Archivée - ACS+ : Annexe sur l’ACS+ du budget de 2019

Introduction

L’analyse comparative entre les sexes plus (ACS+) est un processus analytique qui sert à évaluer les répercussions potentielles des politiques, des programmes et des initiatives sur divers groupes de femmes, d’hommes et de personnes non binaires. La mention « plus » reconnaît que l’ACS va au-delà des différences biologiques (sexe) et socioculturelles (genre). L’ACS+ considère aussi d’autres facteurs identitaires, comme l’origine ethnique, l’âge, le niveau de revenu et les capacités mentales ou physiques.

Depuis 1995, le gouvernement s’est engagé à avoir recours à l’ACS+ dans l’élaboration de ses politiques, de ses programmes et de ses mesures législatives. L’ACS+ permet aux fonctionnaires fédéraux d’obtenir de meilleurs résultats pour les Canadiennes et les Canadiens, en étant davantage à l’écoute des besoins précis et en s’assurant que les politiques et les programmes du gouvernement sont inclusifs et ne comportent pas d’obstacles. La Loi canadienne sur la budgétisation sensible aux sexes a été adoptée par le Parlement en décembre 2018 afin de reconnaître que le gouvernement s’engage envers un processus de prise de décisions qui tient compte des incidences qu’ont les différentes politiques sur tous les Canadiens. La Loi impose au gouvernement de publier les renseignements relatifs aux effets sur l’ACS+ associés à toutes les nouvelles mesures budgétaires. Ces renseignements se trouvent aux pages suivantes.

Le gouvernement reconnaît que cette analyse peut être subjective et qu’elle est parfois limitée par la disponibilité des données, surtout en ce qui concerne certains facteurs identitaires comme la race, l’orientation sexuelle et l’invalidité. (Remarque : Le terme « minorités visibles » est utilisé dans cette section, car il s’agit de la catégorie démographique officielle définie dans la Loi sur l’équité en matière d’emploi et utilisée par Statistique Canada, ce qui facilite les comparaisons longitudinales. Les investissements du budget de 2019 et du budget de 2018 dans Statistique Canada, dans le ministère des Femmes et de l’Égalité des genres et dans d’autres ministères fédéraux contribueront à combler ces écarts de données, permettant une ACS+ de meilleure qualité et plus approfondie au fil du temps.

Le budget de 2019 instaure un nouvel accent sur les jeunes et l’incidence intergénérationnelle, ainsi qu’une prise en compte plus explicite des répercussions sur la répartition du revenu et la population cible. Même si la présente annexe représente une étape importante en vue de l’exhaustivité et de la transparence, il est évident qu’il reste du travail à faire. Le gouvernement invite la rétroaction des Canadiens sur les éléments de cette analyse qu’ils jugent utiles et sur la façon de l’améliorer dans les budgets à venir.

Explication des termes et des champs de l’Annexe sur l’ACS+

Les mesures du présent document figurent dans le même ordre que le texte du budget de 2019. Le nom des chapitres figurant au coin supérieur droit de chaque mesure correspond à ceux dans le livre du budget de 2019. L’ACS+ aux fins des mesures du budget de 2019 qui sont décrites au tableau 4.2 de l’annexe 2 du budget figure au tableau 1.0 du présent document.

Description de la mesure : Chaque ACS+ comprend une courte description de la mesure de même que son coût budgétaire.

Contexte :Le corps du texte principal comporte des renseignements sur les principales incidences des mesures aux fins de l’ACS+, ce qui comprend des incidences directes et indirectes, positives ou négatives, le cas échéant.Les faits clés et les sources de données se trouvent dans cette section.

Échéancier de l’ACS+ : L’ACS+ peut être réalisée à différentes étapes de l’élaboration d’une politique, d’un programme ou d’une initiative du gouvernement. La présente indique à quel moment l’ACS+ a été effectuée :

Population cible : Ce champ décrit le principal groupe visé par la mesure. Cette section ne vise pas à décrire les incidences attendues de l’ACS+, mais plutôt l’intention des politiques qui sous-tendent la mesure. En général, les mesures ont été classées dans un des trois principaux groupes : 1) celles visant à bénéficier l’ensemble des Canadiens, 2) celles visant des sous-populations particulières, en fonction de caractéristiques personnelles, comme le revenu ou la situation familiale et 3) celles visant les Canadiens dans des régions et des secteurs particuliers de l’économie.

Avantages directs prévus (selon le sexe) : Cette section comprend des renseignements sur les caractéristiques attendues relatives au genre du groupe qui tire parti de la mesure. L’échelle est décrite de la façon suivante :

●─○─○─○─○
Surtout les hommes (p. ex., 80 % des hommes ou plus)
○─●─○─○─○
De 60 % à 79 % des hommes
○─○─●─○─○
Globalement équilibré entre les sexes
○─○─○─●─○
De 60 % à 79 % des femmes
○─○─○─○─●
Surtout les femmes (p. ex., 80 % des femmes  ou plus)

 

Un avantage direct est défini comme un résultat positif pour un groupe ou des groupes de personnes en raison des incidences directes ou de premier plan de la mesure. Ce groupe peut s’harmoniser à la population visée ou avoir des caractéristiques différentes. Par exemple, le Service jeunesse Canada vise tous les jeunes, mais il est prévu que les taux de participation des jeunes femmes peuvent être supérieurs à ceux des jeunes hommes, et, par conséquent, elles pourraient, en fin de compte, en profiter plus.

Au contraire, un avantage indirect est défini ici comme un résultat de deuxième ordre. À titre d’exemples, mentionnons les avantages obtenus par le groupe qui met en œuvre l’initiative ou qui procure des biens ou des services à ceux qui reçoivent les avantages directs, ou les avantages obtenus par ceux qui profitent d’un lien avec les bénéficiaires directs (p. ex., les membres de la famille ou encore des personnes de la même région). Les incidences indirectes, ou secondaires, ne sont pas saisies dans le graphique des avantages, mais sont décrites dans le texte.

Incidences prévues (répartition du revenu et de l’âge) : Cet indicateur décrit les incidences directes prévues de la mesure, dans une perspective distributionnelle en ce qui a trait au revenu.

Ces incidences sont prises en considération en fonction des revenus actuels et des cotisations fiscales. À titre d’exemple, un programme financé par le gouvernement qui fournit des prestations égales par personne à tous les Canadiens serait considéré comme progressif, c’est-à-dire qu’il profitera davantage aux Canadiens à faible revenu en fonction de leur revenu, alors qu’un axe égal par personne imposé aux particuliers serait considéré comme régressif étant donné que la cotisation devant être versée par les Canadiens à faible revenu serait plus importante (par rapport au revenu). L’échelle se présente comme suit :

●─○─○─○─○
Très avantageux pour les personnes à revenu élevé (très régressif)
○─●─○─○─○
Un peu avantageux pour les personnes à revenu élevé (quelque peu régressif)
○─○─●─○─○
Aucune incidence marquée sur la répartition du revenu
○─○─○─●─○
Un peu avantageux pour les personnes à faible revenu (quelque peu progressif)
○─○─○─○─●
Très avantageux pour les personnes à faible revenu (très progressif)

 

Le champ « incidence intergénérationnelle » présente des renseignements sur la répartition des avantages attendus de la mesure entre différents groupes d’âge :

●─○─○
Profite principalement aux jeunes, aux enfants et aux futures générations
○─●─○
Aucune incidence intergénérationnelle marquée
○─○─●
Profite principalement aux baby-boomers ou aux aînés

 

Indicateurs du Cadre des résultats relatifs aux sexes (le cas échéant) : Chaque mesure qui fait progresser les objectifs du Cadre des résultats relatifs aux sexes du Canada est accompagnée d’une icône représentant le pilier du Cadre et l’énoncé de l’objectif que la mesure contribue à atteindre.

education

Éducation et perfectionnement des compétences
Chances égales et cheminements diversifiés en matière d’éducation et de perfectionnement des compétences

argent

Participation à l’économie et prospérité
Participation égale et à part entière dans l’économie

personnes

Violence fondée sur le sexe et accès à la justice
Élimination de la violence fondée sur le sexe et du harcèlement, et promotion de la sécurité de la personne et de l’accès à la justice

justice

Égalité entre les sexes dans le monde
Promotion de l’égalité entre les sexes pour bâtir un monde plus pacifique, inclusif, fondé sur des règles et prospère

santé

Réduction de la pauvreté, santé et bien-être
Réduction de la pauvreté et amélioration des résultats en matière de santé

Gender Equality Around the World

Promoting gender equality to build a more peaceful, inclusive, rules-based and prosperous world

Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet du Cadre des résultats relatifs aux sexes, veuillez consulter le site.

Approche axée sur l’ACS+ :Le cas échéant, cet encadré décrit les efforts qui sont déployés pour minimiser les éventuelles incidences négatives de la mesure sur certaines personnes ou certains groupes, ou les plans visant à réduire de façon proactive les obstacles à la participation.


ACS+ : Chapitre 1
Un chez-soi abordable


Instaurer l’Incitatif à l’achat d’une première propriété

  • 1,25 milliard de dollars sur trois ans pour fournir aux emprunteurs admissibles l’Incitatif à l’achat d’une première propriété de la Société canadienne d’hypothèques et de logement.
  • 100 millions sur cinq ans aux fournisseurs actuels de prêts hypothécaires avec participation.

Les milléniaux et les nouveaux Canadiens seront les principaux bénéficiaires de ces programmes, car ces groupes sont particulièrement susceptibles d’être les acheteurs prospectifs d’une première habitation et de vivre dans des centres urbains où les écarts de rentabilité sont prononcés et de nouvelles constructions sont disponibles.

Il n’est pas prévu que ces propositions entraîneront des répercussions différentielles défavorables pour des groupes particuliers de femmes, d’hommes et de personnes de divers genres.

Toutefois, ces programmes peuvent favoriser les ménages à deux revenus, parce qu’ils sont, en moyenne, plus capables sur le plan financier de fournir une mise de fonds et ont une valeur nette plus élevée comparativement aux parents seuls ou aux personnes seules.

Les deux propositions pourraient stimuler la construction, ce qui exige une main-d’œuvre locale. Les initiatives visant à stimuler l’offre de nouvelles habitations peuvent bénéficier indirectement aux hommes qui travaillent dans ce secteur, puisque 87 % des travailleurs de la construction étaient des hommes en 2018, selon Statistique Canada.

Une ACS+ a été réalisée : Stade ultérieur

Population cible:  Acheteurs d’une première habitation à revenu moyen

Composition par sexe du groupe de bénéficiaires : Globalement équilibré entre les sexesAucune incidence marquée sur la répartition du revenu - Profite principalement aux jeunes, aux enfants et aux futures générations

ACS+ : Chapitre 1
Un chez-soi abordable


Moderniser le Régime d’accession à la propriété

  • Le budget de 2019 propose d’apporter des modifications à la Loi de l’impôt sur le revenu afin d’augmenter la limite des retraits permis dans le cadre du Régime d’accession à la propriété la faisant passer de 25 000 $ à 35 000 $, et de permettre aux particuliers de se prévaloir du Régime à la suite de l’échec de leur mariage ou de leur union de fait.

Une augmentation de la limite des retraits du Régime d’accession à la propriété sera principalement avantageuse pour les acheteurs d’une première habitation, qui ont tendance à être de jeunes adultes. La mesure bénéficiera également aux personnes handicapées, car le Régime d’accession à la propriété peut être utilisé pour acheter une habitation au profit d’une personne handicapée, même si l’exigence d’acheteur d’une première habitation n’est pas satisfaite.

De plus, la mesure aidera les particuliers à rester propriétaires d’une habitation après l’échec de leur relation conjugale.

Même si on s'attend à ce que les particuliers à revenu moyen soient les principaux bénéficiaires de la mesure, ceux à revenu plus élevé devraient de façon générale en tirer un avantage proportionnellement plus grand, vu la valeur fiscale plus élevée d’un retrait dans le cadre du Régime d’accession à la propriété.

Les femmes représentent 44 % des personnes qui ont effectué un retrait dans le cadre du Régime d’accession à la propriété en 2016, et elles ont retiré environ 42 % du montant total observé. Les avantages de l’augmentation à la limite du retrait devraient correspondre à cette répartition.

Une ACS+ a été réalisée : À mi-parcours

Population cible : Acheteurs d’une première habitation, personnes handicapées et particuliers qui se sont séparés de leur époux ou de leur conjoint de fait

Composition par sexe du groupe de bénéficiaires : Globalement équilibré entre les sexesUn peu avantageux pour les personnes à revenu élevé (quelque peu régressif) - Aucune incidence intergénérationnelle marquée

ACS+ : Chapitre 1
Un chez-soi abordable


Améliorer l’initiative Financement de la construction de logements locatifs

  • 10 milliards de dollars sur neuf ans en prêts à faibles coûts pour élargir et prolonger l’initiative Financement de la construction de logements locatifs (FCLL), créant ainsi plus de logements locatifs abordables pour les Canadiens.

Cette mesure bénéficiera principalement aux Canadiens qui ont besoin de logements locatifs abordables.

Environ 30 % des Canadiens louent leur logement. Cette forme de logement est particulièrement importante pour les aînés, les jeunes professionnels, les familles monoparentales, les immigrants et les Canadiens de la classe moyenne.

L’initiative FCLL devrait avoir une plus grande incidence sur les populations se trouvant dans les grandes villes du Canada où le marché locatif représente une grande partie de l’offre de logements en général et où la demande de logements locatifs abordables dans les centres urbains est plus élevée par rapport à la disponibilité.

La demande de logements locatifs est dictée par les niveaux élevés de migration internationale nette, l’amélioration des conditions d’emplois pour les jeunes ménages hautement mobiles et le vieillissement de la population canadienne.

Lorsque ces propositions permettent un logement abordable stable pour les familles, les enfants pourraient en être des bénéficiaires indirects, en raison de l’importance d’un logement stable de longue durée pour la santé des enfants et leurs résultats sociaux et scolaires.

L’initiative FCLL devrait aussi avoir des répercussions favorables sur les Canadiens qui ont des difficultés d’accessibilité, car les demandeurs au programme doivent satisfaire à des exigences minimales en matière d’accessibilité, notamment l’aménagement d’unités accessibles dans l’immeuble, pour obtenir du financement.

Une ACS+ a été réalisée : Programme actuel

Population cible : Canadiens à revenu faible ou moyen

Composition par sexe du groupe de bénéficiaires : Globalement équilibré entre les sexes Un peu avantageux pour les personnes à faible revenu (quelque peu progressif) - Profite principalement aux jeunes, aux enfants et aux futures générations
santé

Moins de personnes vulnérables sans logement stable, sécuritaire et permanent 


ACS+ : Chapitre 1
Un chez-soi abordable


Augmentation de l’offre de logements

  • 300 millions de dollars sur cinq ans pour lancer un « défi de l’offre de logements » pour attribuer par concours du financement pour des solutions novatrices afin de traiter les obstacles à l’offre de logements
  • 4 millions de dollars sur deux ans afin de soutenir le travail du groupe d’experts sur l’avenir de l’offre de logements et l’abordabilité pour examiner les obstacles à l’offre et formuler des recommandations.
  • 5 millions de dollars sur deux ans pour accroître les efforts de collecte de données et de modélisation à des fins d’aménagement du territoire

En général, les initiatives issues de cette mesure viseront à élargir l’offre et devraient profiter à tous les Canadiens, quoique les efforts initiaux du groupe d’experts seront axés sur la Colombie-Britannique. Les répercussions devraient être globalement équilibrés entre les sexes.

Une offre de logements accrue devrait aider les propriétaires éventuels en exerçant une pression à la baisse sur les prix. En 2016, environ 70 % des Canadiens étaient propriétaires de leur maison, même si les taux d’achat de maisons étaient considérablement inférieurs pour les jeunes adultes de 20 ans à 34 ans, se situant à environ 43 %.

L’expansion de l’offre de logements devrait également profiter aux locataires – y compris les Canadiens à faible revenu et à revenu moyen, les aînés, les jeunes professionnels, les familles monoparentales et les immigrants – pour lesquels cette forme de logement est particulièrement importante.

L’augmentation de l’offre de logements stimulera la construction, ce qui exige une main-d’œuvre locale. Les initiatives visant à stimuler l’offre de nouvelles habitations peuvent bénéficier indirectement aux hommes qui travaillent dans ce secteur, puisque 87 % des travailleurs de la construction étaient des hommes en 2018, selon Statistique Canada.

Une ACS+ a été réalisée : À mi-parcours

Population cible : Tous les Canadiens

Composition par sexe du groupe de bénéficiaires : Globalement équilibré entre les sexesAucune incidence marquée sur la répartition du revenu. Aucune incidence intergénérationnelle marquée
santé

Moins de personnes vulnérables sans logement stable, sécuritaire et permanent 


ACS+ : Chapitre 1
Un chez-soi abordable


Prendre des mesures pour accroître l’observation des règles fiscales dans le secteur immobilier

  • 50,4 millions de dollars sur cinq ans pour l’Agence du revenu du Canada (ARC) pour mettre sur pied quatre nouvelles équipes consacrées à l’audit immobilier résidentiel et commercial dans les régions à risque élevé, notamment en Colombie-Britannique et en Ontario.
  • L’incidence prévue de ces initiatives totalise 67,6 millions de dollars sur cinq ans.

Cet investissement permettra à l’ARC de créer de nouvelles équipes de vérification qui feront en sorte que les dispositions fiscales en matière d’immobilier sont respectées et, en particulier, elles veilleront à ce qui suit :

  • Les contribuables déclarent toute vente de leur résidence principale dans leur déclaration de revenus.
  • Tout gain en capital qui résulte d’une vente immobilière, lorsque l’exonération fiscale pour résidence principale ne s’applique pas, est identifié comme imposable.
  • Le profit d’une opération immobilière de vente-achat est déclaré en tant que revenu.
  • Les commissions gagnées sont déclarées comme un revenu imposable.
  • Aux fins de la taxe sur les produits et services/taxe de vente harmonisée (TPS/TVH), les constructeurs d’immeubles d’habitation neufs versent le montant de taxe approprié à l’ARC.

L’inobservation fiscale nuit à la croissance économique au Canada et réduit les recettes fiscales pour tous les ordres de gouvernement, mettant des contraintes sur la capacité du gouvernement à fournir des services et des avantages aux Canadiens. L’incidence de l’inobservation fiscale dans le secteur de l’immobilier est un sujet de préoccupation depuis les dernières années, surtout dans les basses-terres continentales de la Colombie-Britannique. L’amélioration de l’observation fiscale devraient permettre d’accroître les revenus et les services de soutien pour tous les Canadiens, y compris les plus vulnérables.

Ces mesures d’observation peuvent avoir une incidence disproportionnée sur les ressortissants étrangers et les résidents temporaires, car ils peuvent ne pas être au courant des règles fiscales canadiennes et de leurs obligations en matière de déclaration. Selon les données de Statistique Canada, en 2018, des non-résidents étaient propriétaires de 2,6 % des propriétés résidentielles dans la région de Toronto et de 5,0 % des propriétés résidentielles dans la région de Vancouver.

Une ACS a été réalisée : À mi-parcours et dans le cadre du programme actuel

Population cible : Tous les Canadiens, en créant un régime fiscal plus équitable

Un peu avantageux pour les personnes à faible revenu (quelque peu progressif). Aucune incidence intergénérationnelle marquée

Approche axée sur l’ACS+

L’ARC établira une approche de surveillance qui permettra de déterminer et de suivre certains facteurs de diversité au sein de segments de contribuables canadiens qui sont plus susceptibles d’être sélectionnés pour des mesures d’observation et/ou des activités de sensibilisation axée sur l’éducation.

ACS+ : Chapitre 1
Une nouvelle approche pour aider les Canadiens à trouver et à conserver de bons emplois


Instauration de l’allocation canadienne pour la formation

  • 1,7 milliard de dollars sur cinq ans et 586,5 millions de dollars par année par la suite, afin d’instaurer l’allocation canadienne pour la formation qui comporte un nouveau crédit canadien pour la formation, offert par l’intermédiaire du régime fiscal, et une nouvelle prestation de l’assurance-emploi de soutien à la formation, afin de réduire les obstacles à l’amélioration des compétences des travailleurs canadiens. À cette fin, le gouvernement organisera des consultations sur les changements apportés aux lois du travail fédérales, provinciales et territoriales afin de s’assurer que les travailleurs peuvent suivre de la formation sans mettre en danger leur sécurité d’emploi.

La recherche actuelle laisse entendre qu’un emploi canadien sur dix pourrait risque de faire face à l’automatisation d’ici les 10 à 20 prochaines années. L’allocation canadienne pour la formation offrirait ce soutien aux travailleurs en mi-carrière afin de les aider à mieux se préparer au prochain emploi ou à progresser dans leur emploi actuel. Elle aidera les travailleurs canadiens à surmonter les deux obstacles les plus importants : le coût de la formation et les responsabilités familiales et de travail concurrentielles.

Les hommes et les femmes recevraient les mêmes mesures de soutien offertes dans le cadre de l’allocation canadienne pour la formation. Cependant, en raison des écarts observés dans la participation au marché du travail (p. ex. le pourcentage plus élevé de femmes qui s’occupent de jeunes enfants ou d’un membre adulte de la famille), on s’attend à ce qu’il y ait plus d’hommes que de femmes qui accumuleraient les mesures de soutien par l’intermédiaire de leur crédit canadien pour la formation chaque année (73 % des hommes de la fourchette d’âge admissible par rapport à 68 % des femmes) et seraient admissibles à la prestation d’assurance-emploi de soutien à la formation (48 % des hommes par rapport à 44 % des femmes, selon les données de l’Enquête sur la population active).

Malgré le fait que moins de femmes y seraient admissibles, les avantages des prestations d’assurance-emploi de soutien à la formation devraient être relativement équilibrés entre les sexes, car les statistiques démontrent que les femmes sont plus susceptibles que les hommes de choisir elles-mêmes de s’inscrire à une formation.

Une ACS+ a été réalisée : À mi-parcours

Population cible : Tous les travailleurs canadiens

Composition par sexe du groupe de bénéficiaires : Globalement équilibré entre les sexesAucune incidence marquée sur la répartition du revenu - Aucune incidence intergénérationnelle marquée
education

Des possibilités d’apprentissage permanent égales pour tous les adultes

Approche axée sur l’ACS+

Cette initiative inclut plusieurs caractéristiques visant à réduire les obstacles à l’accès chez les personnes à faible revenu qui peuvent en avoir le plus besoin. Le solde du crédit pour la formation est accumulé de manière égale par les travailleurs des fourchettes de faibles revenus et de revenus moyens et il est remboursable; les prestations reçues pour les congés de maternité et parentaux sont considérées comme des gains afin de satisfaire le seuil minimum des gains du crédit; la composante de la prestation de l’assurance-emploi pour le soutien à la formation est incluse afin de réduire le coût associé au temps passé sans travailler. Enfin, les deux mesures s’accumuleraient sans l’exigence d’épargner ou d’ouvrir un compte.

ACS+ : Chapitre 1
Une nouvelle approche pour aider les Canadiens à trouver et à conserver de bons emplois


Rendre les prêts d’études canadiens plus abordables

  • 1,7 milliard de dollars sur cinq ans et 375,9 millions de dollars par année par la suite, en recettes perdues pour le gouvernement afin de réduire le taux d’intérêt des prêts d’études canadiens et des prêts canadiens aux apprentis et de faire de la période de non-remboursement de six mois (le « délai de grâce ») après qu’un étudiant emprunteur quitte l’école une période sans intérêt.

Le budget de 2019 propose des changements au taux d’intérêt des prêts d’études canadiens et des prêts canadiens aux apprentis afin de rendre les études postsecondaires plus abordables et accessibles, et aideront les jeunes à faire la transition avec succès vers le marché du travail après leurs études. De plus, les mesures proposées permettront un retour aux études plus facile pour les adultes et les apprenants permanents plus tard dans leur vie.

Des recherches laissent entendre que la dette étudiante peut avoir une incidence sur la prise de décisions concernant la poursuite d’autres diplômes d’études postsecondaires, ce qui limite les choix de carrière, et le report des décisions de vie comme fonder une famille et acheter une maison.

Ces changements devraient profiter aux femmes en particulier, lesquelles sont plus nombreuses à faire des études postsecondaires et dont le fardeau de dette étudiante moyenne est plus élevé que celui les hommes.

En outre, la réduction des taux d’intérêt sur les prêts d’études canadiens permettra d’encourager la participation aux études postsecondaires et veillera à ce que les étudiants de familles à revenu faible et moyen ne soient pas pénalisés pour avoir bénéficié d’une aide financière aux étudiants.

De plus, ces changements rendront la dette étudiante plus gérable pour près de 1 million d’emprunteurs de prêts d’études canadiens qui effectuent actuellement leurs remboursements et les 200 000 emprunteurs qui quittent l’école chaque année.

Une ACS+ a été réalisée : À mi-parcours

Population cible : Les étudiants ou les apprenants permanents, les personnes à faible revenu, les personnes de la classe moyenne

Composition par sexe du groupe de bénéficiaires : 60 % à 79 % des femmesProfite principalement aux jeunes, aux enfants et aux futures générations  - Très avantageux pour les personnes à faible revenu (très progressif)
education

Des cheminements scolaires et des choix de carrière plus diversifiés


ACS+ : Chapitre 1
Une nouvelle approche pour aider les Canadiens à trouver et à conserver de bons emplois


Rendre les prêts d’études canadiens plus accessibles

  • 15 millions de dollars sur cinq ans et 10,4 millions par année par la suite, afin de mettre en œuvre un ensemble de changements importants pour moderniser le Programme canadien de prêts aux étudiants (PCPE) au profit des étudiants emprunteurs vulnérables.

Cet ensemble de changements aidera les étudiants emprunteurs de divers arrière-plans, comme les familles à revenu faible ou moyen, les personnes handicapées, les personnes ayant des problèmes de santé et les parents seuls.

L’augmentation de l’aide financière au moyen de subventions pour les étudiants ayant des incapacités permanentes aidera à réduire le fardeau de dette des emprunteurs qui dépendent de services et d’équipement coûteux pour leurs études postsecondaires. L’élimination des lourdes restrictions à l’aide au remboursement pour ces emprunteurs en 2020-2021 rendra le PCPE plus équitable pour les étudiants handicapés, qui choisissent souvent des parcours variés pour achever leurs études. Le fait d’élargir l’accès à la Disposition applicable aux étudiants ayant une invalidité grave et permanente permettra à un plus grand nombre de personnes ayant des invalidités permanentes qui nuisent à leur capacité de travailler ou d’étudier de voir leur dette étudiante radiée.

Élargir l’accès à la régularisation des prêts permettra aux étudiants vulnérables sur le plan financier d’accéder plus facilement à l’aide au remboursement et à l’aide financière du PCPE à l’avenir. La majorité des emprunteurs défaillants de prêts aux étudiants ont un revenu annuel inférieur à 25 000 $, ce qui les rend peu susceptibles de pouvoir se permettre un retour aux études postsecondaires sans d’autres mesures de soutien du PCPE.

Le fait d’instaurer des congés médicaux et parentaux sans intérêt et sans paiement en 2020-2021 permettra d’alléger le fardeau de la dette des femmes et des personnes handicapées en particulier. Les femmes continuent de prendre la grande majorité des congés parentaux au Canada : 91,4 % des prestations parentales totales ont été versées à des femmes en 2016-2017, ce qui illustre les choix que doivent faire beaucoup de femmes entre avoir une famille et poursuivre leurs études et leurs carrières.

Une ACS+ a été réalisée : À mi-parcours

Population cible : Les étudiants et les apprenants permanents, les personnes à faible revenu, les personnes de la classe moyenne, les personnes handicapées, les personnes ayant des problèmes de santé et les parents seuls

Composition par sexe du groupe de bénéficiaires : 60 % à 79 % des femmes Un peu avantageux pour les personnes à faible revenu (quelque peu progressif)
Aucune incidence intergénérationnelle marquée
education

Des cheminements scolaires et des choix de carrière plus diversifiés


ACS+ : Chapitre 1
Une nouvelle approche pour aider les Canadiens à trouver et à conserver de bons emplois


Renforcer les soutiens à l’apprentissage

  • 40 millions de dollars sur quatre ans, à compter de 2020-2021, et 10 millions par année par la suite, pour appuyer Compétences Canada afin qu’il continue de promouvoir les métiers et les carrières en technologie visant à encourager un plus grand nombre de jeunes à entreprendre des métiers spécialisés (p. ex. construction, manufacture, fabrication) et 6 millions sur deux ans, à compter de 2019-2020, en vue d’appuyer l’élaboration et le lancement d’une campagne d’apprentissage.

Le fait d’encourager un plus grand nombre de Canadiens à envisager les métiers spécialisés comme choix de carrière éventuel aidera à assurer une croissance économique inclusive. Les femmes demeurent considérablement sous-représentées dans les stages, surtout dans les métiers mieux rémunérés, et les jeunes considèrent trop souvent les métiers spécialisés comme un « deuxième choix » ou une carrière de « dernier recours ».

En 2017, les femmes ne représentaient que 9 % des apprentis continus dans les métiers désignés Sceau rouge et seulement 5 % si l’on exclut les « métiers traditionnels » (p. ex. les coiffeuses, les cuisinières, les pâtissières). Elles font face à des obstacles particuliers à la participation, liés à de fausses idées sur le travail dans les métiers spécialisés, ainsi que les fausses idées des employeurs dans un milieu traditionnellement à prédominance masculine. Ces obstacles sont exacerbés pour les femmes autochtones et celles des groupes minoritaires visibles.

Chez les jeunes Canadiens, moins d’un élève sur dix âgé de 15 ans prévoit de poursuivre une carrière dans les métiers spécialisés; ce nombre chute à seulement 2 % chez les étudiantes de 15 ans. De plus, l’apprenti moyen commence à 28 ans. Il est évident que les jeunes Canadiens ne considèrent pas les métiers spécialisés comme la première voie pour faire leur entrée sur le marché du travail.

Le budget de 2019 aidera en investissant dans le développement et le lancement d’une campagne d’apprentissage, afin de sensibiliser les étudiants aux avantages des métiers spécialisés comme premier choix de carrière, et en offrant un soutien à Compétences Canada, leur permettant de continuer de faire la promotion des carrières dans les métiers et la technologie auprès des jeunes Canadiens. Environ 3 600 jeunes Canadiens par année participent aux événements organisés par Compétences Canada, et plus de 33 000 étudiants participent à des présentations qui font la promotion des carrières dans les métiers et la technologie dans le cadre de divers concours.

Une ACS+ a été réalisée :
Programme actuel

Population cible : Les Canadiens, y compris les groupes sous-représentés et défavorisés qui souhaitent explorer les possibilités d’apprentissage et d’emplois dans les métiers spécialisés et qui cherchent à y accéder.

Un peu avantageux pour les personnes à faible revenu (quelque peu progressif). Aucune incidence intergénérationnelle marquée Un peu avantageux pour les personnes à faible revenu (quelque peu progressif). Aucune incidence intergénérationnelle marquée
education

Des cheminements scolaires et des choix de carrière plus diversifiés

argent

Des possibilités accrues sur le marché du travail pour les personnes appartenant à un groupe sous-représenté

Approche axée sur l’ACS+

Compétences Canada soutient des initiatives ciblées, principalement des concours au niveau national et aux niveaux provincial et territorial, afin d’aider les jeunes, y compris les jeunes femmes, les personnes autochtones et les nouveaux Canadiens, à accéder à des renseignements sur les carrières dans les métiers spécialisés et d’autres carrières relatives aux technologies et à être exposés à ces carrières. Il est un partisan fier de HeForShe – un mouvement de solidarité mené par les Nations Unies, qui favorise l’égalité des genres dans les études professionnelles et les professions spécialisées. La campagne d’apprentissage encouragera plus de jeunes Canadiens à explorer les métiers spécialisés en tant que carrière de premier choix et les mettra sur la voie de la prospérité grâce à des emplois bien rémunérés et en demande.

ACS+ : Chapitre 1
Une nouvelle approche pour aider les Canadiens à trouver et à conserver de bons emplois


Congé parental payé pour les chercheurs étudiants

  • 37,4 millions de dollars sur cinq ans, et 8,6 millions par année par la suite, afin d’élargir le congé parental payé pour y inclure les chercheurs étudiants et les boursiers postdoctoraux

L’un des principaux enjeux que doivent surmonter les étudiants des cycles supérieurs et les boursiers postdoctoraux est le soutien pour le congé parental, puisque l’âge général de ce groupe a tendance à coïncider avec la moyenne d’âge des personnes qui accueillent un enfant dans leur famille.

Les conseils subventionnaires fédéraux offrent actuellement des suppléments d’une durée maximale de six mois au congé parental payé aux chercheurs étudiants et aux boursiers postdoctoraux qui reçoivent un soutien fédéral de financement de la recherche. La proposition prolongerait ces suppléments à une durée maximale de 12 mois.  

Les étudiants de cycles supérieurs hautement performants dans les universités canadiennes bénéficieront directement de la proposition. Des éléments de preuve indiquent que les étudiants qui performent le mieux sont plus susceptibles de vivre en milieu urbain, d’avoir des parents qui détiennent un diplôme universitaire et de venir d’un foyer à revenu moyen ou élevé. Ils indiquent aussi que ces étudiants sont moins susceptibles d’être handicapés ou autochtones.

Une ACS+ a été réalisée : Programme actuel

Population cible : Les étudiants postsecondaires et les boursiers postdoctoraux qui reçoivent un soutien fédéral de financement de la recherche

Composition par sexe du groupe de bénéficiaires : 60 % à 79 % des femmesAucune incidence marquée sur la répartition du revenu - Profite principalement aux jeunes, aux enfants et aux futures générations
education

Des cheminements scolaires et des choix de carrière plus diversifiés

argent

Des possibilités accrues sur le marché du travail pour les personnes appartenant à un groupe sous-représenté

Approche axée sur l’ACS+

L’élargissement des prestations de congé parental payé aux chercheurs étudiants et aux boursiers postdoctoraux est une partie importante du plan d’action sur l’équité, la diversité et l’inclusion des conseils subventionnaires. Cette proposition permettra d’harmoniser la formation en recherche avec les responsabilités familiales et d’accroître la proportion de femmes dans les carrières en recherche, particulièrement dans les domaines des sciences, de la technologie, du génie et des mathématiques. Les conseils subventionnaires communiqueront de manière proactive les renseignements sur les suppléments de congé parental payé.

ACS+ : Chapitre 1
Une nouvelle approche pour aider les Canadiens à trouver et à conserver de bons emplois


Des bourses de recherche pour soutenir les étudiants des cycles supérieurs

  • 114 millions de dollars sur cinq ans, et 26,5 millions de dollars par année par la suite, pour le Programme de bourses d’études supérieures du Canada

Les conseils subventionnaires fédéraux offrent une série de bourses d’études qui rendent les études supérieures plus abordables pour les étudiants qui cherchent à acquérir les compétences en recherche nécessaires pour l’économie du savoir.

Les étudiants de cycles supérieurs hautement performants dans les universités canadiennes bénéficieront directement de la proposition.

Des éléments de preuve indiquent que les étudiants qui performent le mieux sont plus susceptibles de vivre en milieu urbain, d’avoir des parents qui détiennent un diplôme universitaire et de venir d’un foyer à revenu moyen ou élevé. Ils indiquent aussi que ces étudiants sont moins susceptibles d’être handicapés ou autochtones.

En ce qui concerne les incidences en fonction du sexe, les bénéficiaires directs ont plus de chances d’être des femmes dans les disciplines des sciences sociales, des sciences humaines et dans celles liées à la santé, ainsi que des hommes en sciences naturelles et en génie. 

Entre 2011 et 2016, 66 % des boursiers du Conseil de recherches en sciences humaines et 60 % des boursiers des Instituts de recherche en santé du Canada étaient des femmes, tandis que 61 % des boursiers du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada étaient des hommes. La proportion de boursiers par sexe est semblable à la proportion de demandeurs par sexe, indiquant l’absence de penchant systémique pour les femmes ou les hommes pendant les processus d’évaluation.  

Une ACS+ a été réalisée : Programme actuel

Population cible : Étudiants des cycles supérieurs

Composition par sexe du groupe de bénéficiaires : Globalement équilibré entre les sexesUn peu avantageux pour les personnes à faible revenu (quelque peu progressif) - Profite principalement aux jeunes, aux enfants et aux futures générations
education

Des cheminements scolaires et des choix de carrière plus diversifiés

argent

Des possibilités accrues sur le marché du travail pour les personnes appartenant à un groupe sous-représenté

Approche axée sur l’ACS+

Les conseils subventionnaires ont élaboré un plan d’action sur l’équité, la diversité et l’inclusion ayant pour objectif une participation accrue et équitable des groupes sous-représentés. Les conseils se sont en outre engagés à suivre les taux de succès des demandeurs des groupes sous-représentés par rapport à leurs taux de demande pendant les concours de bourses d’études, et ce, afin de prendre des mesures correctives si des cibles particulières ne sont pas atteintes.  Les conseils subventionnaires ont lancé un formulaire d’auto-déclaration à l’intention des demandeurs de bourses d’études. Ils se sont aussi engagés à veiller à une participation équitable de tous les groupes sous-représentés et de toutes les disciplines au sein des jurys d’examen des demandes de bourses d’études et de perfectionnement.

ACS+ : Chapitre 1
Une nouvelle approche pour aider les Canadiens à trouver et à conserver de bons emplois


Soutenir les études postsecondaires des personnes autochtones

  • 327,5 millions de dollars sur cinq ans pour renouveler et élargir le Programme d’aide aux étudiants de niveau postsecondaire des Premières Nations et à soutenir la participation continue.
  • 125,5 millions de dollars sur dix ans, et 21,8 millions de dollars par année par la suite, pour soutenir une stratégie pour les études postsecondaires dirigée par les Inuits.
  • 362,0 millions de dollars sur dix ans, et 40,0 millions de dollars par année par la suite, pour soutenir une stratégie pour les études postsecondaires dirigée par la Nation métisse.
  • 9 millions de dollars sur trois ans à Indspire pour des bourses d’études et d’entretien.

Cette initiative appuiera l’éducation postsecondaire des Autochtones au moyen d’un financement de soutien direct aux étudiants, ainsi que les collectivités et les organisations autochtones en renforçant leur capacité de gouvernance en matière d’éducation et leur prestation de programmes et services de soutien complémentaires.

Le taux de scolarisation postsecondaire chez les Autochtones est inférieur au taux des personnes non autochtones. En 2016, 49 % des Autochtones (de 25 ans à 64 ans) avaient obtenu un diplôme d’études postsecondaires, comparativement à 66 % pour la population non autochtone. L’écart le plus important (18,4 %) est enregistré au niveau universitaire, où les écarts avec la population non autochtone ont augmenté pour tous les groupes autochtones (Premières Nations inscrites, Nation métisse, Inuits et Premières Nations non inscrites). Cet écart était de 15,7 % en 2006. La proportion de Premières Nations inscrites (de 25 ans à 64 ans) ayant un diplôme d’études postsecondaires ou un diplôme universitaire est inférieure chez les personnes vivant dans une réserve que celle chez les personnes vivant hors réserve. Cela est également le cas pour les personnes vivant à l’intérieur de l’Inuit Nunangat qui affichent des proportions plus faibles d’obtentions d’un diplôme d’études postsecondaires que les Inuits vivant à l’extérieur de cette région.

En appuyant les étudiants et les collectivités autochtones, cette initiative contribuera à réduire l’écart de scolarisation postsecondaire et les écarts de revenu qui y sont associés. Les femmes autochtones étaient plus susceptibles que les hommes d’avoir un diplôme universitaire (14 % par rapport à 8 %), alors que les hommes autochtones étaient plus susceptibles d’avoir un certificat d’apprentissage ou de métier (19 % par rapport à 8 %).

Le revenu total moyen est plus élevé chez les hommes autochtones que chez les femmes autochtones (37 600 $ par rapport à 30 300 $). Cependant, l’écart entre les sexes est en fait inversé pour les femmes des Premières Nations inscrites dans les réserves et les femmes inuites dans l’Inuit Nunangat, qui gagnent plus que leurs homologues de sexe masculin.

Une ACS+ a été réalisée : Au début de la phase d’élaboration des idées

Population cible : Peuples autochtones – jeunes des Premières Nations, des Inuits et de la Nation métisse

Composition par sexe du groupe de bénéficiaires : Globalement équilibré entre les sexes Un peu avantageux pour les personnes à faible revenu (quelque peu progressif) - Profite principalement aux jeunes, aux enfants et aux futures générations
education

Des cheminements scolaires et des choix de carrière plus diversifiés

argent

Des possibilités accrues sur le marché du travail pour les personnes appartenant à un groupe sous-représenté

 


ACS+ : Chapitre 1
Une nouvelle approche pour aider les Canadiens à trouver et à conserver de bons emplois


Élargir le Service jeunesse Canada

  • Jusqu’à 314,8 millions de dollars sur cinq ans, et 83,8 millions de dollars par année par la suite, pour mettre en œuvre Service jeunesse Canada comme programme phare national du Canada pour le service des jeunes.

L’expansion de Service jeunesse Canada proposée dans le budget de 2019 devrait accroître le nombre de possibilités de service pour les jeunes partout au pays, en leur offrant de nouvelles compétences et une expérience de leadership qui leur seront avantageuses dans tous les aspects de leur vie.

En 2016, le taux de bénévolat des jeunes au Canada se situait au troisième rang des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques, mais les jeunes Canadiens, particulièrement ceux issus des groupes sous-représentés, continuent d’être confrontés à des obstacles financiers et non financiers à la participation au bénévolat.

En réponse, Service jeunesse Canada a adopté une approche de création conjointe avec plus de 800 jeunes Canadiens durant de la phase de conception en vue d’élaborer des occasions souples de bénévolat qui répondent à leurs besoins et de soutiens de programme qui combattent directement les obstacles à la participation des jeunes sous-représentés déterminés.

Les résultats préliminaires de la phase de conception sont positifs : environ 80 % des subventions individuelles pour le service autodirigé ont été attribuées à des jeunes des groupes sous-représentés.

On s’attend à ce que les jeunes femmes et les filles soient plus nombreuses que les jeunes hommes et les garçons à profiter des possibilités de Service jeunesse Canada. Une étude longitudinale d’initiatives de service semblables aux États-Unis a constaté que 68 % des participants étaient des femmes.

Une ACS+ a été réalisée : Programme actuel

Population visée : Les jeunes (de 15 ans à 30 ans) en mettant un accent particulier sur ceux des groupes sous-représentés (les jeunes Autochtones, les jeunes handicapés, les jeunes des régions rurales et éloignées), les jeunes nouveaux et les jeunes LGBTQ2)

Composition par sexe du groupe de bénéficiaires : 60 % à 79 % des femmesAucune incidence marquée sur la répartition du revenu - Profite principalement aux jeunes, aux enfants et aux futures générations
education

Des cheminements scolaires et des choix de carrière plus diversifiés

Approche axée sur l’ACS+

De nouveaux incitatifs et mesures de soutien de programme seront mis en œuvre pour réduire les obstacles à la participation ayant été relevés par les jeunes sous-représentés.

  • Un financement réservé est disponible pour les projets de service axés sur la réconciliation avec les peuples autochtones.
  • Toutes les organisations partenaires seront évaluées afin de s’assurer qu’une partie importante du total des participants provient des groupes sous-représentés.
  • Service jeunesse Canada exercera des activités de sensibilisation ciblées en vue d’accroître la participation chez les jeunes hommes et les garçons. 

ACS+ : Chapitre 1
Une nouvelle approche pour aider les Canadiens à trouver et à conserver de bons emplois


Moderniser la Stratégie emploi jeunesse

  • 49,5 millions de dollars sur cinq ans pour le lancement de la Stratégie emploi jeunesse modernisée, en mettant davantage l’accent sur les jeunes qui ont le moins accès aux possibilités de réussite

Même si les jeunes canadiens sont très instruits selon les normes internationales, seulement 34 % des employeurs et 44 % des jeunes croient qu’ils sont prêts à faire partie du marché du travail, ce qui souligne l’importance pour les jeunes d’acquérir des compétences et une expérience qui les rendent aptes à l’emploi.

Certains jeunes sont confrontés à des écarts persistants en matière de compétences et d’emploi : le taux de chômage est plus élevé chez les jeunes Autochtones (23 % en 2016), les récents jeunes immigrants (13,2 % en 2017) et les jeunes handicapés (25,9 % en 2012). 

La Stratégie emploi jeunesse modernisée profitera à tous les jeunes, surtout à ceux qui ont le moins accès aux possibilités (p. ex. les jeunes à faible revenu, les jeunes autochtones, ceux de minorités visibles, ceux qui s’identifient comme LGBTQ2+, les jeunes handicapés, ceux vivant dans une région rurale ou éloignée, ou ceux qui viennent d’une communauté de langue officielle en situation minoritaire).

Dans le cadre de la Stratégie emploi jeunesse modernisée, le Portail numérique des jeunes profitera à tous les jeunes en regroupant les renseignements en matière d’emploi destinés aux jeunes en un seul point d’accès numérique dont le contenu est adapté aux jeunes chercheurs d’emploi, permettant ainsi à tous les jeunes, y compris à ceux qui sont prêts à travailler, de trouver des possibilités d’emploi ainsi que des services et un soutien liés à l’emploi.

Une ACS+ a été réalisée : Programme actuel

Population cible : Tous les jeunes âgés de 15 ans à 30 ans

Composition par sexe du groupe de bénéficiaires : Globalement équilibré entre les sexes Aucune incidence marquée sur la répartition du revenu - Profite principalement aux jeunes, aux enfants et aux futures générations
argent

Des possibilités accrues sur le marché du travail pour les personnes appartenant à un groupe sous-représenté

Approche axée sur l’ACS+

La mobilisation continue des partenaires fédéraux, des organisations au service des jeunes, des employeurs, des alliés des jeunes et des jeunes eux-mêmes orientera les efforts de mise en œuvre et donnera des possibilités pour vérifier les progrès et demander des conseils aux intervenants sur la façon de s’assurer que la Stratégie emploi jeunesse atteint les objectifs prévus.

ACS+ : Chapitre 1
Une nouvelle approche pour aider les Canadiens à trouver et à conserver de bons emplois


Stratégie en matière d’éducation internationale

  • 147,9 millions de dollars sur cinq ans et 8,0 millions par année par la suite, pour une nouvelle stratégie en matière d’éducation internationale

Une expérience internationale est associée à de meilleurs résultats en matière d’éducation et sur le marché du travail. Cependant, les étudiants canadiens sont moins susceptibles de participer à des activités à l’étranger que leurs homologues internationaux, le taux de participation étant encore plus bas dans les groupes sous-représentés, dont les étudiants autochtones et à faible revenu.

Les étudiants étrangers augmentent l’excellence des institutions canadiennes au chapitre de la culture, de la recherche et de l’apprentissage. D’après Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), environ 317 000 permis d’études ont été délivrés à des étudiants internationaux en 2017. Environ la moitié de ces étudiants étaient des femmes.

Même si le nombre d’étudiants étrangers du Canada est en croissance, la majeure partie de ces étudiants viennent d’un petit nombre de pays sources et sont concentrés dans des certaines régions urbaines du Canada. D’après le Bureau canadien de l’éducation internationale, environ 50 % des étudiants étrangers au Canada viennent de la Chine ou de l’Inde. De plus, IRCC indique qu’environ la moitié de tous les étudiants étrangers au Canada étudient dans un établissement situé à Toronto ou à Vancouver.

D’après Emploi et Développement social Canada, seulement 10 % des étudiants canadiens de premier cycle étudient à l’étranger. Parmi ces étudiants, moins de 2 % sont des Autochtones, alors que les étudiants autochtones représentent 4 % des étudiants postsecondaires.

Une ACS+ a été réalisée : Au début de la phase d’élaboration des idées

Population cible : Étudiants canadiens et étrangers de niveau postsecondaire

Composition par sexe du groupe de bénéficiaires : Globalement équilibré entre les sexes Aucune incidence marquée sur la répartition du revenu - Profite principalement aux jeunes, aux enfants et aux futures générations

Approche axée sur l’ACS+

Afin de contribuer à ce qu’un plus grand nombre d’étudiants canadiens venant de groupes sous-représentés puissent saisir les occasions d’étudier à l’étranger, la Stratégie d’éducation internationale comprendra des mesures ciblant ces étudiants en particulier, leur offrant notamment une aide financière accrue.


ACS+ : Chapitre 1
Une nouvelle approche pour aider les Canadiens à trouver et à conserver de bons emplois


Apprentissage et expérience de travail en cours d’emploi

  • 631,2 millions de dollars sur cinq ans au Programme de stages pratiques pour étudiants afin de soutenir jusqu’à 20 000 nouveaux stages pratiques pour étudiants par année.
  • 150,0 millions de dollars sur quatre ans, à compter de 2020-2021, afin de créer jusqu’à 20 000 autres possibilités d’apprentissage intégré au travail par année.
  • 17 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2019-2020, afin de soutenir le travail de la Table ronde du milieu des affaires et de l’enseignement supérieur en vue d’augmenter les occasions d’apprentissage.

En 2011, les femmes représentaient 39 % des diplômés universitaires d’un programme de sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM) âgés de 25 à 34 ans, comparativement à 66 % des diplômés universitaires de programmes autres que ceux de STIM.

Dans le cadre du Programme de stages pratiques pour étudiants, les employeurs admissibles peuvent recevoir jusqu’à 50 % du coût des salaires pour chaque nouveau stagiaire (jusqu’à concurrence de 5 000 $) et 70 % du coût des salaires (jusqu’à concurrence de 7 000 $) pour chaque nouveau stage pour les étudiants des groupes sous-représentés, y compris les femmes inscrites dans des programmes en STIM, les étudiants autochtones, les étudiants handicapés et les nouveaux arrivants.

Les résultats préliminaires de la première année d’activité du Programme de stages pratiques pour étudiants indiquent que 46 % des étudiants participants provenaient de groupes sous-représentés, les femmes en STIM représentant la majorité de ces étudiants (32,5 %).    

L’offre de possibilités d’apprentissage intégré au travail aux étudiants des programmes de sciences sociales, des arts et des sciences humaines permettrait au Programme de stages pratiques pour étudiants de mieux inclure les femmes et les groupes vulnérables, qui sont habituellement inscrits en plus forte proportion dans ces programmes.

Une ACS+ a été réalisée : Au début de la phase d’élaboration des idées et dans le cadre du programme actuel

Population cible : Les étudiants canadiens de niveau postsecondaire qui fréquentent des établissements d’enseignement partout au Canada et les nouveaux diplômés de niveau postsecondaire (jusqu’à deux ans après l’obtention du diplôme)

Aucune incidence marquée sur la répartition du revenu - Profite principalement aux jeunes, aux enfants et aux futures générations Aucune incidence marquée sur la répartition du revenu - Profite principalement aux jeunes, aux enfants et aux futures générations
education

Des cheminements scolaires et des choix de carrière plus diversifiés

Approche axée sur l’ACS+

Étant donné que certains étudiants de niveau postsecondaire peuvent avoir besoin d’une aide supplémentaire pour achever avec succès une possibilité d’apprentissage intégrée au travail, dans le cadre du Programme de stages pratiques pour étudiants, des services de soutien peuvent être offerts à ces étudiants, notamment une aide pour acheter des vêtements de travail et de l’équipement et pour le coût du transport entre le lieu de formation ou de travail.

ACS+ : Chapitre 1
Création d’un régime d’assurance-médicaments national


Augmenter l’accessibilité aux médicaments onéreux pour le traitement des maladies rares

  • Jusqu’à 1,0 milliard de dollars sur deux ans, à compter de 2022-2023, et jusqu’à 500 millions de dollars par année par la suite, afin d’aider les Canadiens atteints d’une maladie rare à accéder aux médicaments dont ils ont besoin.

Pour de nombreux Canadiens qui ont besoin de médicaments sur ordonnance coûteux pour traiter des maladies rares, le coût de ces médicaments peut être extrêmement élevé. Le prix courant des médicaments coûteux pour le traitement des maladies rares dépasse souvent les 100 000 $ par patient par année et ils sont souvent encore plus élevés.

D’après la Canadian Organization for Rare Disorders, plus de 7 000 maladies rares ont été recensées jusqu’à présent, même si chacune d’elles ne touche qu’un nombre relativement faible de patients. De nombreuses maladies rares touchent les enfants de manière prédominante, puisqu’elles ont souvent un fondement génétique et qu’elles apparaissent à la naissance ou à la petite enfance.

Selon le Groupe de travail provincial-territorial sur les médicaments onéreux pour le traitement des maladies rares, la couverture des médicaments coûteux pour le traitement des maladies rares offerte par les différentes administrations varie de façon significative.

Le gouvernement propose de collaborer avec les provinces, les territoires et les intervenants afin d’établir une stratégie nationale relative aux médicaments onéreux pour le traitement des maladies rares. Elle augmenterait la cohérence de la prise de décisions et de l’accès partout au pays, et elle garantirait que les traitements efficaces atteignent les patients qui en ont besoin.

Une ACS+ a été réalisée : À mi-parcours

Population cible : Canadiens atteints d’une maladie rare

Composition par sexe du groupe de bénéficiaires : Globalement équilibré entre les sexes Aucune incidence marquée sur la répartition du revenu - Profite principalement aux jeunes, aux enfants et aux futures générations

ACS+ : Chapitre 1
Sécurité du revenu à la retraite


Améliorer la sécurité économique des aînés à faible revenu

  • Modifier la Loi sur la sécurité de la vieillesse afin de prolonger l’admissibilité de l’exemption au titre du Supplément de revenu garanti (SRG) pour les revenus provenant d’un travail indépendant; augmenter l’exonération complète à 5 000 $; introduire une exonération partielle supplémentaire de 50 % sur un montant pouvant atteindre 10 000 $ pour les revenus d’emploi et ceux provenant d’un travail indépendant au-delà de 5 000 $. Ces changements seront mis en œuvre au cours de l’année de prestations de juillet 2020 à juin 2021, au coût estimatif de 1,76 milliard de dollars sur quatre ans.

Les prestations du programme de Sécurité de la vieillesse (SV) consistent en ce qui suit :

la pension de la SV de base;

le SRG pour les aînés à faible revenu;

l’Allocation pour les Canadiens âgés de 60 ans à 64 ans qui sont l’époux ou le conjoint de fait d’une personne admissible au SRG; et l’Allocation au survivant pour les personnes de 60 ans à 64 ans qui sont veuves.

Environ 7,5 % des bénéficiaires du SRG et de l’Allocation ont un revenu d’emploi. Les gains moyens annuels des bénéficiaires du SRG et de l’Allocation qui ont un revenu d’emploi ou un revenu tiré d’un travail indépendant sont d’environ 6 000 $.

Selon les estimations du Bureau de l’actuaire en chef, fondées sur les heures de travail actuelles, 326 000 personnes profiteraient directement de la bonification de l’exemption au titre du SRG par l’augmentation de leurs prestations dans la première année complète suivant la mise en œuvre.

De ce nombre, plus d’hommes (58 % ou 188 000) que de femmes (42 % ou 138 000) en bénéficieraient directement. Cela étant dit, les prestations des femmes devraient augmenter un peu plus, pour une moyenne de 1 650 $ par année en comparaison à une moyenne de 1 265 $ pour les hommes.

Une ACS+ a été réalisée : À mi-parcours

Population cible : Bénéficiaires du SRG et de l’Allocation

Composition par sexe du groupe de bénéficiaires : Globalement équilibré entre les sexes Un peu avantageux pour les personnes à faible revenu (quelque peu progressif). Profite principalement aux baby-boomers ou aux aînés
santé

Moins de personnes vulnérables vivant dans la pauvreté


ACS+ : Chapitre 1
Sécurité du revenu à la retraite


S’assurer que tous ceux qui ont droit aux prestations du Régime de pensions du Canada les reçoivent

  • Inscrire de façon proactive les cotisants au RPC qui seront âgés de 70 ans et plus en 2020, mais qui n’ont pas encore demandé à recevoir leurs prestations de retraite 

Une inscription proactive au RPC profitera directement aux aînés qui n’en ont pas fait la demande, mais qui y sont admissibles. Cette mesure leur fournira un revenu supplémentaire, améliorant ainsi leur situation financière et leur qualité de vie.

Un faible nombre de Canadiens (dont la majorité sont des aînés à faible revenu) ne reçoivent pas actuellement les prestations de retraite du RPC auxquelles ils ont droit parce qu’ils en font la demande trop tard ou pas du tout.

Environ 40 000 personnes actuellement âgées de plus de 70 ans n’ont jamais demandé de prestations de retraite du RPC, mais pourraient y être admissibles. Environ 1 500 personnes qui n’ont pas demandé de prestations du RPC auront 70 ans en 2020; ce nombre passera à 4 000 personnes d’ici 2040.

Environ 67 % des personnes qui sont actuellement âgées de 70 ans et plus qui n’ont jamais demandé de prestation de retraite du RPC y avaient contribué pendant cinq ans ou moins.

Un grand nombre des bénéficiaires seront des femmes seules à faible revenu. Environ 63 % des aînés qui pourraient bénéficier de la mesure seraient des femmes, et la majorité d’entre elles ont entre 70 ans et 74 ans (environ 54 %).

Cela dit, les hommes devraient recevoir une pension du RPC plus élevée que les femmes puisque ces dernières ont généralement accumulé des gains plus faibles au cours de leur vie.

Certaines personnes pourraient être désavantagées en recevant leurs prestations de retraite du RPC si ces dernières entraînent une baisse d’autres prestations fédérales ou provinciales fondées sur le revenu (p. ex. SRG et aide provinciale au revenu pour les aînés).

Une ACS+ a été réalisée : Au début de la phase d’élaboration des idées

Population cible : Les aînés qui ont cotisé au RPC

Composition par sexe du groupe de bénéficiaires : 60 % à 79 % des femmesUn peu avantageux pour les personnes à revenu élevé (quelque peu régressif) - Profite principalement aux baby-boomers ou aux aînés
santé

Moins de personnes vulnérables vivant dans la pauvreté

Approche axée sur l’ACS+

Puisque certaines personnes peuvent préférer ne pas recevoir de prestations de retraite du RPC parce qu’elles pourraient réduire les prestations fédérales et provinciales fondées sur le revenu, cette initiative prolongera la période d’annulation des prestations de six mois à un an. 

ACS+ : Chapitre 1
Sécurité du revenu à la retraite


Protéger les pensions des Canadiens

  • Instaurer des mesures ciblées concernant la pension fédérale, la gouvernance des sociétés et les cadres d’insolvabilité afin de renforcer la sécurité des régimes de retraite à prestations déterminées dans le secteur privé

Cette proposition renforcera la sécurité de la retraite des Canadiens qui participent à un régime de retraite à prestations déterminées dans le secteur privé. Elle sera également avantageuse pour les travailleurs et les pensionnés d’entreprises constituées en vertu d’une loi fédérale et pour toutes les parties qui participent aux procédures d’insolvabilité.

Le groupe de bénéficiaires englobe les travailleurs, les retraités et les autres bénéficiaires de pensions, comme les époux survivants.

D’après Statistique Canada, environ 1,2 million de travailleurs participent à un régime de retraite à prestations déterminées dans le secteur privé. Cela représente environ 9,5 % de tous les employés au Canada.

Les femmes constituent environ le tiers de tous les travailleurs participant à un régime de retraite à prestations déterminées dans le secteur privé, tandis que les deux tiers des participants sont des hommes.

Une ACS+ a été réalisée : À mi-parcours

Population cible : Participants, retraités et bénéficiaires de régimes de retraite à prestations déterminées dans le secteur privé

Composition par sexe du groupe de bénéficiaires : Surtout les hommesAucune incidence marquée sur la répartition du revenu. Profite principalement aux baby-boomers ou aux aînés

ACS+ : Chapitre 1
Sécurité du revenu à la retraite


Institut mondial de gestion des risques et Centre national sur les régimes de retraite

  • 12,5 millions de dollars sur dix ans, à compter de 2021, à l’Institut mondial de gestion des risques, de même que 150  000 $ sur trois ans, à compter de 2019, au Centre national sur les régimes de retraite.

Cette mesure renouvelle le financement de l’Institut mondial de gestion des risques (IMGR) et offre un nouveau financement au Centre national sur les régimes de retraite (CNRR).

Le financement de l’IMGR cherche à appuyer des programmes de recherche et de formation en gestion des risques financiers qui sont conçus pour contribuer à la sûreté, à la sécurité et à la résilience du secteur financier au profit de tous les Canadiens.

Le financement du CNRR vise à soutenir la recherche en matière de retraite en axant les efforts sur l’amélioration des résultats d’épargne-retraite et l’élaboration de solutions novatrices aux défis liés aux pensions. Cette recherche profitera à tous les Canadiens qui participent à un régime de retraite à prestations déterminées dans le secteur privé. D’après Statistique Canada, environ 6,3 millions de travailleurs, dont 3,2 millions de femmes, participent à un régime de retraite à prestations déterminées. Par conséquent, les femmes forment un peu plus de la moitié des participants actifs des régimes de retraite au Canada.

Une ACS+ a été réalisée : À mi-parcours

Population cible : Tous les Canadiens qui participent au secteur financier ou qui utilisent les services d’une institution financière et tous les Canadiens qui participent à un régime de retraite.

Composition par sexe du groupe de bénéficiaires : Globalement équilibré entre les sexesComposition par sexe du groupe de bénéficiaires : Globalement équilibré entre les sexes

ACS+ : Chapitre 1
Sécurité du revenu à la retraite


Accroître l’autonomie des aînés au sein de leurs communautés

  • 100 millions de dollars sur cinq ans, et 20 millions de dollars par année par la suite en financement supplémentaire, pour le programme Nouveaux Horizons pour les aînés, qui cible les aînés vulnérables.

Le vieillissement de la population au Canada va s’accentuer au cours des 15 prochaines années, et il est prévu que d’ici 2031, un Canadien sur quatre sera âgé de plus de 65 ans.

Vieillir en santé peut retarder et minimiser la gravité des maladies chroniques plus tard dans la vie, ce qui diminuerait les coûts de soins de santé et réduirait les besoins de soins de longue durée.

Les femmes représentent 55 % de la population des aînés au Canada.  Certains aînés sont confrontés à l’isolement dans leurs années de retraite, aggravé dans certains cas par l’âgisme, la maladie, la mobilité réduite, la pauvreté et même l’abus. 

Le Programme Nouveaux Horizons pour les aînés vise à appuyer des projets qui améliorent la qualité de vie des aînés vulnérables et encourage leur pleine participation dans la société canadienne. À titre d’exemple, en 2013, les aînés ont consacré environ 1,96 milliard d’heures à des activités bénévoles, ce qui représente l’équivalent d’environ 1 million d’emplois à temps plein.

Le programme soutient divers projets partout au Canada, comme des cours de conditionnement physique, des possibilités de mentorat et des améliorations aux immobilisations (p. ex. les rénovations, l’achat d’équipement).

Une ACS+ a été réalisée : Au début de la phase d’élaboration des idées.

Population cible : Aînés vulnérables

Composition par sexe du groupe de bénéficiaires : Globalement équilibré entre les sexesUn peu avantageux pour les personnes à faible revenu (quelque peu progressif). Profite principalement aux baby-boomers ou aux aînés
santé

Un plus grand nombre d’années en bonne santé

Approche axée sur l’ACS+

La répartition de la population d’aînés est diversifiée d’un bout à l’autre du Canada et bon nombre d’aînés en situation d’isolement social peuvent être difficiles à rejoindre. Une approche équitable est en place pour aider à atténuer les écarts. La répartition régionale du financement du Programme Nouveaux Horizons pour les aînés est proportionnelle à la répartition provinciale et territoriale de la population des aînés.


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