enquête de septembre 2024 menée auprès d'économistes du secteur privé fournit une base raisonnable pour la planification budgétaire et économique du gouvernement. Les perspectives économiques restent néanmoins assombries par certaines grandes sources d'incertitude qui pourraient avoir une incidence sur la trajectoire de l'inflation, des taux d'intérêt et de la croissance économique.

L'inflation, le marché du travail et les indicateurs de l'activité économique réelle ont tous évolué à peu près comme s'y attendaient les économistes du secteur privé dans l'enquête de septembre, l'inflation se maintenant autour de 2 % tandis que la croissance a été inférieure à son potentiel. Le taux de chômage, à 6,8 % en novembre, est inférieur au sommet de 6,9 % que prévoyaient les économistes du secteur privé au quatrième trimestre.

À l'échelle internationale, la croissance a été plus vigoureuse que prévu aux États-Unis, tandis que la demande intérieure s'est affaiblie en Chine. Des pressions à la baisse se sont exercées sur les prix du pétrole, qui sont restés relativement faibles, à environ 70 $ le baril depuis septembre, en partie sous l'effet de la baisse de la demande mondiale alors que l'offre pourrait fortement augmenter. En ce qui concerne les marchés financiers, tant les marchés boursiers que les taux d'intérêt à long terme ont affiché des hausses, particulièrement aux États-Unis. Parallèlement, la force du dollar américain depuis la fin septembre a affecté le dollar canadien, tout comme à d'autres devises dans le monde.

Un certain degré d'incertitude subsiste quant à l'incidence économique des changements apportés aux politiques d'immigration, qui étaient en grande partie attendus avant la réalisation de l'enquête. Cependant, des analyses du secteur privé publiées depuis l'annonce des plans sur les niveaux d'immigration indiquent que les effets de la diminution de l'offre de main-d'œuvre seraient compensés par le relèvement plus rapide du PIB par habitant, la baisse plus rapide du chômage et un meilleur équilibre de l'offre et de la demande dans le marché de l'habitation.

Les prévisions issues de l'enquête de septembre reposent sur différents facteurs clés qui demeurent difficiles à prévoir. Le Canada pourrait profiter de la solide croissance aux États-Unis, attribuable à la hausse des marchés boursiers et à la confiance accrue des ménages et des entreprises aux États-Unis. Néanmoins, les indicateurs mesurant l'incertitude relative à la politique commerciale ont atteint des niveaux jamais vus depuis 2018, ce qui laisse craindre des perturbations dans la dynamique des échanges commerciaux et des investissements à l'échelle mondiale. Il est possible que cette incertitude accrue fasse diminuer les investissements et la confiance, ainsi que l'activité économique et l'emploi au Canada.

Une grande priorité du gouvernement consiste à protéger l'économie canadienne contre les perturbations des échanges commerciaux attribuables aux tensions géopolitiques et aux conflits, afin de favoriser un contexte stable et propice aux investissements des entreprises. Le Canada demeure fermement résolu à collaborer avec les États-Unis dans des dossiers d'intérêt mutuel pour que les deux pays continuent de prospérer ensemble. Le Canada est toujours prêt à prendre des mesures fortes pour défendre l'intérêt national. Pour appuyer ces efforts, le gouvernement a rétabli le Comité du Cabinet chargé des relations canado-américaines pour que la relation entre les deux pays soit gérée de manière concertée dans l'ensemble du gouvernement. Cette initiative facilite par ailleurs les consultations continues auprès de chefs de file du milieu des affaires et de porte-parole des travailleurs et travailleuses dans les secteurs économiques clés à l'échelle du pays, en vue de faire valoir les intérêts du Canada de manière efficace.

Pour favoriser une planification économique et budgétaire prudente, le ministère des Finances a créé des scénarios qui tiennent compte des différents facteurs d'incertitude qui planent à l'horizon et envisagent une croissance plus rapide ou une croissance plus lente.

Le programme économique de la nouvelle administration américaine pourrait avoir diverses répercussions sur les perspectives économiques, tant en Amérique du Nord que dans le reste du monde. Les scénarios tiennent compte en partie de cette situation : l'hypothèse d'une croissance plus forte aux États-Unis est retenue dans le scénario optimiste, tandis que le scénario pessimiste prévoit une baisse de la confiance du public et des entreprises, ainsi que des investissements en raison des tensions géopolitiques dans le monde. Vu l'importance du commerce pour l'économie canadienne, l'incertitude qui plane sur les politiques commerciales en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde porte à croire que les risques de détérioration de la croissance sont prépondérants. Les scénarios tiennent compte de cette éventualité, puisque les risques évoqués dans le scénario pessimiste entraînent un ralentissement de la croissance d'une ampleur plus grande que l'effet de stimulation envisagé dans le scénario optimiste.

Le scénario pessimiste prévoit une période prolongée de faible croissance au Canada, alors qu'il faudra plus de temps pour que la baisse des taux d'intérêt stimule la croissance et que les consommatrices et consommateurs et les entreprises reprennent confiance, tandis que le marché du travail continuera de faiblir. La confiance est encore plus minée par l'incertitude accrue à l'échelle mondiale sur le plan géopolitique et par les nouvelles perturbations touchant les échanges commerciaux mondiaux, qui freinent les investissements. Ces facteurs engendrent une baisse de la consommation et une reprise plus limitée des activités sur le marché de l'habitation. La baisse de la demande dans le monde fait aussi diminuer les prix du pétrole. La conjugaison de tous ces éléments entraîne un ralentissement de la croissance économique au Canada (graphique 39). Dans l'ensemble, selon le scénario pessimiste, le niveau du PIB nominal du Canada s'établirait à 42 milliards de dollars de moins en moyenne par année, par rapport aux résultats de l'enquête (graphique 40).

En revanche, le scénario optimiste prévoit une nouvelle vigueur du côté de l'offre tant dans l'économie mondiale que dans l'économie canadienne, y compris une plus grande résorption du récent déclin du PIB réel par habitant au Canada. Ainsi, les banques centrales, y compris la Banque du Canada, peuvent accélérer la cadence de l'assouplissement de la politique monétaire pour faire revenir les taux à un niveau où ils exercent moins d'effets restrictifs, ce qui raffermit la demande et la croissance. De plus, le niveau de confiance plus élevé du public, jumelé à la résilience générale des finances des ménages et à un retour à la normale quant à des taux d'épargne élevés, permet des dépenses de consommation plus grandes, tandis que la diminution des taux d'intérêt stimule les investissements des entreprises. À l'échelle mondiale, ces progrès se traduisent par une hausse des prix des produits de base, qui profite aux producteurs canadiens actifs sur les marchés mondiaux. Cette évolution de la situation se traduit par une reprise de la croissance économique plus rapide que prévu. Dans l'ensemble, le scénario optimiste prévoit que le niveau du PIB nominal est supérieur de 34 milliards de dollars en moyenne par année par rapport à l'enquête.

Graphique 39
Croissance du PIB réel
Graphique 39 : Croissance du PIB réel

Sources : Enquête de septembre 2024 du ministère des Finances Canada auprès d'économistes du secteur privé, dont les projections ont été rajustées en fonction des données antérieures révisées et des résultats réels des Comptes nationaux pour le troisième trimestre de 2024 publiés le 29 novembre 2024; calculs du ministère des Finances

Version texte
Enquête de septembre 2024
Scénario pessimiste
Scénario optimiste
2024
1,3
1,2
1,3
2025
1,7
1,1
2,2
2026
2,1
1,9
2,4
2027
2,1
2,1
1,9
2028
2,0
2,3
1,7
2029
2,0
2,2
1,6
Graphique 40
Niveau du PIB nominal
Graphique 40 : Niveau du PIB nominal

Sources : Enquête de septembre 2024 du ministère des Finances Canada auprès d'économistes du secteur privé, dont les projections ont été rajustées en fonction des données antérieures révisées et des résultats réels des Comptes nationaux pour le troisième trimestre de 2024 publiés le 29 novembre 2024; calculs du ministère des Finances

Version texte
2023
2024
2025
2026
2027
2028
2029
Enquête de septembre 2024
2 934
3 060
3 173
3 305
3 441
3 578
3 721
Scénario optimiste
2 934
3 063
3 210
3 363
3 496
3 616
3 737
Scénario pessimiste
2 934
3 053
3 116
3 239
3 385
3 540
3 692
Les 4 prévisions les plus basses
2 934
3 051
3 155
3 292
3 421
3 556
3 703
Les 4 prévisions les plus élevées
2 934
3 068
3 183
3 318
3 455
3 592
3 742
Fourchette des 4 prévisions les plus élevées et des 4 prévisions les plus basses
0
16
27
26
34
36
39

3. Perspectives budgétaires

Le plan économique responsable du Canada

Une gestion prudente et responsable des finances publiques a placé le Canada dans une position budgétaire enviable par rapport à ses pairs du monde entier. Le plan économique responsable du gouvernement a produit des résultats tangibles. D'une part, il a soutenu les efforts de la Banque du Canada pour réduire l'inflation dans un premier temps, pour qu'elle puisse maintenant en venir à baisser les taux d'intérêt. D'autre part, il a donné lieu à d'importants investissements dans le logement, les services de garde d'enfants, la santé, les soins dentaires et l'assurance médicaments pour soutenir la population, mais aussi à des investissements cruciaux dans une économie axée sur l'innovation, y compris pour augmenter la production d'électricité, ce qui accroîtra la prospérité à long terme du Canada.

L'Énoncé économique de l'automne de 2024 confirme l'attachement du gouvernement à une gestion budgétaire responsable, puisqu'il prévoit des investissements ciblés visant à apporter un soutien à court terme, tout en jetant des bases pour assurer une économie plus productive dans les années à venir. Si l'on tient compte des nouvelles mesures annoncées dans le présent Énoncé économique de l'automne de 2024, des mesures stratégiques prises depuis le budget de 2024 et des résultats de l'enquête de septembre 2024 auprès d'économistes du secteur privé, le déficit devrait atteindre 48,3 milliards de dollars, soit 1,6 % du PIB, en 2024-2025. En 2026-2027, le déficit devrait passer sous la barre de 1 % du PIB, ce qui permettra d'atteindre l'objectif budgétaire actuel du gouvernement. D'ici la fin de la période de projection en 2029-2030, on prévoit un déficit moins important, soit 23 milliards de dollars ou 0,6 % du PIB (tableau 3).

L'une des mesures importantes en matière de viabilité budgétaire – et le point d'ancrage budgétaire du gouvernement – est de maintenir à la baisse le ratio de la dette fédérale lIB. L'Énoncé économique de l'automne de 2024 respecte cette mesure, puisque le ratio de la dette au PIB devrait baisser chaque année de la période de projection, passant de 41,9 % 2024-2025 à 38,6 % en 2029-2030. 

Tableau 3
Évolution du contexte économique et budgétaire et mesures stratégiques
en milliards de dollars
  Projections
2023- 2024 2024- 2025 2025- 2026 2026- 2027 2027- 2028 2028- 2029 2029- 2030
Solde budgétaire – Budget de 2024 -40,0 -39,8 -38,9 -30,8 -26,8 -20,0  
Évolution du contexte économique et budgétaire depuis le budget de 2024 -21,8 -3,0 1,4 2,9 -2,6 -3,0  
Solde budgétaire avant les mesures stratégiques -61,9 -42,8 -37,4 -27,9 -29,4 -23,0 -18,7
Mesures stratégiques prises depuis le budget de 2024 -3,4 -1,1 -0,2 1,3 0,8 0,4
Mesures de l'Énoncé économique de l'automne de 2024 (par chapitre)
1. Réduire le coût de la vie au quotidien -1,7 -0,6 -0,3 -0,2 -0,2 -0,2
2. Investir pour faire augmenter les salaires -0,1 -2,7 -2,8 -2,4 -5,6 -4,9
3. Sûreté, sécurité et gouvernance équitable -0,3 -0,4 0,3 0,3 0,3 0,4
Total partiel – Mesures de l'Énoncé économique de l'automne de 2024   -2,1 -3,7 -2,8 -2,3 -5,5 -4,7
Total – Mesures stratégiques prises depuis le budget de 2024 et mesures de l'Énoncé économique de l'automne de 2024   -5,5 -4,7 -3,1 -1,0 -4,7 -4,3
Solde budgétaire -61,9 -48,3 -42,2 -31,0 -30,4 -27,8 -23,0
Solde budgétaire (% du PIB) -2,1 -1,6 -1,3 -0,9 -0,9 -0,8 -0,6
Dette fédérale (% du PIB) 42,1 41,9 41,7 41,0 40,2 39,5 38,6
Solde budgétaire – Scénario optimiste -61,9 -46,0 -34,8 -19,5 -16,5 -15,8 -14,9
Solde budgétaire (% du PIB) -2,1 -1,5 -1,1 -0,6 -0,5 -0,4 -0,4
Dette fédérale (% du PIB) 42,1 41,8 40,9 39,7 38,6 37,8 37,0
Solde budgétaire – Scénario pessimiste -61,9 -49,7 -51,6 -41,6 -36,8 -32,0 -27,0
Solde budgétaire (% du PIB) -2,1 -1,6 -1,7 -1,3 -1,1 -0,9 -0,7
Dette fédérale (% du PIB) 42,1 42,0 42,8 42,5 41,7 40,8 39,9
Solde budgétaire – Budget de 2024 -40,0 -39,8 -38,9 -30,8 -26,8 -20,0  
Solde budgétaire (% du PIB) -1,4 -1,3 -1,2 -0,9 -0,8 -0,6
Dette fédérale (% du PIB) 42,1 41,9 41,5 40,8 40,0 39,0  

Nota - Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué. Un nombre négatif indique une détérioration du solde budgétaire (en raison d'une baisse des revenus ou d'une augmentation des charges). Un nombre positif indique une amélioration du solde budgétaire (en raison d'une hausse des revenus ou d'une baisse des charges).

Analyse des scénarios économiques de rechange

Dans le scénario optimiste, le solde budgétaire s'améliorerait en moyenne d'environ 9,2 milliards de dollars par année, et le ratio de la dette fédérale au PIB passerait de 42,1 % en 2023-2024 à 41,8 % en 2024-2025, puis serait inférieur, en 2029-2030, de 1,6 point de pourcentage au ratio prévu dans l'Énoncé économique de l'automne de 2024 (graphique 41).

Dans le scénario pessimiste, le solde budgétaire se détériorerait en moyenne d'environ 6 milliards de dollars par année, ce qui ajouterait 1,3 point de pourcentage au ratio de la dette fédérale au PIB en 2029-2030 par rapport à la prévision présentée dans l'Énoncé économique de l'automne de 2024. Dans le scénario pessimiste, le déficit resterait tout de même bien en dessous de 1 % du PIB d'ici la fin de la période de prévision, et le ratio de la dette fédérale au PIB serait néanmoins inférieur en 2029-2030 à ce qu'il est maintenant. Les détails des perspectives budgétaires du gouvernement et l'incidence financière des scénarios sont présentés à l'annexe 1.

Graphique 41
Ratio de la dette fédérale au PIB selon les scénarios économiques
Graphique 41 : Ratio de la dette fédérale au PIB selon les scénarios économiques

Sources : Enquête du ministère des Finances Canada de septembre 2024 auprès d'économistes du secteur privé; calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
 
2023-2024
2024-2025
2025-2026
2026-2027
2027-2028
2028-2029
2029-2030
Énoncé de 2024
42,1
41,9
41,7
41,0
40,2
39,5
38,6
Scénario optimiste
42,1
41,8
40,9
39,7
38,6
37,8
37,0
Scénario pessimiste
42,1
42,0
42,8
42,5
41,7
40,8
39,9

En 2023-2024, le gouvernement pourrait devoir comptabiliser d'importantes dépenses inattendues liées au passif éventuel pour les revendications des peuples autochtones. Sans ces dépenses, et les allocations de soutien versées pendant la pandémie de COVID, le déficit budgétaire de 2023-2024 aurait été d'environ 40,8 milliards de dollars, alors que le déficit projeté dans le budget de 2024 se chiffrait à 40 milliards de dollars. Toutefois, les provisions plus élevées que prévu pour ces deux catégories ajoutent des charges comptables de 21,0 milliards de dollars. Le ratio de la dette fédérale au PIB pour 2023-2024, l'indicateur le plus important, s'établit à 42,1 %, comme projeté dans le budget de 2024. De plus amples renseignements sur les résultats escomptés pour l'exercice qui a pris fin le 31 mars 2024 se trouvent dans la section « Évolution du contexte économique et budgétaire » de l'annexe 1.

L'Énoncé économique de l'automne de 2024 comporte de nouveaux investissements de 24,2 milliards de dollars dans des domaines prioritaires, notamment : réduire le coût de la vie au quotidien et construire plus de logements; investir pour faire augmenter les salaires grâce à une croissance fondée sur la carboneutralité; accroître la productivité et stimuler l'innovation (graphique 42). Parmi les investissements les plus importants se trouvent :

  • 17,4 milliards de dollars pour prolonger l'incitatif à l'investissement accéléré;
  • 1,1 milliard de dollars pour augmenter les incitatifs fiscaux à la recherche scientifique et au développement expérimental;
  • 1,6 milliard de dollars pour un congé de taxe à toute la population canadienne.

Dans l'ensemble, les nouveaux investissements prévus dans l'Énoncé économique de l'automne de 2024 jetteront les bases d'une croissance durable et d'une prospérité équitable entre les générations et dans les différents secteurs d'activité au pays.

Graphique 42
Nouveaux investissements par domaine prioritaire prévus dans l'Énoncé économique de l'automne de 202
Graphique 42 : Nouveaux investissements par domaine prioritaire prévus dans l'Énoncé économique de l'automne de 202
Version texte
Thème
Total sur 6 ans
Croissance propre, innovation et infrastructure (18,4 G$)
18 440
Coût de la vie et logement (3,1 G$)
3 150
Justice et sécurité (2 G$)
2 002
Communautés fortes (0,5 G$)
471
Gouvernement efficace et équité fiscale (0,1 G$)
105

Maintenir le point d'ancrage budgétaire responsable du Canada

Le gouvernement est résolu à respecter son point d'ancrage budgétaire : réduire le ratio de la dette fédérale au PIB à moyen terme. Cette mesure est essentielle non seulement pour assurer la viabilité des finances publiques, mais aussi pour préserver la cote de crédit AAA du Canada, qui aide à maintenir la confiance des investisseuses et investisseurs et à garder les coûts d'emprunt du Canada aussi bas que possible.

Viabilité des finances publiques

Dans l'Énoncé économique de l'automne de 2024, les décisions financières du gouvernement sont prises sur la base d'une orientation fondamentale : maintenir le point d'ancrage budgétaire et atteindre l'objectif budgétaire actuel énoncé dans le budget de 2024 qui consiste à maintenir les déficits en dessous de 1 % du PIB en 2026-2027 et au cours des exercices suivants. Plus particulièrement :

  • Le ratio du déficit au PIB devrait passer sous la barre du 1 % du PIB en 2026-2027, ce qui cadre avec l'objectif budgétaire actuel établi dans le budget de 2024.
  • Le ratio de la dette fédérale au PIB pour 2023-2024 se chiffrait à 42,1 %, ce qui correspond exactement aux projections du budget de 2024, compte tenu de la croissance économique plus forte que prévu après révision des données antérieures. Pour 2024-2025, ce ratio devrait baisser à 41,9 %, ce qui correspond également aux projections du budget de 2024. Il s'agit d'une nette amélioration par rapport au ratio de 47,2 % atteint au plus fort de la pandémie. Depuis, le ratio de la dette fédérale au PIB a reculé presque chaque année et, selon les prévisions contenues dans l'Énoncé économique de l'automne de 2024, il devrait continuer de baisser encore chaque année. Les résultats financiers du Canada en ce qui concerne la dette nette en proportion de l'économie sont les meilleurs du G7.
  • Les frais de la dette publique en proportion de l'économie devraient demeurer à des niveaux historiquement bas (graphique 44).

Pour la suite des choses, le gouvernement continue d'adhérer à son plan économique responsable. Dans ce contexte, il restera centré sur l'objectif de maintenir un déficit inférieur à 1 % du PIB à compter de 2026-2027 et au cours des exercices suivants, en plus de garder le cap sur son point d'ancrage budgétaire.

Graphique 43
Dette fédérale
Graphique 43 : Dette fédérale

Source : Ministère des Finances Canada

Version texte
 
2015-2016
2016-
2017
2017-2018
2018-
2019
2019-2020
2020-
2021
2021-2022
2022-
2023
2023-2024
2024-
2025
2025-2026
2026-
2027
2027-2028
2028-
2029
2029-2030
budget de 2021
  31,9
32,2
31,4
30,7
31,2
49,0
51,2
50,7
50,6
50,0
49,2
 
 
 
 
budget de 2022
  31,9
32,2
31,4
30,7
31,2
47,5
46,5
45,1
44,5
43,8
42,8
41,5
 
 
 
budget de 2023
 
32,2
31,4
30,7
31,2
47,5
45,2
42,4
43,5
43,2
42,2
41,1
39,9
 
 
budget de 2024
 
 
 
 
 
 
 
42,4
42,1
41,9
41,5
40,8
40,0
39,0
 
Énoncé de 2024
 
 
 
 
 
 
 
 
42,1
41,9
41,7
41,0
40,2
39,5
38,6
Graphique 44
Frais de la dette publique
Graphique 44 : Frais de la dette publique

Source : Ministère des Finances Canada

Version texte
 
Historique
Prévision
1981-1982
4,1
 
1982-1983
4,4
 
1983-1984
4,8
 
1984-1985
5,4
 
1985-1986
5,5
 
1986-1987
5,5
 
1987-1988
5,4
 
1988-1989
5,7
 
1989-1990
6,1
 
1990-1991
6,5
 
1991-1992
6,3
 
1992-1993
5,8
 
1993-1994
5,4
 
1994-1995
5,6
 
1995-1996
5,9
 
1996-1997
5,5
 
1997-1998
4,8
 
1998-1999
4,6
 
1999-2000
4,3
 
2000-2001
4,0
 
2001-2002
3,5
 
2002-2003
3,1
 
2003-2004
2,9
 
2004-2005
2,6
 
2005-2006
2,4
 
2006-2007
2,3
 
2007-2008
2,1
 
2008-2009
1,7
 
2009-2010
1,7
 
2010-2011
1,7
 
2011-2012
1,6
 
2012-2013
1,4
 
2013-2014
1,3
 
2014-2015
1,2
 
2015-2016
1,1
 
2016-2017
1,0
 
2017-2018
1,0
 
2018-2019
1,0
 
2019-2020
1,1
 
2020-2021
0,9
 
2021-2022
1,0
 
2022-2023
1,2
 
2023-2024
 
1,6
2024-2025
 
1,8
2025-2026
 
1,7
2026-2027
 
1,7
2027-2028
 
1,8
2028-2029
 
1,9
2029-2030
 
1,9

Les taux d'intérêt inférieurs au Canada, un avantage

Les coûts d'emprunt du Canada sont inférieurs à ceux des États-Unis et du Royaume-Uni, et témoignent de sa gestion prudente des finances publiques. Le graphique 45 montre l'incidence de ces coûts sur les frais de la dette publique dans un scénario où sont appliqués les taux d'intérêt les plus élevés de ces deux pays. Selon les taux d'intérêt en vigueur aux États-Unis, les frais de la dette publique du Canada seraient plus élevés d'en moyenne 16,5 milliards de dollars par année à moyen terme et pourraient atteindre 89,5 milliards de dollars d'ici 2029-2030, soit 2,4 % du PIB. De la même manière, selon les taux d'intérêt en vigueur au Royaume-Uni, les frais de la dette publique fédérale du Canada seraient plus élevés de 15,0 milliards de dollars par année et pourraient atteindre 87,9 milliards de dollars d'ici 2029-2030.

Graphique 45
Estimations des frais de la dette publique du Canada en fonction des taux d'intérêt plus élevés des États-Unis et du Royaume-Uni
Graphique 45 : Estimations des frais de la dette publique du Canada en fonction des taux d'intérêt plus élevés des États-Unis et du Royaume-Uni

Source : calculs du ministère des Finances Canada

En fonction des écarts cumulatifs des taux d'intérêt pour 2024-2025, soit 76 points de base pour les États-Unis et 70 points de base pour le Royaume-Uni, après pondération de manière à reproduire l'encours historique de la dette. Il est présumé que l'écart de taux restera le même pour la période de 2023-2024 à 2029-2030.

Version texte
2023-2024
2024-2025
2025-2026
2026-2027
2027-2028
2028-2029
2029-2030
Énoncé de 2024
47,3
53,7
54,2
57,6
62,0
66,3
69,4
États-Unis
57,1
64,7
68,9
74,4
79,7
85,0
89,5
Royaume-Uni
56,3
63,9
67,7
73,1
78,3
83,5
87,9

Le gouvernement du Canada verse annuellement un soutien financier continu de plus de 100 milliards de dollars aux gouvernements provinciaux et territoriaux. Cela équivaut à un transfert fédéral majeur de 2 490 $ par habitant pour les provinces et les territoires en 2024-2025 (graphique 46). Ce financement les aide à offrir des programmes et des services, y compris dans des domaines stratégiques particuliers comme les soins de santé, l'éducation postsecondaire, l'aide sociale et les services sociaux, le développement de la petite enfance et la garde d'enfants. Le gouvernement fédéral verse 2,4 milliards de dollars de plus aux municipalités par l'entremise du Fonds pour le développement des collectivités du Canada (graphique 47) afin que les communautés locales puissent réaliser des investissements stratégiques dans les infrastructures essentielles, comme les routes et les ponts, les réseaux de transport en commun, les infrastructures d'approvisionnement en eau potable et de traitement des eaux usées ainsi que les installations récréatives.

Graphique 46
Solde budgétaire fédéral et provincial-territorial par habitant
Graphique 46 : Solde budgétaire fédéral et provincial-territorial par habitant

Nota – Principaux transferts fédéraux aux autres ordres de gouvernement, excluant le financement au titre du Fonds pour le développement des collectivités du Canada, qui est transféré aux municipalités. Les transferts excluent l'abattement du Québec.

Sources : Tableaux de référence financiers (tableaux 7 et 31); budgets et documents de mise à jour des provinces et des territoires; calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
 
 
Solde budgétaire
Transferts fédéraux aux provinces et aux territoires
2023-2024
Solde fédéral
-1 462
 
 
Solde provincial-
territorial
-227
-2 440
 
 
 
 
2024-2025
Solde fédéral
-1 170
 
 
Solde provincial-
territorial
-535
-2 490
Graphique 47
Transferts fédéraux aux provinces, aux territoires et aux municipalités
Graphique 47 : Transferts fédéraux aux provinces, aux territoires et aux municipalités

Nota – Les principaux transferts fédéraux aux provinces et aux territoires excluent l'abattement du Québec. Les transferts aux municipalités sont calculés au titre du Fonds pour le développement des collectivités du Canada, qui est le principal transfert fédéral aux municipalités; sont exclus les autres transferts fédéraux aux municipalités.

Sources : Tableaux de référence financiers (tableaux 7 et 31); budgets et documents de mise à jour des provinces et des territoires; calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
 
Transferts aux provinces et territoires (axe de gauche)
Transferts aux municipalités (axe de droite)
2023-2024
97,8
2,4
2024-2025
103,1
2,4

Préserver l'avantage budgétaire du Canada

Les prévisions présentées dans l'Énoncé économique de l'automne de 2024 indiquent que le ratio de la dette fédérale au PIB est inférieur à son récent sommet atteint pendant la pandémie et qu'il diminue en 2024-2025 et pour le reste de la période de projection, conformément au point d'ancrage du gouvernement. Le plan économique du gouvernement devrait également demeurer viable sur le plan budgétaire à long terme.

« La politique budgétaire fédérale actuelle est viable à long terme. Nous estimons que le gouvernement fédéral pourrait augmenter ses dépenses ou réduire les impôts de 1,5 % du PIB (46 milliards de dollars en dollars courants, augmentant par la suite au rythme du PIB) tout en demeurant viable sur le plan budgétaire. Notre évaluation tient compte de toutes les mesures prévues dans le budget de 2024. »

Directeur parlementaire du budget,
28 août 2024

Comme l'évaluation du directeur parlementaire du budget, les scénarios de modélisation préparés par le ministère des Finances à partir d'un ensemble d'hypothèses économiques et démographiques raisonnables montrent que le ratio de la dette fédérale au PIB diminue à compter de 2024-2025 et pendant toute la période de projection à long terme (graphique 48). Cette diminution se produit malgré des tendances démographiques défavorables, y compris le vieillissement de la population. Une analyse de sensibilité concernant ces projections financières à long terme indique aussi que la viabilité budgétaire serait préservée dans le cadre du scénario pessimiste (voir l'annexe 1).

Graphique 48
Projections à long terme de la dette fédérale
Graphique 48 : Projections à long terme de la dette fédérale

Nota – Ces projections à long terme, même si elles se fondent sur des hypothèses raisonnables, ne doivent pas être considérées comme des prévisions. Entre autres, elles ne tiennent pas compte de toutes les incidences économiques et budgétaires possibles des changements économiques mondiaux que le Canada devra affronter au cours des prochaines décennies, ni des retombées positives auxquelles on peut s'attendre des investissements structurants réalisés par le gouvernement jusqu'à maintenant. Des renseignements détaillés et une analyse de sensibilité concernant ces projections à long terme sont présentés à l'annexe 1.

Sources : Statistique Canada; ministère des Finances Canada

Version texte
Année 2015-2016 2016 2017 2018 2019 2020-2019 2021-2020 2022-2021 2023-2024 2024-2025 2025-2026 2026-2027 2027-2028 2028-2029 2029-2030 2030-2031 2031-2032 2032-2033 2033-2034 2034-2035 2035-2036 2036-2037 2037-2038 2038-2039 2039-2040 2040-2041 2041-2042 2042-2043 2043-2044 2044-2045 2045-2046 2046-2047 2047-2048 2048-2049 2049-2050 2050-2051 2051-2052 2052-2053 2053-2054 2054-2055 2055-2056
Scénario optimiste 42,1 41,8 40,9 39,7 38,6 37,8 37,0 35,9 34,7 33,4 32,0 30,4 28,8 27,3 25,8 24,3 22,7 21,2 19,6 18,0 16,4 14,8 13,2 11,6 9,9 8,3 6,6 5,0 3,3 1,6 -0,1 -1,9 -3,6
Scénario pessimiste 42,1 42,0 42,8 42,5 41,8 40,9 39,9 39,0 38,1 37,1 36,0 34,6 33,3 31,9 30,6 29,4 28,0 26,7 25,4 24,0 22,7 21,3 19,9 18,6 17,2 15,8 14,4 13,0 11,5 10,1 8,6 7,1 5,6
Énoncé de 2024 31,9 32,2 31,4 30,7 31,2 47,2 45,0 41,1 42,1 41,9 41,7 41,0 40,2 39,5 38,6 37,7 36,7 35,6 34,4 33,0 31,6 30,2 28,8 27,5 26,1 24,7 23,3 21,9 20,5 19,0 17,6 16,2 14,7 13,2 11,8 10,3 8,8 7,2 5,7 4,2 2,6

Une gestion des finances publiques responsable et parmi les meilleures dans le monde

Au Canada, le ratio de la dette nette au PIB projeté pour 2024 atteint à peine 14,4 %, alors que la moyenne des autres pays du G7 se situe à 103,8 %. En fait, le fardeau de la dette nette du Canada demeure plus faible aujourd'hui que dans tout autre pays du G7 avant la pandémie, un avantage que le Canada devrait conserver jusqu'en 2026 (graphique 49 et tableau 4). Le plan économique du Canada a également produit le redressement budgétaire le plus rapide du G7 depuis le creux de la pandémie, de sorte que le pays affichera le déficit le plus faible du G7 en proportion de l'économie cette année, à égalité avec l'Allemagne, et aussi pour les deux prochaines années (graphique 50 et tableau 4).

Graphique 49
Dette nette de l'ensemble des administrations publiques selon le FMI, pays du G7
Graphique 49 : Dette nette de l'ensemble des administrations publiques selon le FMI, pays du G7
Version texte
 
2026P
2024P
2019
Japon
152,5
155,8
151,7
Italie
130,5
126,6
121,2
France
109,4
104,1
89,0
États-Unis
104,1
98,8
82,7
Royaume-Uni
93,4
91,6
75,8
Allemagne
45,1
45,6
39,6
Canada
14,7
14,4
8,7
Graphique 50
Solde budgétaire de l'ensemble des administrations publiques selon le FMI, pays du G7
Graphique 50 : Solde budgétaire de l'ensemble des administrations publiques selon le FMI, pays du G7
Version texte
 
2019
2020
2021
2022
2023
2024P
2025P
2026P
2027P
2028P
2029P
Min G7
-5,8
-13,9
-11,0
-8,1
-7,2
-7,6
-7,3
-6,7
-6,2
-6,2
-6,0
Fourchette des autres pays du G7
7,1
9,5
7,9
5,9
4,6
5,6
5,6
5,7
5,3
5,5
5,6
Canada
0,0
-10,9
-2,9
0,1
-0,6
-2,0
-1,0
-1,0
-0,9
-0,7
-0,6

Nota – Les administrations publiques d'un pays comparables à l'échelle internationale comprennent les gouvernements nationaux, infranationaux et locaux, ainsi que les caisses de sécurité sociale. Dans le cas du Canada, il s'agit des gouvernements fédéral, provinciaux ou territoriaux, des administrations locales et des gouvernements autochtones, auxquels s'ajoutent le Régime de pensions du Canada et le Régime de rentes du Québec.

Source : Fonds monétaire international, Moniteur des finances publiques, octobre 2024

Tableau 4
Données budgétaires pour les administrations publiques des pays du G7 selon le FMI
en pourcentage du PIB
  Projections
  2019 2020 2021 2022 2023 2024 2025 2026
Solde budgétaire
Canada 0,0 -10,9 -2,9 0,1 -0,6 -2,0 -1,0 -1,0
Allemagne 1,3 -4,4 -3,2 -2,1 -2,6 -2,0 -1,7 -1,0
Italie -1,5 -9,4 -8,9 -8,1 -7,2 -4,0 -3,8 -3,5
Royaume-Uni -2,5 -13,1 -7,9 -4,7 -6,0 -4,3 -3,7 -3,5
France -2,4 -8,9 -6,6 -4,7 -5,5 -6,0 -5,9 -5,8
Japon -3,0 -9,1 -6,1 -4,4 -4,2 -6,1 -3,0 -2,8
États-Unis -5,8 -13,9 -11,0 -3,9 -7,1 -7,6 -7,3 -6,7
Dette nette
Canada 8,7 16,1 14,3 15,6 13,1 14,4 14,6 14,7
Allemagne 39,6 45,1 46,0 46,2 45,1 45,6 45,7 45,1
Royaume-Uni 75,8 93,1 91,7 89,8 91,5 91,6 92,4 93,4
États-Unis 82,7 97,8 97,3 93,2 95,7 98,8 101,7 104,1
France 89,0 101,6 100,5 101,0 101,7 104,1 107,1 109,4
Italie 121,2 140,8 133,4 126,9 124,1 126,6 128,7 130,5
Japon 151,7 162,0 156,3 149,8 154,2 155,8 153,9 152,5

Nota – Les « administrations publiques » d'un pays comparables à l'échelle internationale comprennent les gouvernements nationaux, infranationaux et locaux, ainsi que les caisses de sécurité sociale. Dans le cas du Canada, il s'agit des gouvernements fédéral, provinciaux ou territoriaux, des administrations locales et des gouvernements autochtones, auxquels s'ajoutent le Régime de pensions du Canada et le Régime de rentes du Québec. Les pays sont classés en fonction des données pour 2024. Source : Fonds monétaire international, Moniteur des finances publiques, octobre 2024

Le Canada affiche les ratios du déficit au PIB et de la dette nette au PIB parmi les plus bas dans le monde, de sorte que sa situation budgétaire se compare favorablement à celle de ses pairs d'un groupe élargi composé de 30 autres économies avancées (graphiques 51 et 52). Cette bonne tenue contraste fortement avec la situation budgétaire du Canada durant les années 1980 et au début des années 1990, époque où l'accumulation de déficits relativement importants avait alourdi rapidement le fardeau de la dette nette et détérioré l'avantage budgétaire du pays par rapport à bon nombre de pairs des économies avancées.

Graphique 51
Dette nette de l'ensemble des administrations publiques selon le FMI, au Canada et dans 30 autres économies avancées
Graphique 51 : Dette nette de l'ensemble des administrations publiques selon le FMI, au Canada et dans 30 autres économies avancées
Version texte
  1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024F 2025F 2026F 2027F 2028F 2029F
Min de 30 autres économies avancées 17,4 21,1 0,4 5,7 5,6 5,9 8,8 7,9 9,6 9,9 9,6 12,6 17,7 20,5 23,0 8,4 -0,5 -0,3 -0,2 -1,3 -0,3 -2,3 -32,8 -32,8 -29,8 -25,8 -25,4 -26,0 -22,0 -19,4 -13,2 -11,7 -10,6 -9,4 -11,3 -12,5 -12,1 -11,8 -11,8 -14,1 -10,5 -10,8 -7,8 -6,1 -3,4 -0,9 -1,3 -1,6 -1,6 -1,5
Fourchette de 30 autres économies avancées 45,0 40,8 56,7 48,2 147,6 119,8 93,9 69,0 81,3 83,5 87,0 87,1 89,1 96,9 100,5 96,6 109,8 107,5 119,4 107,7 101,1 101,9 130,2 130,2 126,6 123,0 122,8 121,3 127,7 139,7 142,0 151,6 154,6 152,2 156,2 156,9 161,6 159,8 162,9 165,8 172,5 167,1 157,5 160,3 159,2 154,9 153,8 153,0 152,5 152,6
Canada 14,5 13,6 19,2 25,7 29,6 35,3 39,6 39,3 38,3 41,4 43,9 50,3 56,7 62,1 66,2 66,7 65,9 61,5 57,5 50,5 42,0 40,3 38,9 35,4 34,6 29,3 25,0 22,1 22,7 26,8 28,2 28,9 28,5 26,7 21,7 18,5 18,0 12,7 11,7 8,7 16,1 14,3 15,6 13,1 14,4 14,6 14,7 14,6 14,6 14,6
Graphique 52
Solde budgétaire de l'ensemble des administrations publiques selon le FMI, au Canada et dans 30 autres économies avancées
Graphique 52 : Solde budgétaire de l'ensemble des administrations publiques selon le FMI, au Canada et dans 30 autres économies avancées
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Min de 30 autres économies avancées -9,7 -16,0 -12,8 -15,0 -11,2 -10,4 -10,3 -8,5 -10,6 -11,0 -11,1 -11,1 -10,1 -10,8 -8,8 -12,3 -9,8 -7,5 -10,0 -11,1 -12,6 -7,2 -8,2 -7,4 -6,1 -6,1 -4,1 -3,0 -12,1 -13,9 -11,4 -13,5 -11,5 -11,2 -7,3 -5,3 -4,4 -4,8 -5,3 -5,8 -13,9 -11,0 -8,1 -7,2 -9,0 -7,3 -6,7 -6,2 -6,2 -6,3
Fourchette de 30 autres économies avancées 12,6 20,8 15,2 15,4 13,9 12,9 13,6 12,1 15,5 18,1 17,8 12,8 10,7 9,3 10,8 16,0 12,4 10,5 13,0 14,7 19,4 12,8 12,2 11,1 10,6 11,3 10,5 8,6 16,3 14,4 13,0 15,2 13,1 12,1 8,7 6,6 6,2 6,9 8,3 10,1 14,3 15,1 11,5 10,5 12,8 8,2 7,6 6,6 6,6 6,6
Canada -4,0 -2,9 -6,9 -8,0 -7,9 -8,8 -7,3 -5,7 -4,5 -4,7 -5,9 -8,4 -9,2 -8,9 -6,9 -5,5 -3,1 0,0 0,1 1,7 2,6 0,5 -0,2 -0,1 0,8 1,6 1,8 1,8 0,2 -3,9 -4,7 -3,3 -2,5 -1,5 0,2 -0,1 -0,5 -0,1 0,4 0,0 -10,9 -2,9 0,1 -0,6 -2,0 -1,0 -1,0 -0,9 -0,7 -0,6

Nota – Les administrations publiques d'un pays comparables à l'échelle internationale comprennent les gouvernements nationaux, infranationaux et locaux, ainsi que les caisses de sécurité sociale. Dans le cas du Canada, il s'agit des gouvernements fédéral, provinciaux ou territoriaux, des administrations locales et des gouvernements autochtones, auxquels s'ajoutent le Régime de pensions du Canada et le Régime de rentes du Québec. Les « 30 autres économies avancées » sont les suivantes : Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Corée, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, États-Unis, Finlande, France, Irlande, Islande, Israël, Italie, Japon, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Portugal, République slovaque, République tchèque, Royaume-Uni, Slovénie, Suède, Suisse et Taïwan. Pour faciliter la lecture, les points de données sur le solde budgétaire de l'Irlande en 2010 (-32,1) et de l'Islande en 2016 (12,5) ont été exclus du calcul de la plage des autres économies avancées. La Norvège a été exclue du groupe des autres économies avancées en raison de sa position d'actif net élevée (+129,1 du PIB en 2024), qui constitue une valeur statistique aberrante.

Source : Fonds monétaire international, Moniteur des finances publiques, octobre 2024

La longue tradition de gestion responsable des finances publiques du Canada repose sur les cotes de crédit AAA que lui ont accordées Moody's, S&P et DBRS Morningstar. Le Canada est l'une des deux seules économies du G7 à avoir obtenu une cote AAA d'au moins deux des trois principales agences de notation de crédit mondiales, l'autre étant l'Allemagne. Les cotes de crédit AAA aident à maintenir la confiance des investisseurs et à garder les coûts d'emprunt du Canada aussi bas que possible.

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